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EAN : 9798630817938
173 pages
Auto édition (26/03/2020)
5/5   5 notes
Résumé :
En plein burn-out, la mort personnifiée faillie à sa tâche et se retrouve avec un jeune miraculé sur les bras. Il n'a donc pas d'autres choix que de venir sur Terre pour réparer son erreur. Mais il n'est pas chose facile de se confronter à l'humanité. Commence alors pour l'immortel, une découverte du monde par les yeux d'un être au regard particulier.Quand la poésie se mêle à la tragédie, il faut s'attendre à tout.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« On m'a dit : Tu n'es que cendres et poussières. On a oublié de me dire qu'il s'agissait de poussières d'étoiles. » Hubert Reeves

La mort n'est rien, elle est juste le dernier maillon d'une chaîne de vie, elle ne ressent rien, aucune émotion ne la tiraille lorsqu'elle vient chercher l'âme quittant son enveloppe charnelle. Elle est entourée d'être de lumière, d'anges de la nuit afin d'épauler dans sa tâche ingrate le Patron. Pourtant, la mort aimerait ressentir des émotions, avoir un coeur qui bat, une larme qui dévale ses joues, un sourire parant son visage. Un enfant passera à travers les mailles du filet tendu par l'au delà. L'ange de la mort doit remédier au problème en allant chercher sur terre cette âme promise. VK 265320, des initiales et des chiffres qui représente le petit Victor Kandinsky. Il est différent de part son autisme et sa manière de communiquer à travers sa gestuelle, son regard fuyant, des élans de crises le laissant à fleur de peau après chacune d'elles ou muré dans ses silences . Victor vit seul avec sa maman Lena, il a 8 ans et voit en l'ange un être qui le comprend.
La mort a prit forme humaine, il ressent tout ce qu'il a toujours espéré, il voit à travers son regard d'être mortel tout ce qu'il ne peut voir depuis le règne immortel. Il a comme prénom Adam et va se retrouver au coeur d 'un dilemme où règne les tumultes d'un enfant de 8 ans et une maman célibataire élevant seule son fils. Par le lien de la télépathie, Adam peut parler à Victor, une liaison hors du temps, irréelle sans contexte irréfléchi mais pourtant si importante pour le bien du petit garçon. Adam met un point d'honneur d'en apprendre le plus possible sur la race humaine en commençant par les petits plaisirs de la vie comme un bon repas, un feu de cheminée, une caresse, un baiser, un sourire, une eau ruisselant sur sa peau toute neuve au sein d'une cabine de douche ou tout simplement regarder le coucher de soleil depuis la falaise. Toutefois, le destin funeste doit être accomplit, le Patron attend l'âme de Victor, Adam se doit de remplir la mission pour laquelle il a été missionné. Une épreuve à laquelle il n'a pas été préparé, briser le coeur de Lena en lui volant son unique enfant, abréger la vie d'un enfant et affronter la dureté de son travail, Adam n'a pas le choix. Aura t-il la force d'aller jusqu'au bout ? Victor sera t-il arraché à sa mère ? La mort est elle la seule possibilité ?

Ce livre m'a touchée en profondeur. Etant maman d'un enfant déficient autistique, je comprends les épreuves que tout parent doit surmonter et affronter au quotidien. Il n'est pas évident d'accepter la différence mais par amour pour notre progéniture, tout s'efface pour ne laisser place qu'à des moments rares de connivence avec lui. Dans ce livre, l'auteur @Sandrine met l'accent sur l'acceptation de la différence, le choix de ces parents, la vie avec cet enfant atypique et singulier.
La mort est pour certain une solution qui peut résoudre bien des problèmes, seulement l'autisme ne se détecte pas in utero, cette particularité se diagnostique qu'à l'âge de ¾ ans.
Après « les petits yeux étoilés » de Bruno Madelaine Auteur qui met aussi en avant l'autisme d'un enfant et les complexités d'intégrations dans le monde, Sandrine Périgois Romancière y ajoute un soupçon de poésie dans ses paragraphes, rendant ce handicap poétique et plus léger qu'il n'y paraît. Sa manière d'écrire est doucereuse, fraîche, un vent, une brise légère qui flotte au gré des embruns de bord de mer.
Je ne peut qu'avoir un gros coup de coeur pour ce roman, et vous encourager à voir ces enfants autrement, pas comme des déficients mais comme des êtres à part entière qui font aussi partis de nos communauté de « normaux.
Merci Sandrine Périgois Romancière pour cette merveille, merci pour votre confiance.
Bonne lecture.
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[SERVICE PRESSE].



La mort et l'enfant roi de Sandrine Perigois.


Je remercie chaleureusement l'auteure de m'avoir sollicitée pour chroniquer ce roman.



Mon résumé :.

La Mort a fauté. Victor, huit ans, devrait être décédé, à l'heure qu'il est. Mais il est toujours en vie, sauvé de la noyade par sa maman. le Patron lance un ultimatum à La Mort. Soit elle ramène l'âme de Victor en terminant le travail, soit La Mort ne sera plus. La Mort va alors devenir Adam, s'immiscer dans la vie de Léna et Victor afin de finir le boulot. Mais être humain, c'est vivre.


