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Pour donner un grand coup de pompe dans les idéologies, les croyances et l'histoire, qui c'est qu'on appelle?
SOS Fantômes vous me direz? Perdu! Cette fois-ci c'est à George Pendle qu'il faut s'adresser.
Ce jeune écrivain anglais, ayant toujours mené une vie équilibrée, se prend de passion pour les histoires tristes et les épreuves d'autrui. Autant vous dire qu'il ne manque pas de candidats, jusqu'au jour ou il va rencontrer Monsieur La Mort en personne (et oui, La Mort est de sexe masculin) qui décide de vider son sac sur la Création, et croyez moi, sa confession vaut le détour...
Fils de Satan et du Péché, il va nous raconter les dessous du monde depuis qu'il est monde. de son enfance en Enfer, son séjour dans le Jardin d'Eden ou il découvrira son but dans la vie, et son rôle à travers l'histoire, c'est entre sourire et fous rires que j'ai dévoré ce livre.
Pour tout dire, cet ouvrage est une véritable thérapie contre la morosité, pourtant son sujet est mortel (sans mauvais jeu de mots) mais on ne s'ennuie pas une seule seconde. A chaque page on est confrontés à une surprise de taille.
Le tout est bien construit, parfaitement rédigé et documenté. Cette lecture est un vrai bonheur, un pur moment de détente sans se prendre la tête.
Encore un coup de coeur littéraire. Je le conseille à tout ceux qui veulent se prendre un sacré fou-rire. A lire!
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Vous pensiez que la Mort n'avait pas d'états d'âme ? Qu'elle fauchait la vie de millions d'anonymes avec indifférence, respectant un ordre préétabli ? Alors détrompez-vous car il n'en est rien… Dans son autobiographie exclusive, la Mort vous dira tout !

Sans tabous, sans tromperies, elle, ou plutôt il (car contrairement aux idées reçues, la Mort appartient au sexe fort…) nous raconte son enfance difficile en Enfer. La difficulté à s'intégrer et à trouver sa voie quand on a pour père le célèbre Satan et pour mère l'incarnation du Péché… Il nous décrit son arrivée sur Terre à l'aube de la création, sa rencontre avec Adam et Eve, sa relation étrange avec Dieu et la naissance de sa vocation. Mais son contact rapproché avec l'humanité va faire naître en lui des sentiments et modifier peu à peu son rapport avec la Vie… La Mort va alors faire l'expérience du bonheur, de l'amour, mais aussi de la douleur et de la dépression. Découvrez vite le récit d'un destin hors du commun, qui ne connaîtra jamais le repos éternel…

Que dire, sinon que j'ai passé un très très bon moment en compagnie de cette incarnation à la fois terrifiante et fascinante ! Elle revisite et réinterprète avec sa propre vision des choses chaque élément de notre Histoire, de la création de la Terre, en passant par la préhistoire, l'antiquité et jusqu'à la seconde guerre mondiale, nous livrant sans retenue les réalités qui se cachent derrière nos représentations fantasmées de l'Enfer et du Paradis. Avec elle, Dieu n'est plus qu'un créateur égocentrique, à tendance schizophrène, Jésus un fils à papa mal élevé et capricieux, l'ange Gabriel un ambitieux tyrannique et extrémiste, Adam et Eve des snobinards méprisants, bref, vous l'aurez compris, quand la Mort témoigne, chacun en prend pour son grade !

Avec « Autobiographie de la Mort », George Pendle se place en biographe terrorisé mais néanmoins talentueux et nous offre un témoignage complètement déjanté et franchement drôle ! le ton est enlevé, truculent et plein de dérision et ne laisse aucune place à l'ennui. Les confidences sont croustillantes et le lecteur en redemande ! Un vrai régal et un pur moment de détente ! Merci aux internautes et à leurs avis convaincants, sans lesquels je n'aurais jamais pu faire cette sympathique découverte !
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La Mort prend enfin la parole et raconte sa "vie", son histoire, comment cette entité en est arrivé à récolter les âmes des êtres vivants...

