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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le 30 mai 1770 devait être une fête pour célébrer le mariage du Dauphin, Louis avec Marie-Antoinette mais les défaillances flagrantes de la sécurité confiée au prévôt des marchands ont provoqué des mouvements de foule faisant de nombreuses victimes. Parmi elles, Nicolas le Floch remarque le corps d'une jeune femme qui, après l'ouverture du corps par Samson et Semacgus, s'avére avoir été étranglée quelques jours après avoir accouché. Sartine, responsable désigné des défaillances de sécurité charge Nicolas de faire la lumière sur le nombre de morts de cette fête funeste et le commissaire breton y pose une condition, celle d'enquêter également sur le meurtre de la jeune inconnue.

Une nouvelle enquête du commissaire de police du Châtelet, secondé par le fidèle Bourdeau, dans ce qui pourrait être un crime domestique c'est à dire dans la famille, celle des Galeine, dont le chef de famille tient un négoce de fourrures, rue Royale, ” les deux castors”. Une famille que Nicolas va pouvoir observer de très près, puisque, sur ordre du roi, il doit y séjourner pour y faire toute la lumière. Des phénomènes étranges commencent à surgir, des bruits de pas dans la nuit, un indien Micmac, proche de la jeune victime s'évade, les deux soeurs du propriétaire semblent ne pas avoir l'esprit clair et la petite domestique semble possédée par le démon...
Il faut toute la sagacité et le sang-froid du jeune commissaire pour démêler le vrai du faux et surtout passer outre les apparences et les indices qui s'accumulent pour incriminer une personne en particulier, un stratagème que Nicolas le Floch va finir par démasquer.
Cette troisième aventure tient toute ses promesses avec un Nicolas le Floch qui fait un peu le point sur sa vie, neuf ans après être arrivé à Paris, toujours entouré de ses fidèles compagnons mais côtoyant ses aînés qui vieillissent ou décèdent et lui donnent la mesure de la vie qui passe.
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Troisième tome des enquêtes du commissaire Nicolas le Floch , personnage crée par Jean-François Parot, « le Fantôme de la Rue-Royale » nous renvoie à un évènement historique très précis. Nous sommes en 1770, et le jeune dauphin(le futur Louis XVI) vient d'épouser une jeune princesse autrichienne, Marie-Antoinette. A l'occasion de cet évènement, la ville de paris organise une fête qui va malheureusement dégénérer faute d'avoir sécurisé la ville. Une cohue générale va avoir lieu et les morts vont se compter par centaines. Parmi les victimes se trouve le corps d'une jeune fille qui ne semble pas avoir été victime de la panique générale mais étranglée. Nicolas le Floch va être sur l'affaire avec l'accord de son supérieur, Sartines.
Une fois l'identité de la jeune femme vérifiée, Nicolas va se rendre auprès de la famille de cette dernière. Il va vite réaliser que tous pourraient être suspects et l'enquête va s'avérer difficile. Je n'ai pu qu'admirer les talents d'enquêteur de le Floch. Il va être secondé une fois de plus par Bourdeau et par un personnage un rien énigmatique même s'il a réellement existé : Sanson, alias monsieur de Paris qui n'est rien d'autre que le bourreau de la ville.
Une fois de plus je suis sous le charme du talent de conteur de Jean-François Parot qui nous entraine avec beaucoup de talent dans cette période historique. Les personnages de fiction côtoient avec beaucoup de réalisme ceux qui ont vraiment existé. Et il faut avouer que le petit monde qui entoure Nicolas le Floch est on ne peut plus attachant.

Un petit bémol toutefois à cette histoire : j'ai eu un peu de peine à adhérer aux phénomènes surnaturels qui auront lieu à un moment dans cette histoire d'autant plus qu'aucune explication rationnelle ne viendra étayer cet incident…



Challenge Séries 2019
Challenge A travers l'histoire
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3e aventure de Nicolas le Floch. Je remercie @Jodyane pour cette pioche de Novembre 2019.

1770.
L'histoire commence avec Nicolas, venu inspecter, sans en avoir l'autorité ( conflit entre la police et les autorités de la ville), le déroulement d'un feu d'artifice sur la place Louis XV en l'honneur du mariage du Dauphin. Les festivités dégénèrent en drame et parmi la multitude de mort, le corps d'une jeune fille, visiblement étranglée.

