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Citations sur L'Enfer pour aube, tome 2 : Paris rouge (14)

- Je suis un mal nécessaire et peu importe le moyen de mes actions pourvu qu'on ait la terreur.
- La violence est l'arme du faible
- Non, parce que cette violence là, si elle était le fait du prince, vous la valideriez sans hésiter. Mais si elle vient du peuple, elle ne peut être qu'illégitime n'est-ce pas?
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La violence est l’arme du faible.
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Les idéaux ne durent qu’un temps. Ce sont des illusions qui vacillent au moindre danger et à la première corruption…
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Je suis la Commune, inspecteur ! Je suis toutes ces femmes, ces hommes, ces enfants qu’on piétinés parce qu’ils voulaient avoir une vie décente, un travail décent. Je suis la cariatide, la violente et furieuse cariatide sur laquelle se sont engraissés les nantis, qui eux aussi vont expier leurs crimes. Et à mon tour, je leur offrirai une croix de gloire et de feu ! Le temps des martyrs est venu.
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Vous vous trompez, inspecteur, la Commune n’a pas commencé il y a trente ans, elle a toujours existé. Appelez-la comme vous voulez, Commune, révolte, révolution ! Mais elle revient. À chaque fois que le peuple, las de se faire servir une double ration de misère, prend conscience de sa servitude. Je suis un mal nécessaire, et peu importe le moyen de mes actions pourvu qu’on ait la terreur. Cette violence-là si elle était le fait du prince, vous la valideriez sans hésiter. Mais si elle vient du peuple, elle ne peut être qu’illégitime. Vous êtes un policier, vous êtes le bras armé d’un ordre politique et social qui est incapable de se remettre en cause… À moins qu’on l’y contraigne.
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Avez-vous déjà vu une idée, inspecteur ? Eh bien, regardez-moi, je suis l’idée de la violence nécessaire, pour qu’aucun crime ne reste impuni.
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Il y a des morts accidentelles dans toutes les guerres ! Ceux qui pleurent aujourd’hui s’indignaient moins il y a trente ans quand on fusillait des enfants devant l’école militaire, ou quand on fracassait les crânes des blessés de Saint-Sulpice ! La compassion ? Quand ils sont rentrés dans Paris, en mai, il y avait un concert pour les veuves et les orphelins de la Commune. Mon père nous avait soulevées, ma sœur et moi, et nous faisait tourner au son de l’accordéon. Les hommes avaient mis leur belle chemise, les femmes leur toilette de printemps. Les plus vieux, eux, cherchaient un peu de fraîcheur sous les ombrages de Tuileries. C’est la dernière fois que j’ai vu mon père heureux. Personne n’a prêté attention au bruit du canon. Nous avons cru que ça faisait partie de la fête… Les portes étaient grandes ouvertes. À la faveur de l’obscurité, le poison versaillais s’est lentement instillé dans le corps de la Commune, heure par heure, soldat par soldat, canon par canon. Il s’est insinué par les plaies de Saint-Cloud, de la Muette, d’Auteuil, coulant dans les rues, les artères, et immolant, ici le fédéré, là la mère et son enfant. Versailles égorgeait Paris, et Paris traînassait. Le sursaut des insurgés a duré sept jours, jusqu’à ce que nous soyons séparés dans les catacombes… Jusqu’à ce qu’ils fusillent ton frère Hervé, Nolwenn et Gaëlle… T’en souviens-tu ? Est-ce que tu sais qu’après les avoir fusillés, ils les ont achevés à coup de baïonnette ? La compassion ? Je ne sais pas ce que c’est.
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Lorsque dans la fraîcheur d’un mois de mai, nous fûmes hachés par les canons et percés par les baïonnettes, nous savions que la mort n’avait rien de définitif. Aucune défaite n’est vaine ; nous fûmes de la Chute et c’est là notre triomphe.
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Mais le brasier de notre colère ne fut pas une simple lueur dans les ténèbres ; dans la fraîcheur de ce mois de mai, l’aube se levait sur un enfer de violence, annonciateur d’une promesse naissante… Celle qui affirme que personne ne naît esclave et que chaque homme porte en lui le germe de sa liberté.
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C’est la pire engeance que nous avons ici, à Satory… Tout ce qu’il y a de plus bas et de plus vil dans la race humaine. Ne les plaignez pas ! Ils sont ici chez eux, dans la fange et les bas-fonds qui les ont vus naître.si je pouvais, je percerais moi-même à la baïonnette, un par un, ces anarchistes, égorgeurs de prêtres, ces pétroleurs qui ont fait de Paris un enfer…
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