J'étais impatiente de lire cet ouvrage, découvert il y a déjà 5 ans en 2013 suite à sa publication en français sous le titre Autobiographie de la mort, qui soit dit en passant perd le génial oxymore du titre anglais (Death, a Life)...
Malheureusement, l'enthousiasme est vite retombé, car là où l'on s'attend à la description de la vie de la Mort (dont on imagine qu'elle se plaint ou dont elle est censée nous raconter les péripéties vu le caractère humoristique de l'ouvrage), on tombe sur l'origine de la Mort en même temps que celle de la création, avec des personnages bibliques comme Satan son père et bien sûr Dieu, Adam, Eve et toute la clique ou presque de la Genèse. Cette entrée en matière déconcerte pour le moins, surtout pour un lecteur qui n'a ni la culture ni les croyances associées à l'origine du monde.
Certes, l'auteur se fiche un peu de certains aspects bibliques, admet sans problème le caractère conflictuel des religions sur Terre et fait intervenir les dinosaures avant l'extinction et l'âge de glace, mais le ton est donné, tout le livre se basera sur la place des dieux et du dieu unique chrétien, avec les âmes qui se rendent au Paradis, en Enfer ou au Purgatoire.
Là où le récit commence à devenir plus intéressant, c'est quand on accompagne la Mort sur l'axe chronologique des évènements majeurs qui se sont produits, comme la construction des civilisations maya, grecque ou encore égyptienne. le tout est accompagné de jeux de mots, illustrations et sous-titres amusants et parfois bien trouvés, sans non plus que ce soit l'hilarité. J'ai souri, de temps en temps, sans m'éclater comme je l'aurais espéré, sans trouver aucune idée littéraire jouissive.
Et puis, si on suit la frise historique, on finit inévitablement par tomber sur la naissance de Jésus. Et là, le soufflé qui avait enfin commencé à gonfler dans le four retombe presque instantanément. Certes bis, Pendle fait du Messie un imbécile autocentré, mais c'est trop tard, on est dans un contexte religieux.
La deuxième partie du livre se concentre sur la Mort à l'hôpital parce qu'elle kiffe trop la vie. Une partie trop longue, sans réel intérêt, qui débouche d'ailleurs sur une fin ratée. La seule étincelle de ce livre, à part les quelques trouvailles précitées qui ont le mérite de soulever les zygomatiques, c'est la relation que la Mort entretient avec Maud, une humaine qui se réincarne indéfiniment et avec qui il s'amuse bien, avec qui il découvre l'amour.
Quel dommage au final ! Tout était pourtant fait pour vraiment faire croire que la Mort était l'auteur, de la couverture à la page de garde en passant par l'introduction et les remerciements. Encore plus décevant quand on a attendu 5 ans pour le lire...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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J'ai entamé ce livre en pensant trouver une histoire intéressante et sûrement fascinante, vu que racontée par la Mort elle-même.
Il se trouve que cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi hilarant qui soit si intelligent en même temps.

George est un jeune journaliste qui, après une existence on ne peut plus banale et "propre", s'est trouvé une passion dans la rédaction d'autobiographies tristes et tragiques.
Un jour, il est contacté par un homme qui veut raconter son histoire. Son identité ? La Mort.
George retranscrit tout, de son enfance en enfer (fils de Satan et Péché), son incursion dans l'Éden et la découverte de son utilité, et ses pérégrinations au fil de l'Histoire.
Et croyez-moi, il y en a des choses à raconter, car après tout, la Mort est absolument partout, tout le temps.

Ce livre est tout bonnement in-croya-ble. J'ai rarement autant ri pendant une lecture, et pourtant, il m'a totalement éblouie par la qualité de sa plume et par l'intelligence de sa narration et de son contenu.
Ce bouquin mélange très habilement la satire, la philosophie, la parodie et la poésie, c'est totalement bluffant.
Par bien des aspects, il me faisait penser à un titre de Pratchett, avec un petit quelque chose en plus qui m'a rendue accro du début à la fin.
Sûrement parce que ce n'est pas de la Fantasy mais bel et bien de l'Histoire, revisitée pour notre plus grand plaisir.
On y trouve de tout, de toutes les époques, une floppée de personnages que l'on voit sous un autre jour.
Que ce soit Adam et Eve débiles et imbuvables, des Anges paumés, des dieux mythologiques à deux balles, un Jésus en sale gosse un peu abruti, ou tout un tas de figure historiques qui nous offre des versions désopilantes d'eux-même.

