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4,05

sur 1237 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce bouquin me faisait de l'oeil depuis un moment et j'ai été super heureuse de le gagner à un concours organisé à Noël par les éditions Faubourg Marigny

Sa couverture est magnifique et ça augurait du bon pour le contenu, malheureusement ça a été une lecture en demi teinte pour moi (ainsi que pour tout notre groupe de lecture commune)

L'idée de la double temporalité était vraiment chouette pour suivre en parallèle le destin de plusieurs femmes mais malheureusement le contexte historique a été largement survolé.

Au delà des incohérences (cette maison datant de plusieurs siècles abandonnée et toujours intacte en plein coeur de Londres 😲), le manichéisme homme/femme et les chouineries du personnage contemporain ont eu raison de mon plaisir de lecture.
Ce roman qui, sur sa quatrième de couverture, se veut féministe, a une façon de dépeindre les femmes au travers de la maternité qui me dérange un peu.

Peut-être que j'aurais aimé plus d'immersion dans l'époque fin XVIII ème siècle... Peut-être une femme moderne plus forte (qui ne parle pas de son mari A CHAQUE PAGE !!!) Ou moins d'évocation de grossesses et de menstrues...
Ou alors plus de meurtres de bonhommes je ne sais pas 😁
En tout cas ce livre le laisse un goût d'inachevé
Dommage !

Je sais que beaucoup d'entre vous l'ont aimé... J'ai du mal à saisir cet engouement.
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Encore une fois, c'est la couverture qui m'a attirée en premier ensuite la quatrième de couverture.
Pioché dans le cadre d'un challenge, il n'aura pas fait long feu dans ma PAL.

L'histoire se déroule à deux époques différentes.
En 1791, dans une petite boutique d'apothicaire, où Nella prépare des poisons pour les femmes et uniquement contres les hommes. Elle met un point d'honneur à servir la cause féminine.
De nos jours, où Caroline prépare aux Etats-Unis son voyage avec son mari pour leur dix ans de mariage à Londres. Suite à la découverte de l'infidélité de ce dernier, elle part seule et va découvrir une étrange fiole sur le rebord de la Tamise.

Malheureusement, si le départ était plutôt satisfaisant, il ne m'a pas fallu arriver à moins de la moitié pour m'ennuyer ferme.
Il y a beaucoup, beaucoup de descriptions et peu d'actions.
Pas vraiment d'enquête, pas de révélations. Pas d'attachement aux personnages.
La liste de plusieurs poisons sur la fin du roman, un coup de pouce de l'autrice pour qui en aurait besoin !
Oui, le poison était beaucoup utilisé à l'époque et surtout par les femmes. Agatha Christie, s'en est servie dans plusieurs de ses romans, arsenic, belladone, et autres.
Et à l'époque, il était certainement beaucoup plus difficile de trouver des traces de poison dans l'organisme.

Donc si je dois recommander un livre sur les poisons, je ne vous dirigerai pas sur celui-ci mais sur l'un écrit par Agatha vous l'aurez compris.
Mais si j'en crois les critiques élogieuses déjà présentes sur Babelio, ce roman pourra sûrement vous satisfaire.
Quant à moi, je vais me tourner vers une valeur sûre pour un meilleur moment de lecture.
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On doit reconnaître que Sarah Penner est une petite maligne qui a su intégrer le monde littéraire avec grand succès avec un premier roman (traduit à ce jour dans une vingtaine de langues de par le monde !) réunissant des thèmes fédérateurs ... et vendeurs.

Le fait d'entremèler deux intrigues dans deux époques ( ici, le 18ème siècle et de nos jours), avec des héroïnes tourmentées évoluant à Londres, depuis toujours théâtre idéal à des histoires ténébreuses et mystérieuses, fédère déjà de nombreux amateurs et amatrices (dont je suis habituellement). Ajoutez à cela un soupçon de féminisme et une bonne dose de poison, la recette est parfaite.

