AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 341 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cinquième aventure, ou plutôt cinquième enquête de Nicholas le Floch, commissaire au Chatelet. Celui que Louis XV appelait « le petit Ranreuil » est en train de chercher ses nouveaux repères après le décès de son Roi. En effet, qui dit changement à la tête du royaume dit changements dans les différentes institutions qui l'entourent. M Sartine qui va bientôt devenir Ministre de la Marine cède la place à monsieur le Noir. le moins que l'on puisse dire c'est que les premières rencontres avec son nouveau supérieur ne sont pas très convaincantes pour Nicolas le Floch.
C'est dans ce contexte que Ni colas , qui essaye de se ressourcer autant que possible grâce à son petit entourage qui s'est étoffé grâce à la présence de son fils, le jeune Louis, va être sollicité pour enquêter sur un curieux crime qui a eu lieu dans la maison du Duc de la Vrilliere, alias monsieur de Saint-Florentin. Une de ses femmes de chambres a été assassinée et le maitre d'hôtel blessé. Que s'est-il réellement passé ?
Une fois de plus, Jean-François Parot nous emmène faire un voyage dans le temps. L'enquête de Nicolas, même si elle est assez compliquée à suivre, il faut le reconnaitre, est finalement un sacré prétexte pour se plonger aux coeur des moeurs de cette période charnière de l'histoire. La royauté semble se fragiliser car Louis XVI qui a l'excuse la jeunesse, semble à la recherche de soutiens et de repères et n'est pour l'instant pas très convaincant dans son nouveau rôle. On assiste certes à un tourbillon de fêtes et de luxe, mais l'autre côté, on commence à sentir le mécontentement du peuple et les prémisses de ce qui va se passer dans une quinzaine d'années.


Challenge A travers l'histoire 2019
Challenge Séries 2019
Commenter  J’apprécie          280
En 1774, Louis XVI succède à Louis XV, Sartine quitte la lieutenance de police pour le ministère de la marine, ce qui ne l'empêche pas de continuer à avoir ses mouches et ses informations, Nicolas le Floch, désormais marquis de Ranreuil, sent la réticence de le Noir le nouveau lieutenant de police. La vieille cour regrette le roi défunt, pendant que se développent de nouveaux réseaux.
Une femme de chambre est tuée à l'hôtel de Saint-Florentin, occupé par le Duc de la Vrillières, ministre de la Maison du Roi. le maître d'hôtel de la demeure a lui aussi été blessé. Que s'est-il passé ? le ministre joue t-il franc-jeu ? Qui était vraiment la victime ?
Nicolas le Floch enquête sur ce terrain miné et incertain. Bourdeau comme toujours est à ses côtés, ainsi que Louis le fils que Nicolas a eu avec la Satin.
Parot multiplie les intrigues dans l'intrigue. le fil du récit est parfois tortueux et difficile à suivre, mais l'ambiance de l'époque, ce Paris où des carrosses se fraient un passage au milieu d'une populace qui commence à gronder, est formidablement recréé comme toujours.
Commenter  J’apprécie          100
Dans cette cinquième aventure de Nicolas le Floch, Louis XVI vient d'accéder au pouvoir et a procédé au renouvellement de son gouvernement. Ainsi Sartine, le lieutenant général de la police, a été muté ministre de la Marine. Et le nouveau supérieur de le Floch l'a aussitôt mis sur la touche. Jusqu'au jour où un autre ministre du roi le demande pour enquêter sur un crime commis dans son hôtel. Une femme de chambre est retrouvée morte dans les communs. Tout accuse le maître d'hôtel, mais le policier comprend vite que les choses sont bien plus complexes.
Alors qu'il était en repos forcé, le voici chargé d'une enquête sensible auquel le nouveau patron de police rajoute deux missions supplémentaires : convaincre les corporations de bouchers d'éviter la propagation de la peste porcine et enquêter sur la présence incongrue de deux femmes mystérieuses dans les jardins privés de Versailles. En plus de cela, le Floch découvre un espion anglais dans la cour du roi et subit plusieurs agressions ! Bref, entre deux repas copieux avec ses amis (une constante dans la série), l'inspecteur de police ne chôme pas.
Un roman rondement mené, les péripéties succédant aux intrigues et vice versa, quelques touches d'humour bienvenues, la description minutieuse d'une époque, de la cour du roi notamment et enfin une écriture précieuse et riche. Une bonne série de romans policiers historiques avec ici un épisode particulièrement réussi.
Commenter  J’apprécie          90
Intrigues, complots, enquêtes et salons de Paris.
On reçoit, on se voit, on se toise et s'évalue.
Pamphlets et jalousies, mesquineries et envies vont créer l'énigme.
Porte dérobée, porches obscurs et rues de bruissements et de coches.
Les lignes se noircissent à l'encre des mots se suivant et se succédant, le lecteur tourne alors les pages.

