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4,13

sur 568 notes
Très bon roman jeunesse, accessible à tout âge.
L'intrigue est recherchée et poussée.
Roman parlant d'un futur où le désert est infini et où les arbres manquent. Ce livre sensibilise au fait de prendre soins de la nature, et des arbres plus particulièrement.
C'est un livre qui est assez reposant à lire, dans lequel on s'attarde sur des petits éléments de la nature, tel que les fourmis.
À lire
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Je n 'ai pas aimé du fait qu'il y avait trop de détails que je ne trouvais pas forcément importants. Cela rendait l'histoire plus compliquée à comprendre. Par contre, je l 'ai trouvée intrigante car on se demandait si Samaa allait mourir. Il y avait beaucoup de mots compliqués. Je trouve que le livre est tout de même une belle découverte car j 'ai appris du nouveau vocabulaire et j 'ai découvert un nouveau type
d' histoire.
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Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko est un roman d'anticipation mettant en scène Samaa, 12 ans, vivant dans un monde où le sable a tout recouvert. Nous la suivons dans sa découverte de la vie animale et végétale, dans un monde où les ressources se font si rares.
J'ai ADORÉ ce roman (vous auriez pu le deviner aux 5 étoiles quand même). C'est une ode au monde du vivant. Marie Pavlenko, par ce récit, nous incite à prendre conscience de la beauté qui nous entoure, de la chance que nous avons de vivre dans un environnement si riche. Pour ce faire, elle use de sa meilleure plume, en nous embarquant au rythme de ses phrases et en maîtrisant une tension narrative tout au long du récit.
Très contemplatif et introspectif, ce roman ne déborde pas d'action. Cependant, il pousse à l'action.
Un vrai coup de coeur !
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C'est un roman puissant, qui m'a touché car il traite subtilement d'un thème important, l'écologie, face à notre société aujourd'hui. Marie Pavlenko nous y décrit un univers dystopique au niveau environnemental, en nous obligeant à réfléchir à nos actes quotidiens. Cependant, il y a une certaine légèreté et un côté poétique qui m'ont beaucoup plu. C'est un livre où il y a de l'aventure, que j'ai trouvé captivant car il explore une dimension temporelle intéressante : l'héroïne prend conscience du temps qui passe petit à petit. Elle évolue donc en conséquence au fur et à mesure de l'histoire, où elle découvre l'importance de la nature et ce qu'elle nous apporte. J'ai apprécié que l'on puisse facilement s'identifier à l'héroïne, Samaa, grâce à un point de vue interne. de plus, j'ai aimé la manière dont l'autrice décrit le désert. On sent que c'est un élément qu'elle connaît, puisqu'elle a vécu en Jordanie. Il y a là-bas un désert appelé désert du Wadi Rum, où vivent les Bédouins. Marie Pavlenko est également engagée dans des associations de protection de la nature.
En conclusion, c'est un livre passionnant dont on ressort changé. J'ai apprécié la morale écologique (il faut protéger les arbres) qui est valable pour nous, aujourd'hui, mais qui le sera encore dans 10 ans.
Je conseille ce livre à ceux qui aiment la nature, la science-fiction et les livres poétique.
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La jeune Samaa vit dans le désert avec sa tribu. Les hommes sont ou chasseurs ou négociants. Mais il ne chassent pas et ne négocient pas les animaux, il n'y en a plus dans le désert. Seule l'Ancienne en parle encore, mais il est évident qu'elle est complètement folle. Non, ce que les hommes chassent pendant des jours pour les négocier ensuite dans la ville immense, ce sont des arbres. Samaa voudrait bien les accompagner aussi, mais elle n'a pas le droit. Elle est trop jeune, et de toute façon, c'est une fille. Alors elle les suit en cachette et finit par se perdre dans le désert.
Ce court récit est à la fois initiatique, contemplatif, et surtout, révélateur de notre lien à la nature. Puisse-t-il être inspirant pour ses lecteurs, que je souhaite nombreux, et peut-être qu'un jour, le désert disparaîtra...
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Quand le désert avance, c'est la vie qui s'en va
Et c'est notre souffrance qui coule entre nos doigts
Dans ces dunes immenses qui donc y survivra ?

Assurément la désobéissante et dégourdie Samaa, 12 ans, fille de chasseur.
Tu dois rester au campement dans le cercle des femmes, les bêtes rodent.
Chasseuse tu voudras, chasseuse tu seras.
Le « bohis » se découvre dans des trous immenses après des lunes de marche.
Brusquement, tu comprendras « l'ancienne ». le peu d'arbres survivants ne peuvent être abattus, même pour leur « bohis » qui permet à la tribu de survivre.
Et surement le désert disparaitra…

Avec cette dystopie estampillée « roman jeunesse », Marie Pavlenko avertit que lorsque tu es dans le désert depuis trop longtemps, tu t'demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu'on veut te faire jouer les yeux bandés.
Sans doute à la folie des hommes, « Un géant qui nous aurait abandonné en laissant ses poubelles derrière lui. »

Quand il ne restera plus rien, « lire faisait naitre des choses qui n'était pas là. »
Mais il subsistera toujours une petite graine...



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J'ai entendu parler de cette autrice par @quefontmesmains. Ayant un crédit audible, j'en ai profité pour télécharger le premier ouvrage que j'ai trouvé, sans lire le résumé.

Je me suis donc laissée porter par le récit, sans aucun à priori, et j'ai été conquise ! Je ne m'attendais pas du tout à ce genre (dystopie). Je ne savais pas non plus que c'était un roman jeunesse.

Bref, j'ai adoré le thème principal de l'écologie. Ce livre est avant tout une belle réflexion sur le comportement humain et sa facilité à scier la branche sur laquelle nous sommes assis.