Sommé de faire une enquête officieuse sur le déroulement de ces festivités pour identifier les manquements de la Ville qui ne doivent pas être imputés à Sartine, Nicolas le Floch entreprend une enquête officielle pour élucider le crime de cette jeune fille. Jeune fille qui est issue d'une famille bien particulière...

La narration est dans l'ensemble plaisante. J'ai plaisir de lire cette écriture XVIIIe s, d'apprendre de nouvelles expressions, de saliver vis-à-vis des recettes de cette époque et d'entrevoir la réalité politique de ce règne mal connu par moi-même. Concernant l'enquête, elle commence sur des tambours battants. Cependant, le rythme ralentit sur l'élucidation, traîne en longueur, ce que je trouve dommage. Mais les résultats restent très intéressants!

Pioche dans ma PAL novembre 2019
Challenge A travers l'histoire
Challenge le tour du scrabble en 80 jours (7e éd)
Challenge Mauvais Genres
Challenge 50 objets 2019-2020
Challenge Séries


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Troisième tome des enquêtes de Nicolas le Floch, et j'apprécie toujours autant !
Comme dans L'Énigme des Blancs-Manteaux, l'auteur soigne toujours autant la présentation : langue très soignée et reconstitution historique fidèle (on s'y croirait) sont extrêmement agréables et donnent un ton particulier à cette série de polars historiques.
Et pour ne rien gâcher, Nicolas et ses amis sont toujours amateurs de bonne cuisine, et le commissaire le Floch n'hésite pas à se renseigner sur quelques recettes, dans les gargotes qu'il fréquente avec l'inspecteur Pierre Bourdeau : cela donne quelques passages savoureux, qui donnent envie de redécouvrir certains plats de l'époque.
L'intrigue, quant à elle, est passionnante. Teintée de quelques éléments surnaturels, l'histoire tient en haleine jusqu'à la dernière page. La famille Galaine, très mystérieuse et pas très coopérative, semble plus que suspecte et chaque membre de la maisonnée paraît avoir une part de responsabilité dans les divers drames ayant secoué le logis de la rue Saint-Honoré.
Tout cela donne une enquête palpitante que l'on souhaiterait pouvoir lire d'une seule traite !
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L'auteur reprend sa recette et nous propose encore une fois un tome de qualité : description de la vie quotidienne, recette du 18ème siècle, personnages historiques...
Petit plus par rapport aux précédents opus : l'intrigue prend un tournant surnaturel avec une possession démoniaque. Parot en profite pour détailler la procédure d'exorcisme de l'époque. Très intéressant surtout que cette dimension est assez inattendue.
J'adore vraiment cette série historique.
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Mon troisième opus de la série et mon préféré à ce jour.
Incontestablement le personnage tel un bon vin arrive à maturité et ceci combiné à un contexte intéressant nous donne une histoire agréable à suivre.
On retrouve tous les personnages des romans précédents (Sartine, Bourdeaux, Sansom, etc.) dans leur rôle désormais familier et la mise en route est donc naturelle.
Il y a un aspect que j'aime beaucoup avec Nicolas le Floch, c'est ce passage par la case cuisine où le plat qui va être dégusté (ou plutôt dévoré) est expliqué dans les règles de l'art avec une vraie jubilation, cela met "l'eau à la bouche" et me donne le sourire dans ma lecture.
L'intrigue est d'un bon niveau et permet d'apprécier le contexte historique dans le quotidien de Nicolas, en famille pourrait-on dire puisque l'on retrouve les us et coutumes des épisodes précédents (jusqu'au chien de M de Noblecour qui a vieilli et est moins foufou).
Fascinante aussi cette incursion dans l'extraordinaire avec cette scène de possession qui nécessitera les talents d'un exorciste patenté.
J'ai vraiment aimé cette histoire dont il est à noter que le contexte historique de l'accident lors de la fête, causant plus d'une centaine de morts, est authentique d'un point de vue historique, ce qui me fait dire qu'en plus l'on s'instruit sur cette période de l'histoire de France.
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Le Fantôme de la rue Royale est le troisième opus des enquêtes de Nicolas le Floch, commissaire au Chatelet, sous les ordres du lieutenant général de Police.
Outre les thèmes favoris de l'auteur (recettes de cuisine de l'époque, bons mots et vie de Paris et de Versailles), ce livre permet de se pencher sur la question des anciennes croyances et de leur relation avec l'Eglise. le volet "exorcisme" est particulièrement intéressant.
Enfin, la description de la fête pour le mariage du dauphin est particulièrement instructive sur les fastes et les inégalités de l'époque.
Encore une belle aventure et un moment d'instruction réjouissants.
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Nicolas le Floch, commissaire au Châtelet, se voit confier une mission d'importance par le lieutenant général de police Sartine : enquêter sur les raisons qui ont provoqué la mort d'un millier de personnes le soir d'un feu d'artifice. Dans le même temps, le fougueux commissaire découvre qu'une jeune fille a été assassinée le soir même de la tragédie.

