La guerre est une ruse

, Ce livre nous emmènes dans les année sombre de l'Algérie dans les années 80-95. Dans ce livre on suit un agent de la DGSE, Tjed Belanzar qui va devoir enquêter sur cette Algerie prise dans une guerre civile avec les islamistes. Dans ce roman on suit aussi plusieurs personnages lié a ce pays là donc des militaires, des citoyens et des islamistes.
Des personnages attachants surtout le lieutenant Bélanzar de la DGSE qui se retrouve a mener une enquête sur un pays en pleins désordre et en plein guerre civile. L'auteur a reussi a créer un personnage sympathique et attachants et "humain" avec ses defauts.
Ce livre nous montre les méandres de la politique algérienne et ses liens avec les islamistes.
Un roman que j'ai dévorés et que je recommande car on apprend pleins de chose lié a ce pays là ainsi que la création de mouvement islamistes et des vagues d'attentats.

Un roman d'espionnage. A priori, pas ma tasse de thé. Mais il est publié aux décidément fabuleuses éditions Agullo. Comment faire l'impasse ?? On ne l'a fait pas !

Première partie d'une trilogie, « La guerre est une ruse » se déroule en Algérie, dans les années 90. Pour les gens de mon âge, il est possible que des souvenirs resurgissent, ainsi que quelques acronymes obscurs : GIA, FIS…

Après des élections dont les résultats n'ont pas eu l'heur de lui plaire, l'armée s'est emparée du pouvoir, plongeant les islamistes, vainqueurs du scrutin, dans la clandestinité et la lutte armée. Commence alors une guerre civile qui durera 10 ans et qui débordera largement des frontières Algériennes, les services de sécurités français jouant dans ce conflit une partition obscure.

Un polar géopolitique construit comme une tragédie grecque. Un combat du mal contre …le mal. Au milieu, comme toujours, des civils qui souffrent et meurent au nom d'une raison qui les dépasse, qu'elle soit d'état ou religieuse.

Les marionnettistes de l'un et l'autre camp ne maîtrisent rien. Et l'état français, qui n'est pas à un coup tordu près, ne s'en sort pas d'avantage. le chaos qui en résulte, si il est souhaité par l'armée algérienne, n'est en rien contenu et la créature djihadiste, à l'instar d'un Frankenstein, échappe à son créateur et s'en va répandre sa haine jusqu'au delà des frontières qui l'ont vu naître.

Frédéric Paulin nous offre un formidable roman noir, admirablement documenté. L'intrigue est remarquablement menée, sur les pas de Benlazar, agent franco-algérien de la DGSE. Mais ne cherchez pas l'aspect lumineux du roman du côté de ce personnage, il est aussi hors limites que les autres.

Il ne m'a fallu que quelques pages pour me laisser prendre par ce polar noir et passionnant, d'une fantastique précision. Frédéric Paulin réussi à mettre en scène toute la complexité de ce jeu de dupes sans jamais prendre partie, même si l'on devine, par la voix des personnages féminins, seules âmes à être sauvées, qu'il n'en pense pas moins.

Les éditions Agullo nous offrent ici leur première publication d'un auteur français. C'est un coup de maître !
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Qui souhaite approfondir ses connaissances sur la décennie sanglante des années 93/2002 en Algérie sera comblé.
L'auteur utilise magistralement le roman noir pour nous infiltrer dans les dédales de la grande histoire, s'appuyant sur le personnage de Tedj Benlazar français d'origine algérienne, lieutenant employé dans les services de renseignements français à Alger.

C'est le premier tome d'une trilogie.
Un livre prenant que j'ai eu du mal à lâcher.
Cela se lit bien, les évènements s'enchaînent rapidement. Il n'y a quasiment pas de temps mort.
Un petit regret quand même c'est le côté un peu mélo dramatique de certains moments de l'histoire.

Assez déçu de ce roman :(

Les personnages et les éléments de l'historie s'imbriquent bien mais beaucoup trop de lenteurs à mon goût et des passages de description qui n'apportent rien à l'histoire.

Si vous préférez des romans où vous êtes tenus en haleine à chaque fin de chapitre, ce livre n'est pas fait pour vous.

C'est un polar époustouflant, remarquable, j'oserai même le terme de chef d'oeuvre. L'auteur nous plonge en plein coeur de la guerre d'Algérie et déroule une intrigue qui nous conduira aux attentats de 1995. C'est précis et documenté historiquement. Les personnages sont d'une extrême complexité, mais pas sans faille. J'ai adoré l'intrigue qui reprend toute la complexité des relations franco algériennes, et renvoie chaque camp à ses responsabilités. Un polar d'espionnage d'une rare intelligence et d'une efficacité certaine. Un vrai coup de maître et je vais me plonger rapidement dans les deux autres opus.