Samaa est une héroïne comme on les aime : forte, courageuse, faisant fi des traditions et qui veut avant tout atteindre ses rêves (quitte à se mettre en danger).

J'ai tout aimé dans ce livre, que ce soit la plume de Marie Pavlenko, le thème ou l'histoire.

Je recommande ce livre à tous, aux jeunes bien sûr, mais aussi aux moins jeunes et vais de ce pas le glisser entre les mains de ma fille de 13 ans.
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Que dire enfin, ce livre est tellement plein d'émotions!! J'ai été vraiment ébahie par la qualité de la rédaction, c'est un livre qui m'a profondément touchée et je suis reconnaissante au réseau de lecture de mon cours de français ainsi qu'à l'auteur. L'histoire de Samaa, est... Incroyable, digne d'une femme qui sait ce qu'elle veut dans la vie, et qui est prête à tout risquer pour défendre SA thèse coûte que coûte. Je ne sais que dire tellement ce livre est pertinent, tant il regorge de tout un tas de sentiments divers... Ce roman vient définitivement de rentrer dans mon top des meilleurs livres !
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J'ai beaucoup aimé ce livre ! Il se lit tout seul et on est très vite happé par l'histoire ! Cela fait aussi réfléchir au fait qu'il est effectivement possible que dans plusieurs années la Terre devienne un désert si nous continuons de couper des arbres... Je vous conseille vraiment ce livre car c'est un véritable coup de coeur ! Je l'ai trouvé tellement touchant et j'ai été tellement impressionné par le courage de Samaa, l'héroïne.
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Samaa vit dans le désert avec une tribu nomade qui traque les derniers arbres pour les abattre et en vendre le bois en ville. Un jour, elle décide de suivre les chasseurs Solas, Kalo et Gwarn partis en quête d'un nouvel arbre à abattre. Cependant, dans le désert, elle les perd et se retrouve seule. Attaquée par une bête sauvage, elle chute dans une trouée et elle se retrouve au pied d'un arbre, la cheville foulée ; elle va apprendre dans cette immobilisation forcée à observer la nature.

Marie Pavlenko est née en 1974 à Lille. Après un master de lettres modernes à l'université Sorbonne-Nouvelle, elle poursuit ses études à l'école supérieure de journalisme de Lille. Après un séjour d'une année en Jordanie, elle s'installe à Paris et exerce le métier de journaliste pendant quinze années. En 2009, elle commence à écrire dans le genre de la fantasy qu'elle affectionne depuis toujours et elle publie ainsi la série le livre de Saskia en 2011 (Le Réveil, L'Épreuve puis Enkidare) puis La fille-sortilège en 2013 chez le Pré aux Clercs dans la collection Pandore - prix Elbakin 2013 du meilleur roman fantasy pour la jeunesse et enfin la série Marjane en 2015 (La Crypte puis le Serment) chez PKJ.
En 2019, elle enchaîne les romans adolescents chez Flammarion, Je suis ton soleil en 2017, Un si petit oiseau en 2019 - prix Babelio du meilleur roman Jeune adulte et prix 15/17 à la foire du livre de Brive, Et le désert disparaîtra en 2020 - grand prix de la Société des gens de lettres du roman pour la jeunesse et prix Libbylit délivré par l'International Board on Books for Young People dans la catégorie roman adolescent -, Un été avec Albert en 2021.
Elle publie aussi les séries Zombies zarbis avec Carole Trebor chez Flammarion (Panique au cimetière ! puis Rien ne va plus ! puis Un pour tous, tous pour eux !).
Elle a aussi publié deux romans en littérature générale, La mort est une femme comme les autres chez Pygmalion en 2015 et Bientôt minuit chez Flammarion en 2021.
Marie Pavlenko vit entre la région parisienne et les montagnes cévenoles. Elle compose depuis plus de dix ans une oeuvre originale, pour tous les publics et sous une diversité de formes, où s'articulent les thèmes de la métamorphose, de l'altérité, des liens tissés avec le vivant. Drôles, foutraques, poétiques ou tragiques, ses textes sont marqués par son engagement pour les droits des femmes et de la nature sauvage, et mettent en scène des personnages en marge, fragiles, obstinés, résilients.
Saluée par de nombreuses distinctions, dont le Grand prix de la Société des gens de lettres en 2020, Marie Pavlenko est traduite dans une quinzaine de langues.” source : Marie Pavlenko

Ce roman dystopique décrit un monde aride dans lequel le désert a conquis tout le territoire. La vie est devenue totalement artificielle, la nourriture se compose de barres protéinées, l'eau est devenue une production gélifiée et il faut régulièrement respirer à une bouteille d'oxygène pour survivre. L'héroïne vit dans une tribu nomade et elle semble croire à tous les préceptes de sa communauté quand bien même une vieille femme a gardé le souvenir du monde d'avant. Évidemment, l'héroïne, dans son périple initiatique, va devoir apprendre à forger ses propres connaissances, remettre en cause l'éducation qu'elle a reçue et s'opposer à sa communauté pour sauver à son échelle son monde.
Marie Pavlenko nous livre une fable écologique sous une forme de robinsonnade poétique. Tout le roman se déroule dans une trouée dans laquelle l'héroïne vit seule au pied d'un arbre. Elle apprend à découvrir le monde par une observation patiente et attentive.
La langue est sèche, loin des récits habituels de Marie Pavlenko, ancrés dans le monde contemporain. Les phrases sont courtes, emportées, se succèdent les unes aux autres sans lien. Il y a un rythme rapide, comme une urgence à dire et à lire puisque le récit est mis en abyme, c'est le livre lu par un garçon à sa communauté qui, aujourd'hui, sauve les arbres.
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