Quand en plus, la maison d'édition concocte une belle couverture (si attractive qu'elle a été reprise dans sa version poche, c'est peu habituel) et un titre qui nous fait tout de suite frémir à l'avance (on pense à La petite boutique des horreurs... mais aucun rapport... tant pis ou tant mieux, le message subliminal est passé), on se pourlèche.

Sarah Penner a beau être une petite maligne, elle est cependant loin d'être une auteure de talent : platitude du style, manque de rythme (on s'ennuie), incohérences autant dans le récit que dans la psychologie des personnages .

Comment peut-on croire que dans Londres, une ville si remaniée, si perpétuellement en travaux de modernisation, de rénovation, de restauration, une maison située en plein centre et mitoyenne d'une entreprise (laquelle, je ne sais plus... mon esprit était déjà ailleurs) ait pu rester vierge de toute visite (squatters. promoteurs, simples curieux) depuis le 18ème ? Comment peut-on trouver crédible le personnage de la petite Eliza, étonnamment mature pour son jeune âge ?

"C'est un peu tiré par les cheveux, mais pas impossible ", se dit à un moment Caroline, l'héroïne contemporaine de ce roman. On est d'accord avec elle, moins sur la faisabilité du truc.

Concernant cette dernière, femme bafouée, complexée qui, par un faisceau peu crédible d'opportunités et d'événements soudains, se révèle, se libère, je crois rêver quand on évoque une heroine féministe. Trouver sa voie professionnelle, accepter de ne pas pouvoir avoir d'enfant , c'est cela le message féministe de ce roman ? Un peu mince tout de même.

Pour résumer, une lecture décevante qui m'a ennuyée et beaucoup déçue.







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Et bien zut, je me réjouissais beaucoup de cette lecture, et je n'ai pas aimé ce livre. Je l'ai néanmoins lu jusqu'au bout, il est vrai que le premier tiers m'a plu, mais alors ensuite... je me suis ennuyée.

Je trouvais l'histoire très prometteuse : Londres, 1791, Nella l'apothicairesse fabrique des potions pour aider les femmes. Principalement, les aider à se débarrasser d'hommes qui les font souffrir. En parallèle de cette histoire, nous suivons celle – beaucoup moins passionnante – de Caroline, une américaine blessée par la tromperie de son mari, venue mettre de l'ordre dans ses idées à Londres. Caroline trouvera une fiole ayant appartenu à Nella, et c'est ainsi que le lien se fera entre les 2 histoires. Je trouvais l'idée excellente, et m'attendais à quelque chose de vraiment spécial, que je n'ai pas trouvé dans ce roman.

A mon sens, il s'agit plutôt d'un roman «feel good», du moins pour la partie concernant Caroline, qui montre qu'il est important de suivre ses rêves. J'ai trouvé ce roman assez moralisateur. Il y a le bien (Caroline) et le mal (son mari qui l'a trompée et incitée à renoncer à ses études). Il a le bien (toujours dire la vérité et ne rien cacher) et le mal (mentir ou trépasser une interdiction d'entrer dans une zone abandonnée de Londres...!). J'y ai trouvé trop d'incohérences, et pas assez de nuances. Mais dommage, car l'histoire de Nella et de sa jeune amie Eliza, aurait pu me plaire.
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J'avais été attirée par la couverture, j'ai été séduite par le résumé. J'ai commencé le roman avec avidité et, finalement, j'ai vite compris que j'avais surtout hâte de le terminer pour passer à autre-chose.
C'est sympathique, je l'entends bien, et je crois que j'aurais adoré ce livre si j'avais été ado ou jeune adulte.
J'ai trouvé l'histoire hyper prévisible, les personnages peu originaux, les situations ampoulées. Cela est vrai pour l'ensemble de l'ouvrage mais encore plus particulièrement dans les chapitres consacrés à Caroline...dans ce cas, les ficelles sont tellement grosses qu'elles tiennent plus des cordes d'arrimage. Les invraisemblances se succèdent à la vitesse d'un mitraillette (qui peut croire d'une échoppe du XVIIIe siècle peut miraculeusement survivre dans un quartier d'affaire de Londres et être découverte en deux temps trois mouvements par une jeune femme armée de son seul téléphone...).
De plus ce bouquin est présenté comme un ouvrage féministe...et bien, il ne faut plus grand chose pour avoir l'étiquette de féministe. Enfin, c'est dans l'air du temps, ça fait vendre.
Bref, refermé sans regrets et, sans doute, vite oublié.


