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3,16

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
comme Clavie je me suis ennuyée malgré quelques rebondissements enchevêtrés
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Voici le deuxième livre que je lis grâce à l'opération Masse Critique de Babelio.

Le roman de Péju est impeccable : une écriture extrêmement soignée, qui m'a un peu désorientée au sortir de deux polars islandais ! Une histoire haletante, des personnages complexes…

Marc Travenne, le narrateur, dessinateur qui a fondé une petite entreprise d'emballages de luxe avec un ami mort depuis peu, laisse un beau jour tout tomber. Séparé depuis longtemps de sa famille dont il ne s'est jamais réellement préoccupé, harcelé par téléphone par une mère dont il ne se soucie pas autant que nécessaire, toujours entre deux avions, propriétaire d'une maison où ses biens personnels sont empaquetés, il n'a guère de refuge. Il prend donc la route et s'enterre au fond d'un refuge de montagne ardéchois, dans le vent et le froid. Un jour, une jeune randonneuse y fait escale au cours d'un long et étrange périple le long de la « diagonale du vide » qui court des Landes aux Ardennes ; belle, mystérieuse à souhait, animée d'une énergie inébranlable, elle est à ce point fascinante que le narrateur se lance à sa poursuite.

Ajoutons à cela qu'il va renouer avec une ancienne maitresse qui a vécu le 11 septembre à Manhattan et se meurt d'un cancer, suite – croit-elle – à une sorte de pacte passé avec un obscur démon pour retrouver son fils vivant…

Bref, l'histoire est dense, le parcours du narrateur – initiatique malgré son âge – rempli de rebondissements même si certains un peu téléphonés… Tout pour me plaire a priori. Et pourtant, même si j'ai lu le roman sans déplaisir, je n'y ai pas trouvé ce que me faisait espérer un souvenir de la petite Chartreuse. La sauce n'a pas tout à fait pris : dès le début de ma lecture, j'ai ressenti une impression de fabriqué que la suite du roman n'est pas parvenue à dissiper entièrement.

Je n'ai pas pu adhérer complètement à l'accumulation de péripéties ni à la personnalité du narrateur, un peu trop raconté « du dehors » quoique dans un roman à la première personne.

Bref, un roman qui s'est laissé lire mais qui n'a pas répondu à mes attentes, peut-être par ailleurs excessives ! Je pense aussi que mon état d'esprit actuel a influencé ma lecture et que je suis, pour le moment, un peu trop exigeante…
Lien : http://artetlitterature.blog..
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Bien écrit, pas inintéressant mais beaucoup trop de thèmes qui auraient mérité à eux seuls un gros livre ou une analyse plus fouillée et fine. Je ne comprends pas l'idée de Péju dans ce roman, je trouve que sa tentative ne fait pas un ensemble.
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C'est quasiment sur un coup de tête, une décision aussi brutale qu'inattendue, que Marc Travenne en plein aéroport et sur le point d'embarquer pour l'Extrême Orient, décide de tout laisser tomber, sa société en pleine expansion, « Travenne & Wolf », son métier de designer, sa vie en somme.
Mais le déclic, le véritable déclic est ailleurs, dans le départ prématuré et violent de Wolf, son meilleur ami et associé. Alors il part, prend sa voiture et roule, parcourt des centaines de kilomètres pour s'arrêter finalement dans un coin retiré, perdu, quelque part en Ardèche. D'Ardèche en Afghanistan, en passant par New York, les paysages se dessinent, omniprésents, importants, vecteurs de poésie, de vérités et d'insondables cruautés.

Très bien écrit notamment les passages concernant l'Afghanistan, mais je trouve la fin un peu trop prévisible notamment tout ce qui entoure le personnage d'Irène, ancienne maîtresse de Travenne qui revient des années après atteinte d'un cancer foudroyant et lui annonçant sa soudaine paternité. Une annonce repoussée jusqu'aux dernières pages et qui pourtant était plus que sous-entendu. Pour aller jusqu'au bout, on pourrait même dire que toute cette partie n'est pas vraiment nécessaire et qu'elle s'imbrique plutôt mal avec le reste du récit.

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Après la mort de son associé, Marc Travenne a décidé de tout laisser tomber, de liquider son entreprise et de partir s'isoler dans un coin reculé. Il a choisi de s'arrêter dans ce que les géographes appellent la diagonale du vide, une bande de terre très peu peuplée qui traverse la France des Landes à la Meuse. Il va y faire la connaissance d'une randonneuse qui sera enlevée quelque jours plus tard sous ses yeux. Il n'aura alors de cesse de savoir qui elle est et de la retrouver.Ce monsieur Travenne est passablement égocentrique ce qui ne rend pas son personnage vraiment sympathique. D'autre part, le récit ne m'a pas toujours paru crédible. Je n'ai pas réussi à adhérer réellement à l'histoire.
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Un roman qui, du premier abord, m'a paru très prometteur, mais qui m'a déçu par la suite. En lisant les premières pages, je m'attendais à autre chose. Dommage...
Lien : http://leslecturesdeclarinet..
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