Pour cette troisième aventure, Jean-François Parot nous fait faire un bond dans le temps. Dix ans ont passé depuis sa seconde enquête et Nicolas n'est plus un jeune homme naïf mais un policier aguerri, diplomate et proche du Roi. J'ai été décontenancée par cette ellipse mais pas autant que par l'intervention du surnaturel à mi-parcours.

Décontenancée mais pas déçue car cette aventure est une fois de plus passionnante, les personnages prennent de l'épaisseur et l'écriture de Jean-François Parot est un régal.
La conclusion est cependant un peu trop rapide à mon goût - d'autant que je m'étais totalement fourvoyée quant à l'éventuel coupable.

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Cette histoire commence précisément le 30 mai 1770. À l'occasion du mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette, un feu d'artifice est organisé, mais une explosion imprévue et des mouvements de foule entraîneront le décès d'une bonne centaine de personnes, sans compter de nombreux blessés (un mariage qui commence bien mal !). Mais parmi les victimes est retrouvé le cadavre d'une jeune femme visiblement étranglée, avec dans la main un diamant. Nicolas le Floch, chargé par le roi Louis XV d'enquêter sur les raisons de ce drame, en profite pour faire la lumière sur le meurtre. Et ce d'autant plus que des phénomènes paranormaux sont survenus dans le foyer de la jeune femme. Et que les habitants de la maison n'ont pas l'air d'être bouleversés par son décès. L'oncle se révèle un homme faible, au bord de la ruine, la tante, seconde épouse, semble avoir l'esprit ailleurs, les soeurs du chef de famille, deux vieilles filles acariâtres, soufflent sur les braises, le fils cache son jeu, la benjamine espionne tout le monde, sans oublier la bonne Miette hantée par des crises surnaturelles, la cuisinière qui régente tout ce monde et un « sauvage » venu du nouveau monde. Et aucun n'a vraiment d'alibi valable ! Nicolas le Floch va donc mener les deux enquêtes en parallèle (voire les trois, avec les crises de la bonne), avec l'aide de sa petite équipe habituelle, son assistant Bourdeau, Sanson le bourreau de Paris et le docteur Semacgus, sans oublier son supérieur Sartine. Et devra louvoyer avec tous les pouvoirs de l'époque : royauté, église, bourgeois parisiens… Et c'est tout un monde d'avant la révolution que Jean-François Parot fait revivre de Versailles au bas-fond de la capitale. Un roman policier historique agréable, une énigme rondement menée, des personnages bien campés, et des recettes gastronomiques à découvrir au fil des pages ! Un excellent moment de détente.
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Une nouvelle aventure pour Nicolas LeFloch, jeune commissaire au Châtelet, et un nouveau mystère bien obscur.
Ce volume s' ouvre sur le début des festivités proposés par le Ville de Paris en l' honneur du mariage du futur Louis XVI, mal organisés (volontairement ou involontairement) la fête tourne au drame lorsque des feux mal tirés, un début d' incendie puis un mouvement de panique font fuir la foule amassés Place Louis XV (devenue place de la Révolution puis Place de la Concorde). Les morts sont nombreux parmi eux, une jeune fille, les premières constatations laissent à penser qu' elle a été assassinés. Mandaté par M. de Sartine pour faire tout le jour sur les négligences qui ont conduit au drame, Nicolas le Floch va se servir de l' enquête sur le meurtre de la jeune fille comme couverture.
Bien vite, c'est cette enquête qui va prendre toute la place ou presque, l'autre ne faisant que brièvement quelques apparitions rajoutant mystère et danger.
L' intrigue tissée autour du meurtre est relativement classique mais les personnages sont bien campés, le contexte historique est bien tracés. C'est avec plaisir que l' on s' immerge dans le Paris du XVIIIème siècle.
Sans dévoiler l' histoire j'ai été un petit peu déçus que l' auteur ne nous propose pas pour un des mystères une explication plus terre à terre pour un phénomène bien étrange qu' il laisse volontairement dans le flou.
Une lecture toujours aussi sympathique que je vais continuer avec plaisir.
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