Je ne sais même pas quoi vous dire pour vous faire comprendre à quel point ce livre est génial ! Tout ce que j'arrive à faire, c'est crier intérieurement comme une grosse fangirl pendant que j'écris cette chronique.
En plus de l'écriture absolument merveilleuse et délicieusement intelligente de l'auteur, vous êtes certain de trouver des surprises à chaque page.
Je me répète, mais j'ai été ravie de découvrir L Histoire à travers les yeux de la Mort. Il a un ton cynique parfait, et un regard entre émerveillement et lassitude sur l'Homme et ses créations.
Ce qui est formidable, c'est qu'au lieu d'avoir un livre "juste marrant", j'ai été agréablement étonnée d'y trouver également beaucoup d'émotions et de tendresse. C'est un titre incroyablement riche qui apporte un lot de sentiments et de fascination qui semble inépuisable.
Sérieusement, j'ai été hyper triste quand je l'ai terminé, j'aurais pu continuer à le lire pendant des semaines, c'est dingue.

Fous-rires, romance, aventures, découvertes, réflexions, amitiés, ... ce roman est une expérience à lui tout seul, et je m'étonne qu'on ne parle pas plus de lui, tellement je suis persuadée qu'il est apte à séduire tous types de lecteurs !
J'ai rarement été aussi étonnée, surprise et séduite par un livre. Il est tout simplement complet, j'y ai trouvé TOUT ce que j'aime dans la lecture, et je l'ai trouvé brillamment écrit, avec une finesse et une justesse rare.
Je me lève et applaudis chaleureusement George Pendle, c'est un bijou, une pépite de la littérature qu'il nous offre ici.
Sérieusement les gens, n'y réfléchissez même pas deux fois : foncez !!
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Je remercie la Masse critique de Babelio et les éditions « Rivages » de m'avoir offert ce livre.

J'attendais beaucoup de ce roman puisque l'originalité de l'histoire m'avait interpelée mais je dois dire que mon avis après lecture est plutôt mi-figue mi-raisin.

Commençons par la forme. La taille du livre est pratique et facilement transportable, d'autant qu'il ne s'abîme pas dans un sac. le papier et la mise en page sont agréables. En revanche, le graphisme de 1ère de couverture est déroutant. Pourquoi un bonhomme en cape rouge pour personnifier la Mort ? Elle qui se décrit à plusieurs reprises comme un étant un type en noir... On pense plus au Petit Chaperon rouge au premier coup d'oeil. Ce n'est pas la forme qui compte le plus, il est vrai, mais c'est ce qui attire le regard, ou non. En revanche, j'ai beaucoup apprécié que l'édition joue le jeu jusqu'au bout en écrivant « Propos recueillis par Georges Pendle », simulant réellement l'autobiographie.

Ensuite, le fond. le récit est très original. C'est le point fort du livre. Faire parler la Mort, lui donner une véritable personnalité, défoncer les sentiers battus et remettre en question toutes nos croyances aussi bien religieuses qu'historiques, le tout avec une bonne dose d'humour, est un véritable coup de maître. de plus, les paradoxes sont intéressants : la Mort qui est aime la vie, la Mort qui tombe amoureux (non il n'y a pas de faute d'orthographe, la Mort est un garçon).

Néanmoins quelques petits détails me chagrinent et me déçoivent. Parfois, le langage est beaucoup trop enfantin. Ce livre est pourtant bien destiné à un public adulte. Je pense que c'était le but, dédramatiser la Mort et la rendre totalement différente de nos aprioris mais cela me titille. Et puis, certains passages sont trop long et ennuyeux, ennuyeusement longs, longuement ennuyeux... Bref, on s'ennuie. Et c'est bien dommage !