Jusqu'à la dernière, celle qui fera tomber le rideau de cette pièce se finissant déjà.
Commenter  J’apprécie          90
Avec ce cinquième volume, j'ai l' impression que la série acquière son rythme de croisière. On y retrouve tout les ingrédients qui nous ont fait aimé les volumes précédents, les personnages, l' ambiance, la construction. Bon à multiplier les intrigues ça part un peu dans tout les sens par moment mais on s' y fait et Nicolas le Floch parvient à retomber sur ses pattes. de plus de volume en volume les enquêtes se renouvellent.
Jamais déçu, ouvrir un volume de Jean-François Parot devient une valeur sure.
Un plaisir que j'ai hâte de renouveler.
Commenter  J’apprécie          60
N°538 – Août 2011
LE CRIME DE L'HÔTEL SAINT-FLORENTINJean-François PAROT – JC LATTES


Nous sommes en 1774 et Louis XV vient de mourir. Jean le Noir vient de succéder à Sartine en qualité de Lieutenant général de police. Nicolas le Floch, marquis de Ranreuil est toujours commissaire au Châtelet et doit donc s'adapter à son nouveau patron qui se méfie de lui, ce qui l'inquiète quelque peu. de plus ses collègues voient d'un assez mauvais oeil qu'il ait aussi les faveurs de Louis XVI comme il avait auparavant celles de Louis XV. Il craint une pause dans sa carrière, une disgrâce peut-être ?

Le Duc de la Vrillières, M. de Saint-Florentin, ministre de la Maison du Roi le charge pourtant d'éclaircir un meurtre qui a eu lieu dans son hôtel particulier. Une femme de chambre a été égorgée d'une bien curieuse manière tandis que le maître d'hôtel, Léon Missery, est retrouvé blessé à ses côtés. Il va donc enquêter dans cette maison où il sent une hostilité de tous, en compagnie de son fidèle Bourdeau et de Guillaume Semacgus, chirurgien de marine. Comme toujours ses investigations vont révéler des faits curieux, la victime, Marguerite Pindron, était parée de bijoux et de vêtements bien au-dessus de sa condition, auparavant elle avait menée une vie pour le moins dissolue et entretenait des relations amoureuses avec le maître d'hôtel, lequel n'était pas vraiment en odeur de sainteté... Il va révéler la présence d'un autre amant qui a laissé des traces de sang, un trafic de chandelles, la présence d'un espion anglais, des témoignages contradictoires...

Pour autant, les intrigues de cour vont bon train et chacun cherche à retrouver sa place auprès du nouveau roi. Ainsi Nicolas est-il sollicité par le Noir pour éclaircir une histoire d'épidémie de charbon qui décime les bovins et menace l'approvisionnement de la capitale. Sartine, nouveau secrétaire d'État à la Marine, dont il reste l'ami mais qui ne perd rien de ses anciennes attributions de policier, le met en garde contre le duc de Vrillières. Nicolas, souhaitant ménager ses appuis mais restant quand même un zélé serviteur de l'État et du roi va enquêter tout en tenant compte de tout ce qui lui a été dit. Cela l'amènera chez les marchands de bestiaux autant que dans la maison de filles de St Michel, un couvent où vit retirée une parente du maître d'hôtel. Il subira un attentat contre sa personne, devra également enquêter sur d'autres meurtres, connaîtra les horreurs de Bicêtre et les lieux de débauches fréquentés par des aristocrates souvent intouchables... Il découvrira que l'objet qui a tué les deux victimes ne peut-être qu'une « main d'argent », prothèse que porte le duc de Vrillière mais qu'il prétend avoir perdu...

