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Critique de TerrainsVagues


Et voila que ça recommence… Un titre, une couverture et je fonce tête baissée.
Pourtant j'ai bien vu que l'auteur est Patrick Pécherot, que c'est un « roman tendre et pudique » et blablabla et on peut me dire tout ce qu'on veut, j'ai encore bloqué sur la couverture et cette photo de Xavier Grall. J'ai encore fait l'histoire avant d'avoir le livre avec ce titre mi « Le cheval couché » mi « Les vents m'ont dit ». Encore une fois je sais que j'ai demandé un livre de Patrick Pécherot à « Masse critique » mais j'attends de l'inédit de Xavier Grall… Incurable je suis !!!

Forcément, vous vous doutez bien qu'à réception du bouquin… la déception est grande. Dès les premières pages, je fais déjà un billet à charge. du Grall, y en a mais bon… Je ne vois que quelques banalités dans des dialogues insipides entre Xavier et Françoise, sa femme, du genre « passe moi le sel ». « Un roman tendre et pudique », ça va être long la lecture. On m'a « vendu » des témoignages sur les atrocités commises par la france pendant la guerre d'Algérie et je me retrouve à la table des Grall à humer la bonne odeur de crêpes en compagnie de toute la famille et à parler de la pluie et du beau temps. La digestion va être difficile…
Finalement, je vais digérer ma bêtise et peu à peu me mettre dans le bouquin. Revenir en arrière avec un regard dépollué de tout a priori négatif.

Oui du Grall y en a dans « A cheval sur le vent » et du bon dans les citations qui accompagnent ce roman. Malgré tout en fin de lecture il me reste un goût de je ne sais quoi.
Bien sur Patrick Pécherot donne quelques clés pour comprendre Grall. Peut être que sa soumission à l'armée dans sa jeunesse est mère de son insoumission à « Paris ». Sa culpabilité de n'avoir pas eu le cran de dire non le ronge au point de faire un livre qui témoigne des horreurs faites par son pays, la France, en donnant la parole à des anonymes revenus d'Algérie qui racontent leur guerre.
Ces témoignages sont en fait les réponses à une enquête de « La vie catholique », journal pour lequel travaille Grall et donneront naissance à « La génération du Djebel » publié en 1962.

J'ai tardé à faire ce billet car toujours ce goût de trop peu, ce goût d'inachevé. Les choses sont dites, l'essentiel est là dans « A cheval sur le vent » mais je reste avec cette impression de tiède, de trop « propre ».

Merci à Babelio et aux Editions Bruno Doucey pour l'envoi de ce titre pour « Masse critique ».
Si quelqu'un veut se faire une idée et un billet sur ce titre (car le mien n'est pas très vendeur), une adresse en mp et « A cheval sur le vent » viendra se fondre dans votre pal.
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