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Comme d'hab, je ne fais pas de résumé, celui-ci se trouvant sur ce site. J'ai toujours aimé l'idée de deux époques se croisant, raison pour laquelle j'ai acheté ce roman plus le titre que je trouvais alléchant. Finalement, pas grand chose à dire. J'ai passé un agréable moment, sans plus. Tous les personnages auraient pu être plus fouillés, plus approfondis. Les chapitres qui se déroulent de nos jours sont assez fades, plats, elle ne pardonne pas son mari mais ne parle que de lui et de son envie ou non, oui, ou pas d'être enceinte. L'histoire de couple est niaise (ça n'est que mon avis). Les chapitres se déroulant au XVIIIè auraient mérités eux aussi d'être travaillés, avec d'avantage de recherche. Là aussi, la propriétaire de l'officine a près d'elle une gamine puis s'en sépare puis elle revient puis... Il manque à l'ensemble du roman de l'action (elles courent dans les rues de Londres, arrivent à destination et voilà, elles sont arrivées). Pas assez de piquant, de mystère, bref tout est survolé trop rapidement. Quant à l'écriture, les faits sont énoncés sans style, comme le reste, sans profondeur. Dommage, les idées sont là mais elles sont bien seules…
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Je n'ai pas su résister à sa jolie couverture et à son résumé plutôt alléchant.

Londres, 1781, nous suivons Nella et Eliza, l'apothicaire et son élève. Nella est une empoisonneuse. Elle réalise des potions qui aident les femmes maltraitées par les hommes. Nous découvrirons, au fil des pages, les raisons qui ont poussé Nella à réaliser des poisons plutôt que des remèdes.

De nos jours, Caroline fuit un mari infidèle et part seule à Londres. Rejoignant, sur les bords de la Tamise, une équipe de "fouilleurs". Elle trouve une fiole qui l'interroge. Elle décide de mener des recherches et de connaître son histoire.

Point positif : les moments dans le passé qui mettent en lumière la condition féminine dans la société londonienne du 18ième siècle avec des personnages féminins forts.

Point négatif : l'histoire ancrée dans le présent et les déboires conjugaux de Caroline qui m'ont passablement ennuyée.