La guerre est une ruse de Frédéric Paulin
Après avoir découvert par hasard cet auteur de roman noir Frédéric Paulin avec son livre la Fabrique de la terreur et apprenant que celui-ci était le tome un d'une trilogie de cet auteur j'ai souhaité repartir à la découverte de cet auteur en reprenant le cours de ces romans, par la lecture de la guerre est une ruse. al Harb Khoudaa demande Mohamed Merah à un agent de la DCRI, le 22 mars 2012 lors du siège de son appartement. Ca veut dire, la guerre est une ruse.
Ce roman commence en 1992 en Algérie par l'armée qui organise un putsch afin d'empêcher les islamistes du FIS qui viennent de remporter les élections législatives, d'arriver au pouvoir. Les généraux janviéristes sont prêts à tout pour conserver le pouvoir et c'est dans un contexte de guerre civile qu'apparaît un groupe terroriste djihadiste le Gia. Tout au long de ce roman particulièrement bien documenté l'on va suivre chronologiquement des faits, qui sans nul doute résonneront à vos oreilles de lecteurs, entre-mêlant des personnages crées par Frédéric Paulin avec d'autre connu comme Khaled Kelkal responsable des attentats en France en 1995 ce qui nous permet à nous lecteur d'être toujours en prise avec l'actualité de ces années sombres.
Nous rencontrons le Lieutenant Tedj Benlazar agent Français de la DGSE, qui a bien du mal à faire remonter à la Caserne Mortier ses informations alors qu'il est détaché aux vues de ces origines Algériennes sur le sol Algérien, chargé de surveiller le Département du renseignement et de la sécurité, les responsables des services secrets Algériens. Mais aussi le Général Toufik, un officier traitant le Commandant Rémy de Bellevue , Raouf Bougachiche, Khaldoun Belloumi en autres.
C'est alors qu'il découvre l'implication des généraux au pouvoir et leurs services secrets dans des projets d'attentats en collusion avec le GIA et la volonté de ceux-ci d'exporter avec leurs soutiens le terrorisme Islamiste en France, alors qu'il assiste à l'interrogatoire musclé d'un terroriste . Les massacres quotidiens de la population Algérienne sont ils l'oeuvre des uns ou des autres ? Qui instrumente qui ? Lors de ces investigations le Lieutenant Tedj Benlazar va mettre en lumière la présence de camp de rétention et de torture comme celui d'Ain M'guel dans le Sud de l'Algérie. Tortures, enlèvements, meurtres de masse, exactions diverses sont décrits par l'auteur dans différents chapitres. Frédéric Paulin, dans cet ouvrage relit tout ces événements décrits aux étaient réactions politiques de la France et de l''Algérie du fait de ses observations fines.
Bien que ce soit un roman, l'on ne reste pas insensible aux meurtres commis sur des innocents qualifiés de coupables désignés . Frédéric Paulin dans La Guerre est une ruse nous rappelle à nous souvenir de ce qu'a été la sale guerre il y a trente ans, qui par le fait d'un gouvernement Algérien a livré son pays au terrorisme islamiste et l'a exporté de fait le 11 juillet 1995 en France et qui selon cet auteur aura amené plus tard le 11 septembre 2001 puis le 13 novembre 2015.
Un livre choc qui ouvre la trilogie de Frédéric Paulin, suivi de Prémices de la chute et Fabrique de la terreur. Une oeuvre ambitieuse essentielle pour ceux qui veulent de replonger avec ce roman noir dans cette période. Bien à vous.

Un polar qui ouvre les yeux sur les années de plomb en Algérie, qui reste cruellement d'actualité en ces temps d'attentats islamistes et à un moment où il semble ben que la société algérienne a été bien plus islamisée qu'on ne pouvait même le craindre au pire des moments. Kamel Daoud explique, dans un article récent, que tout le système éducatif a été imbibé sournoisement par les conceptions idéologiques et religieuses qui dans les années nonante étaient promues par la pure violence et que sans doute le résultat est pire encore car cette démarche écrit l'avenir, un avenir bien sombre. Réflexion intéressante sur les liens morbides entre le pouvoir et le GIA, sur les manipulations des janviersites prêts à tout pour occuper le pouvoir, et même à composer secrètement avec leurs pires ennemis. Et cruel portrait des services français qui ne comprennent rien, qui courent comme des poulets sans tête, qui ne maîtrisent rien. Bref, un roman policier qui fait réfléchir.

L'action du roman se situe au début des années 1990 en Algérie. Suite à des manifestations populaires et étudiantes contre le pouvoir issu du FLN. Des élections sont organisées, Les islamistes du FIS arrivent en tête. Les militaires prennent le pouvoir pour empêcher la constitution d'une république islamiste.
Tedj Benlazar est agent de la DGSE en poste à Alger, le pays bascule dans la guerre civile. Pour contrer le FIS et le décrédibiliser aux yeux de la population, les services secrets militaires créent et noyaute le GIA. Il s'agit de faire monter la terreur, d'obliger la France à soutenir le régime militaire. La manipulation vise entre autre à exporter la guerre à Paris.
le roman est bien écrit, il montre parfaitement les collusions et les manipulations politiques. le contexte est très bien analysé, les personnages sont complexes. Malgré tout, je me suis ennuyé à la lecture, c'est difficile à suivre car les personnages sont nombreux, le rythme est lent et finalement les motivations de chacun ne sont pas toujours limpides.
Roman ambitieux mais qui m'a laissé sur la touche.

La mécanique complexe de l'Algérie post coloniale jusqu'aux attentats de Paris fin des années 90. Pas facile d'y entrer mais ce livre rend vite son jus, avec ses personnages biens campés errants parfois dans ce sac de noeuds.