Le meilleur passage : les Remerciements. Hilarant à souhait. le livre vaut vraiment la peine d'être lu pour l'originalité de l'histoire et de ses remerciements. En somme, pas un livre mortel mais à mourir de rire.
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Une lecture délicieusement absurde et atypique.

Une surprise, puisque je ne me suis fiée qu'au titre (original). le style de l'histoire et de l'écriture étaient différents de ce à quoi je pensais m'attendre.

Très distrayante, car on suit les péripéties de la non-vie de la Mort où on révisite L Histoire. Les personnages des Livres qu'on peut rencontrer sont totalement en décalage. Je me suis beaucoup amusée à cette lecture.

Laissez vous porter et bonne lecture !
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Après être sorti déçu de la lecture de tant de thrillers qui nous font entrer dans les têtes fades de tueurs en série dont le rendement de destruction n'est jamais comparable ne serait-ce qu'au moindre dictateur, voici enfin une lecture saine et réfléchie sur ce que peut être l'existence d'un être totalement voué à la destruction de la vie. L'autobiographie de la Mort nous fait percevoir que cette tâche n'est bien évidemment pas qu'un plaisir malsain pratiqué par quelques originaux désaxés et en mal de reconnaissance parentale, mais est aussi un véritable sacerdoce qui demande expérience et application lorsqu'elle est perpétrée avec soin (le manque de reconnaissance parentale semblant malgré tout être un plus). Une leçon !
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Lorsque j'ai vu ce livre dans la liste de Masse critique, je me suis dit « tien, ça peut être intéressant ». À vrai dire, je ne savais pas trop à quoi m'attendre de ce livre. À la lecture du titre, on imagine un livre glauque, noir, morbide, ou un livre plus sociologique sur la façon de voir la mort dans différentes régions du monde. Ces deux choses sont fausses : ce livre est absolument hilarant. Oui oui, on se marre bien avec la Mort !

L'auteur George Pendle se retrouve donc face à la mort qui lui raconte sa vie (ou pas puisqu'il est mort) et son oeuvre, dans le but de dévoiler la vérité. Car ce pauvre M. La Mort n'est pas ce qu'on pense de lui. En fait, aucun personnage de la Création n'est ce qu'on pense d'eux : Adam et Ève sont snobent, Dieu un peu (beaucoup) dépassé et Jésus un abruti….
Certes, il ne faut pas trop être chrétien en lisant ce livre car Dieu et compagnie prennent un méchant coup… pour notre plus grand plaisir. Mais j'avoue ne pas avoir compris le choix de faire de la mort un « sexe masculin » ? Et pourquoi le faire dévier de son travail par une femme ? J'avoue que je ne sais pas trop comment y prendre… Quel intérêt ?

Parfois peut-être trop proche d'un « écrit parlé ». Bien que très drôle, cela devient un peu lassant, le livre fait quand même 400 pages. Ça devient assez longuet lors de son amour pour la vie avec Maud…. On traine un peu dans le romantisme cul cul la praline…

Sinon le livre est vraiment à lire au second degrés, avec beaucoup d'humour. L'écriture est fluide et sans difficulté. À lire si on a envie de bien se marrer aux dépens de Dieu et des croyances.
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mitigé, de bonnes idées, parfois de moins bonnes...plutôt à emprunter qu'à acheter, je prefere de loin le Faucheur de Pratchett...et oui, toujours lui
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C'est un titre qui au départ peut sembler funèbre mais qui cache en fait un livre vraiment drôle. Un récit à l'humour noir et iconoclaste qui nous raconte la vie, si on peut dire, de la Mort. Fils (et oui, La Mort est un homme) de Satan et du Péché (qui est bien une femme, enfin en tout cas quelque chose de féminin), La Mort, nous raconte les vrais dessous de la Création. Et le résultat est à la fois intelligent et amusant: on aime que Dieu soit un démiurge dépassé par sa Création qui manque, il faut bien le dire de finition, on rit de ce Jésus Christ, fils unique pourrit-gâté de Dieu et un peu félé, on glousse aux aventures de cet Archange Gabriel un tantinet dictateur. Une chouette trouvaille vraiment.
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