AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,55

sur 497 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bel essai sur les problèmes induits par le développement des applications numériques qui captent l'attention des utilisateurs à leur insu. Des pistes de réflexion sont proposées mais elles me semblent contourner la problématique pourtant évoquée de la volonté de faire du profit de ces grands groupes que sont les GAFAM, et surtout de leurs actionnaires dont on a l'impression qu'ils n'en sont pas vraiment responsables. Pourtant le développement de ces multinationales reste fondé sur un principe essentiel : l'exploitation du vivant et des ressources matérielles quand bien même cela va à l'encontre de l'intérêt général, de l'intérêt de l'humanité. Un oubli majeur aussi autour de l'imposition à tout un chacun de ces logiques, même à leur corps défendant comme par exemple l'obligation de se connecter pour simplement gérer des problèmes administratifs et tant pis si on n'a pas l'ordinateur, le portable ou la connexion Internet.
Des propositions terminent l'essai comme sanctuariser certains lieux hors connexion, préserver des temps sans connexion, notamment pour les jeunes plus facilement victimes d'addiction, expliquer les enjeux de l'information, de l'utilisation des reseaux, de comprendre le fonctionnement des outils et la viralite de certaines pratiques, ralentir en récupérant du temps pour lire, développer des contacts humains et développer un esprit critique.

Et pour compléter un débat auquel il a participé dernièrement (30/9/19) https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/lire-ecouter-voir-qui-a-encore-du-temps-de-cerveau-disponible
Commenter  J’apprécie          10
On a l'étrange sensation d'être face à ses propres addictions... Depuis ce livre, je regarde d'un autre oeil cette industrie du loisir qui se nourrit sur mon attention...
Commenter  J’apprécie          10
Un livre qu'on devrait mettre entre toutes les mains, et qui devrait être proposé aux adolescents à l'école (qui, souvent, rechignent à lire des livres devenus trop éloignés de notre quotidien). J'avais déjà pu voir l'impact du numérique sur nos vies via le livre "La fabrique du crétin digital", et c'est saisissant. Les exemples utilisés sont très pertinents puisqu'on s'y retrouve facilement. le numérique a prit le pas sur d'autres manières de vivre : retrouver les autres, discuter, échanger. Il est tout de même porteur d'une aide qu'il ne faut pas dénigrer, mais repenser. J'ai beaucoup aimé cette lecture.
Commenter  J’apprécie          00
Très intéressant mais inquiétant.
L'auteur pose une question essentielle : sommes nous encore capable de réfléchir et de rester concentré malgré les sollicitations / notifications / incessantes reçues ?
De quelle vérité les applications sont elles capables ?







Commenter  J’apprécie          00
Nous vivons dans une société attachée au numérique. Bien qu'il y ait à cela de nombreux avantages, il y a aussi des écueils. C'est sur ces risques que l'auteur tente de nous sensibiliser dans ce livre. Il tente de démontrer comment notre attention est marchandisée sur la toile. A l'aide de théories scientifiques (parfois un petit peu compliquées), il critique et met en avant les stratégies des géants du web qui nous manipulent et nous rendent addicts à des images, des informations qui n'ont pas forcément un grand intérêt et qui sont même néfastes pour notre santé mentale. Mal utilisés, il déclare que l'internet et les réseaux sociaux, ne nous ouvre pas l'esprit mais nous conforte dans nos convictions. Il évoque également le phénomène des fake news et la démocratie partielle qu'offre internet, et bien d'autres pièges numériques.
Dans cet ouvrage Patino essaie également d'apporter quelques solutions. D'abord il nous informe, et avoir conscience de tout cela est déjà un moyen d'appréhender le net d'une manière différente. Ensuite il promeut une navigation plus autonome afin de se libérer de toute cette attention que l'on nous demande.
C'est un livre que j'ai aimé et que je vous conseille. Il est très court mais aborde bien des sujets auxquels on doit se sensibiliser, pour éviter les dangers de ce système qui fait partie intégrante de nos vies.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
C'est un miroir cruel, tendu, à nos existences connectées. Toutes ces heures passées sur nos téléphones – entre 2012 et 2016, ce temps a doublé dans la plupart des pays du monde - et cette photo, postée sur les réseaux sociaux, qui parle d'elle-même : On y voit, décrit l'auteur, « sur un quai de gare, une vingtaine de personnes, femmes, hommes, jeunes et vieux, vêtus pour le travail ou le loisir, la tête baissée vers leur smartphone, comme pétrifiés dans une position de soumission universelle ».

Dans son dernier livre, Bruno Patino, directeur éditorial d'Arte France et l'un des pionniers du numérique d'information, met les pieds dans le plat. Tels des poissons rouges, tournant dans le bocal de nos écrans, nous sommes peu à peu devenus les prisonniers plus ou moins consentants du marché de l'attention. Pour la capter, et ce le plus longtemps possible (c'est ainsi qu'elles gagnent de l'argent), les entreprises du numérique se sont inspirées des neurosciences.

La recette ? Des sollicitations permanentes, fondées sur un système de récompense aléatoire et privilégiant l'émotion, pour nous maintenir dépendants. le tout perfectionné par l'intelligence artificielle et ses milliards de données.

« Tel le poisson, écrit Bruno Patino, nous pensons découvrir un univers à chaque moment sans nous rendre compte de l'infernale répétition dans laquelle nous enferment les interfaces numériques auxquelles nous avons confié notre ressource la plus précieuse : notre temps ». Qu'elle semble lointaine, l'utopie originelle d'internet… Pourtant, l'auteur ne baisse pas les bras, proposant même un « nouvel humanisme numérique ». de quoi sortir de la servitude et retrouver les vertus du vagabondage.
Lien : https://www.la-croix.com/Sci..
Commenter  J’apprécie          00
Éclairant et alarmant essai sur les réseaux sociaux, La civilisation du poisson rouge nous apprend que notre capacité d'attention, à l'instar de celle du cyprin doré, n'excède pas neuf secondes ! Cette incapacité à se concentrer serait du à la sur-sollicitation imposée par Facebook, Twitter et autres Instagram qui de par leur façon de fonctionner nous “distrait sans cesse de la distraction par la distraction.” C'est un business model qui rend accro l'utilisateur en lui délivrant sa dose régulière de dopamine, la molécule du plaisir. En s'appuyant sur des études scientifiques, Bruno Patino retrace le processus qui nous amenés à devenir esclave de notre smartphone, qui a perverti et annihilé l'utopie d'un internet libérateur de la culture et du savoir en privilégiant l'aspect mercantile et l'arena à l'agora. Mais l'auteur, à travers notamment les mea culpa de Zuckerberg et consorts et l'établissement de règles de bonnes conduites, veut croire à un rétablissement de l'idéal originel du web. Puisse-t-il avoir raison même si l'on peut être pessimiste vu l'état du chantier…
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
Commenter  J’apprécie          00
Nous sommes sous emprise...
Reprenons le contrôle de notre vie !
Un bijou à dévorer sans appareil numérique à portée de mains
Commenter  J’apprécie          00
Lu sur reco Pascal Lenoir DirFab Gallimard. Intéressant. Essai. Introduit une grande idée : la perversion du web de partage par l'économie du "cerveau disponible"... Livre d'énarque. Reste en superficie. Voeux pieux et pas mal de blabla.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (1363) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
859 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}