Une lecture fluide et agréable mais un présent qui plombe une histoire teintée de mystère et de magie. Dommage !
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Bon, encore une déception... J'aimais la couverture et le titre ; la quatrième de couverture était séduisante et les critiques étaient élogieuses, mais vraiment, bof.
Le principe de l'entrelacement (on suit en alternance le récit des aventures de Caroline, à l'époque contemporaine, et celui des aventures de Nella, fin XVIIIème s.) est plutôt bien tenu, mais j'ai été très gênée (pour ne pas dire agacée) par les invraisemblances, énormes, tout au long du roman : la "boutique aux poisons" toujours en état (y compris les fioles de poison) deux siècles après, en plein centre de Londres ?!!! Avec, tenez-vous bien, toute la collection de fioles et les registres d'époque à portée de main ! Et c'est Caroline qui, en deux jours, armée de son seul téléphone, parvient jusqu'à la fameuse pièce secrète où personne avant elle n'a pu accéder !? Euh... Et que dire de Gaynor, qu'elle voit une ou deux fois à la British Library mais lui consacre des heures de travail, ment pour elle devant la police et la considère comme son amie la plus chère !?
Si l'on se réfère au récit concernant Nella et sa petite protégée Eliza, ce n'est guère mieux : Eliza, 12 ans, a certes appris à lire et écrire (depuis quelques mois) auprès de Mrs Amwell, mais les passages qui la concernent, rédigés à la première personne, révèlent une stupéfiante maîtrise de la langue ! de manière générale, pourquoi opter d'un bout à l'autre pour des récits à la première personne du singulier si c'est pour faire s'exprimer exactement de la même manière une jeune américaine d'aujourd'hui, une femme usée par la vie au XVIIIème s. et une fillette de 12 ans ? Et pourquoi faire le choix du XVIIIème s. et mettre à ce point en valeur la science historique si c'est pour prêter si peu d'attention au contexte historique justement ?
Je n'ai cru ni aux événements, ni aux personnages.
Une dernière chose : le livre est présenté comme une espèce de manifeste féministe parce que l'héroïne opte finalement pour la recherche et renoue avec ses rêves d'étudiante (après nous avoir asséné pendant 350 pages ses rêves de grossesse) ; soit. Mais si le "féminisme" consiste (côté Nella) à tuer sans le moindre scrupule et dans d'atroces souffrances n'importe quel homme mais à être horrifiée à la simple idée de tuer une femme (quelle qu'elle soit), je reste perplexe...
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😞 Lecture aux forceps

☠ Vraiment une lecture déception. Déçue car la quatrième de couv me faisait vraiment envie. Mais aussi déçue, car, encore une fois, aucun retour négatif ni même mitigé sur Insta. Ainsi, je m'attendais à lire une véritable pépite... mais non.

☠ Tout d'abord, la première partie, celle avant de rentrer vraiment dans l'histoire, est très (trop) longue. L'écriture est certes agréable et plutôt fluide, mais ponctuée quand même de quelques longueurs.

☠ Je rentrais petit à petit, tant bien que mal, enfin dans l'histoire quand un fait actuel s'est avéré totalement faux. Caroline découvre la vieille maison de l'apothicaireisse datant de 1791 et vierge depuis de toutes intrusions ...
en plein coeur de Londres ....
de nos jours !!!!
L'auteure essaye de nous forcer à y croire. Mais c'est irréaliste, et après vérification c'est faux bien sûr.
J'ai été déçue par ce mensonge volontaire. Il y avait 1001 façons de rendre ce point plausible, mais on dirait qu'elle a choisi le seul impossible et en plus facilement  vérifiable.

☠ Je n'ai pas non plus adhéré à la place de la femme faite durant les 99% du livre. La femme étant réduite à un ventre reproducteur, par les autres, mais pire par elles mêmes. La maternité est LE sujet du livre.
La maternité sous toute ses formes: la voulue, désirée, crainte, réelle, en métaphore, impossible, désespérée, bonne, mauvaise, retardée, les menstrues, en allégorie, en cause du choix de carrière, en souvenir de sa propre mère, croisée dans la rue.
La maternité comme seul et unique but, seule cause de tous les choix de vie.
Un livre certes féminin, mais pas féministe.

☠ Tant qu'aux personnages: très peu d'empathie pour elles trois (les hommes n'ayant qu'un rôle secondaire et principalement de méchants)
Nelly, pourtant personnage central, est survolée.
Caroline m'a exaspéré (vraiment).
Reste Eliza qui est la plus touchante.

😪 En conclusion, une lecture qui a été rendue flop par la déception et le côté surréaliste.
Et cette fin ! bâclée !
J'attendais trop de cette lecture par la quatrième de couv ET les retours dithyrambiques sur insta.







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La partie qui se déroule en 1791 avec Nella et Eliza est prenante et originale. Elle aurait pu être densifiée. Par contre la partie celle sur Caroline est je trouve inutile, niaise. Il s'en passe beaucoup des choses dans sa vie très peu de temps. C'est incohérent. Cette partie aurait pu être retirée. Cependant, le livre aurait fait 200 pages et je ne me serais pas procuré un roman avec si peu de pages.

Dommage...
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