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Citations sur Comment devenir une rock star (ou pas) (40)

"Cette voix douce bouleversée par l'angoisse existentielle, ça ne pouvait être que lui : Tonton Déprimos, fils naturel de Caliméro et de Woody Allen."
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" Kévin n'est pas un grand amateur de musique. Pour lui, Le Clavier bien tempéré de Bach, c'est un ordinateur allemand avec la clim."
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Les plus grands groupes de rock ont été formés dans des banlieues sordides, à des époques tristes, un jour sans soleil, par des types désespérés à qui la vie n'avait pas souri et l'amour faisait la gueule.
Ma théorie, si vous la voulez, c'est que c'est pas un hasard.
C'est rarement dans les beaux endroits qu'on a le plus d'instinct créatif. Je dirais même que c'est pas compatible. Il suffit de comparer les Beach Boys et les Clash pour comprendre que le soleil sur les plages, c'est joli, mais c'est pas bon pour les neurones.
(p. 48)
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- Bon, alors, keskipass, Lapin crétin? 
C'est son nouveau surnom, à cause du lapin d'Alice au pays des merveilles (oui, je sais, c'est un peu capillotracté, comme référence). 
- Ben, j'ai entendu chanter, je voulais écouter. Et le cake au Carambar est raté, Mamie dit qu'il est ciré, c'est collant dedans. Et puis, ça sonne à la porte. 
Je ne voyais pas le lien entre tout ça, mais il devait y en avoir un, en creusant bien. Ou pas. Parfois, on se demande quand même ce qui lui passe par la tête. 
A part des peignes. *

*La vanne n'est pas de moi: elle est d'Alain Bashung (Martine boude). Ma grande référence en chanson française, vous l'aurez remarqué.
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Si ça se trouve, tu n'es qu'un adolescent égoïste, qui croit avoir inventé l'eau chaude et qui adopte un comportement farfelu pour se donner un genre, en attendant d'avoir du plomb dans la cervelle - ce qui ferait de toi quelqu'un d'excessivement ordinaire. La plupart des ados sont comme ça, et tu sais quoi ? Le pire, c'est que la plupart des adultes aussi. (p. 121)
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" Tu sauras qu'avec moi, c'est toujours n'importe quoi. Je suis un grand N'importe Quoi géant."
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" Ma chérie, quand tu seras grande, tu comprendras qu'être femme, ça ne se résume pas à être mère."
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C'est bizarre de grandir : les adultes autour de vous, que vous avez toujours considérés comme des "grands", vous apparaissent soudain beaucoup moins vieux, étrangement proches, limite immatures. Bon, évidemment, ça ne marche pas avec tout le monde, ce truc-là. Les parents, les grands-parents, c'est comme des tomates confites dans l'huile d'olive, ça bouge pas. Mais les fruits pas très mûrs de l'arbre généalogique, genre tonton Christian, ça vous prend soudain un coup de jeune. (p. 27)
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Punaise. Ça y était !
L'impensable s'était produit. Il allait neiger du shit. Christian pourrait bientôt partir aux sports d'hiver.
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Alors que j’allais composer machinalement mon
numéro à Ivry, j’ai imaginé la tête que ferait Alice
en décrochant. Ma petite sœur, jalouse de mon escapade amoureuse à Londres, m’avait regardé préparer
mes affaires avec une tête sinistre, la veille. Je voyais
d’ici sa jubilation profonde, quand je lui annoncerais que je venais une fois encore de tout faire foirer… Quant à mes parents, n’en parlons même pas.
Consternation et Désespoir seraient leurs noms de
code. J’aurais pu me planquer quelques jours chez
mes meilleurs potes, Kévin ou Alexandra. Mais
leurs parents ne tarderaient pas à prévenir les miens,
et ce serait reparti pour un tour. Mon employeuse,
Mme F., mère d’un petit Gédéon à qui je faisais faire
ses devoirs tous les soirs depuis trois mois, pourrait
certainement me dépanner. Mais je me voyais mal
m’y planquer quatre jours, c’est-à-dire jusqu’à Noël.
Restait Mamie. Revenir chez elle au Kremlin
(Bicêtre, rappelé-je pour les newbies) c’était retrouver mon local de répète au sous-sol, les crêpes
sessions, le chat Hector, sans oublier Derrick et
Inspecteur Barnaby… Bref : tout ce dont j’avais
abusé aux dernières vacances. À cette pensée, j’ai
ressenti une grosse lacune au niveau motivationnel.
On aurait dit que j’étais pris dans une boucle
spatio-temporelle, façon Bill Murray dans Un jour
sans fin, je ne sais pas si vous voyez.
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