Comme toujours, j'ai apprécié ce Paris du XVIII° siècle, les recettes de cuisine et les remarques pertinentes sur la qualité des vins autant que le suspense parcimonieusement distillé jusqu'à la fin, la pratique jubilatoire de la langue française, la richesse du vocabulaire qui transforment chaque roman de Jean-François Parot en un bon moment de lecture.
Hervé GAUTIER – Août 2011.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          40
Ce tome-ci se déroule peu de temps après le décès de Louis XV, que Nicolas respectait énormément. Alors qu'il avait une place très enviée, tant au niveau de son titre de noblesse que de sa position dans la police, il se fait mettre de côté dès l'avènement de Louis XVI. On se méfie, ici à tort mais d'autres fois à raison, de ceux qui étaient trop près de l'ancien pouvoir. Jusqu'où va la fidélité des sujets français?

Heureusement pour Nicolas, le duc de la Vrillère l'appelle au secours pour résoudre un crime commis chez lui. Nicolas réapparait donc au devant de la scène, sous l'oeil franchement réprobateur du nouveau lieutenant de police le Noir.

Il ne faudra pas longtemps à Nicolas pour appeler son fidèl lieutenant Bourdeau, et de retrouver tous ses amis tel que Semacgus ou encore Sanson. Nous découvrons aussi dans ce tome le fils naturel de Nicolas qui se nomme Louis.

Bref, toute l'aide disponible est nécessaire pour comprendre qui a bien voulu tuer une servante et blesser le maître d'hôtel. Car ce qui paraissait être un meurtre suivi d'un suicide se retrouve très rapidement être tout autre.

Les serviteurs mentent, les sentiments se croisent et se décroisent, les intérêts de chacun sont cachés. Les meurtres se succèdent et différentes affaires surviennent, imposées par le Noir pour tester son commissaire. Tirer au clair tout cet amassis de problèmes n'est pas une mince affaire. Et si à un moment donné, j'ai eu peur que l'histoire parte dans tous les sens, Parot a réussi à tout ramener au même point assez rapidement. S'il ne l'avait pas fait de manière aussi rapide, je pense que je me serais impatientée. Or, je me suis encore fait avoir par l'écriture et la manière de conter de Jean-François Parot. Je pense que quand on aime le vrai polar historique, il est impossible de résister à Nicolas et ses aventures.

Vous l'aurez compris, j'ai juste adoré!!
Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
Commenter  J’apprécie          40
5ème tome des aventures et enquêtes de Nicolas le Floch, les décors, les ambiances, les dialogues, tout est tiré au cordeau
Commenter  J’apprécie          20
Un bon roman historique qui nous fait découvrir le Paris du 18° siècle à travers une foule de détails. L'intrigue policière, qui fait intervenir de nombreux personnages est intéressante même si elle semble parfois secondaire.
Commenter  J’apprécie          20
Deux problèmes perturbent Nicolas, La mort du roi qu'il vénérait et le changement de son supérieur Hiérarchique Sartine remplacé par Le Noir. Il et mis au placard. Mais un meurtre chez le ministre de la maison du roi le remet en selle. Cadavres en séries, espionnage, complots et coups fourrés sont a l'appel .
Entrée en Scène d'Aimée de d'Arranet qui deviendra indispensable à Nicolas
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (998) Voir plus



Quiz Voir plus

PARLEZ-VOUS LE XVIIIe ? (siècle, pas arrondissement !)

Alacrité :

Bonne humeur
Humeur changeante
Mauvaise humeur

15 questions
253 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-François ParotCréer un quiz sur ce livre

{* *}