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Citations sur À peine libéré (10)

Quand Antonius repensait à toutes les erreurs qu'ils avaient commises le jour du braquage, celle de porter des sweats à capuche était sans doute en haut de la liste. Avec une température de trente-deux degrés, quatre hommes en épais hoodie noir ne pouvaient pas passer inaperçus.
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Il n'aimait pas les liseuses non plus. Pour lui, les livres étaient comme des tableaux de musée. Des œuvres d'art. Rien ne valait la sensation de tenir l'objet entre ses mains et de parcourir les mots sur une page. Ça lui faisait « voir » ce qu'il lisait. C'était sa manière de rêver.
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Il aurait aussi pu écouter des livres audio, mais il s'aperçut que ça ne lui plaisait pas. Il n'aimait pas les liseuses non plus. Pour lui, les livres étaient comme des tableaux de musée. Des oeuvres d'art. Rien ne valait la sensation de tenir l'objet entre ses mains et de parcourir les mots sur une page.
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Mickaël ferma les yeux. Quand il lisait, il n'était plus en cage. Il n'y avait plus de serrure à sa porte, plus l'odeur nauséabonde des toilettes à côté de son lit, plus de pets dans le sommeil de son sale con de codétenu, plus de cris d'hommes dans le couloir. Plus de gardiens lui disant ce qu'il pouvait faire ou ne pouvait pas faire. Il n'avait plus déçu sa mère. Il ne risquait plus cinq ans de réclusion dans une prison fédérale...
Quand il lisait, la porte de sa cellule était ouverte. Il pouvait la franchir sans entraves. Il pouvait parcourir ces collines sous le vaste ciel bleu. Respirer l'air frais autour de lui. Voir les ombres passer sur les arbres. Quand il lisait, il s'évadait. Il était libre.
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"Elle avait choisi des souris et des hommes pour ce groupe particulier de détenu issu du quartier littéraire. C'était un récit littéraire, bien raconté, et son symbolisme manifeste le rendait facile à enseigner."
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C'étaient les conventions conjugales qui lui donnaient à réfléchir. La progression et les étapes prévues. Cérémonie de noces, achat de maison, enfants, leur départ à l'université, le nid vide, retraite, mort. Cette suite d'étapes représentait un ennui mortel quand elle y pensait.
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Quand il lisait, la porte de sa cellule était ouverte. Il pouvait la franchir sans entraves. Il pouvait parcourir ces collines sous le vaste ciel bleu. Respirer l'air frais autour de lui. Voir les ombres passer sous les arbres. Quand il lisait, il s'évadait. Il était libre.
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Elle prit un roman sur le chariot. C’était un polar de Wallace Stroby sur une voleuse professionnelle, Crissa Stone.
- Essayez celui-ci. La protagoniste est une femme. L’auteur est un homme, mais il crée des personnages féminins qui sonnent juste.
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Michael se sentait plein d’optimisme. Il allait commencer un nouveau boulot. Sa vie serait différente, cette fois-ci, parce qu’il en avait décidé ainsi. Il devait se rappeler qu’aller travailler tous les jours, garder la tête basse, c’était comme ça que la plupart des gens s’en sortaient. Petit à petit. Inutile de désirer des choses qu’il ne pouvait pas se permettre d’avoir. Il n’y avait pas de moyen honnête de les acquérir.
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Le club d’Anna, moins scolaire, ne proposait pas d’écriture et se consacrait uniquement à l’appréciation des livres. Elle ne nourrissait pas l’illusion de produire un effet positif sur la vie des détenus en tant que groupe. Mais elle n’était pas sûre du contraire non plus. Elle espérait toucher quelqu’un. Peut-être une seule personne. Comme tant d’enseignants et de conseillers, elle devait se contenter de maigres victoires individuelles.
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