La Mort est prolifique. le job est toujours fait en temps et en heure. Jeunes, vieux, celui qui doit mourir, meurt. le Patron convoque la Mort car Victor K, huit ans, devrait être mort à cette heure-ci. Or, il est toujours vivant. La mort devient donc humain le temps de terminer le boulot. Mais sa nouvelle condition d'humain, chaque sentiment qu'éveille la vie en lui, va considérablement compliquer sa tâche. Azel, son collègue, ne manque pas de s'assurer que La Mort, devenu Adam Tromel, fera bien le boulot demandé.

Victor à huit ans. Petit bonhomme couvé par sa mère Léna, il vit à sa manière. Victor est autiste. Il a sa propre perception des choses et la présence d'Adam va éveiller ce petit garçon, sous l'oeil attendri de sa maman.

Léna est une femme qui voue sa vie à son fils. Ancienne infirmière, elle a stoppé son travail et toute vie sociale pour s'occuper de son fils. Abandonnée par le père de l'enfant, elle se bat seule pour permettre à Victor de s'épanouir.


Mon ressenti final :.

Ce roman court est une ode à l'amour, à l'espoir, à la vie. Léna est une femme courageuse, qui se débat pour apporter une vie sereine à son fils. Elle s'oublie dans ce combat pour que son fils ait la vie la plus normal possible.

L'auteure possède une plume d'une extrême douceur. Les phrases sont tendres, douces, légères malgré la tâche qui incombe à La Mort. Grimé en Adam Tromel, celui-ci s'invite dans cette famille déjà bien amochée et tout en découvrant les sentiments humains, va permettre à Victor de s'exprimer. Léna va trouver une épaule solide en la présence d'Adam et leurs interactions restent incroyablement lumineuses malgré le destin qui pèse sur eux.

J'ai vraiment ressentit une plénitude à la lecture de ce roman. L'autisme y est décrit de manière si vivante à travers Victor, que s'en est frappant. La dévotion de cette maman pour son enfant ‘different' est tout simplement magnifique. J'ai également beaucoup aimé les descriptions des sentiments traversés par La Mort, qui étudient et explore sa condition d'humain. C'était fascinant et une presque redécouverte.

N'hésitez pas à découvrir ce texte fort, percutant, à travers une plume délicate et profondément empathique. Ce fut une lecture intense et poignante.
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Tout le monde connaît la grande faucheuse ou en a entendu parler, mais c'est la première fois que je lis une nouvelle qui donne le premier rôle à la Mort. Elle est froide, sans sentiment et exécute ses actes sans compassion ni remord. Mais un jour, elle a dû se glisser dans la peau d'un humain auprès d'une femme et d'un enfant pas comme les autres pour faire ce pour quoi il est connu. Mais qui dit vivre dans le corps d'un humain dit explosion de sentiments, sensations.... Et oui vous avez bien compris, cette nouvelle traite de ce que pourrait vivre la grande faucheuse si elle changeait de vie...

Une nouvelle étonnante et agréable et donne le premier rôle à la mort pour une fois, car en général ce sont les anges qui sont mis en avant.
Tout ce qui paraissait si simple s'est transformé en véritable complexe. Vivre n'est déjà pas simple, mais alors pour Elle, ça doit être franchement déstabilisant. L'auteure n'a pas juste raconté son histoire, mais elle a mis un deuxième personnage en avant : un enfant spécial de 8 ans, Viktor. Son regard, sa façon de voir le monde est à l'opposé de la nôtre.

Cette histoire est magnifique, étonnante. L'auteure a insufflé une grande quantité de vie, de sentiments et un regard neuf sur la mort et la différence. Mais la fin de l'histoire est très « surprenante ».
Le proverbe « être et paraître sont deux choses différentes » prend tout son sens. Sandrine Périgois Auteur a twisté la fin et m'a laissé pantoise. Une grande sensibilité transparaît au fil de la lecture et les émotions défilent dans mon corps. Une nouvelle courte (je sais c'est normal), mais c'est juste ce qu'il faut. Ça été un véritable plaisir de lire cette histoire. Vivre le présent intensément et garder en première ligne les choses les plus importantes dans notre vie. Il faut savoir faire un tri dans ses priorités.

Je vous conseille vivement de lire cette nouvelle, vous passerez un excellent moment et surtout partagez votre ressenti... Merci beaucoup et à très bientôt j'espère.


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"La mort et l'enfant roi" un titre qui m'a d'abord interpellé et je peux le dire même un peu fait peur, car qui n'a pas peur de la mort?
Et bien je remercie aujourd'hui Sandrine Périgois pour m'avoir donné une autre vison de ce que représente cet ange funeste.
Adam, le digne représentant de la mort, se voit envoyer sur terre pour réparer une faute impardonnable à son niveau.
En effet, alors que l'accident tragique d'un petit garçon de huit ans aurait dû lui coûter la vie, Adam n'était pas à son poste pour récupérer l'âme de cet enfant.
Fait inconcevable car l'équilibre ne doit jamais être perturbé.
Il ne lui reste plus qu'à se rendre sur terre pour rétablir cette erreur. mais la mort n'avait pas prévu de prendre gout aux joies terrestres, ni de s'attacher à leurs occupants.
J'ai adoré ma lecture aussi étonnante soit-elle.
L'auteure a choisi de donner la parole à un personnage qui incarne la mort et laisser parler ses sentiments.
Ce récit est rempli d'émotions, la plume de l'auteure nous cajole, je n'ai ressenti que amour et tendresse malgré deux sujets traités extrêmement forts .
Car ici il ne s'agit pas que de la mort mais aussi de l'enfant roi qui n'est autre qu'un petit garçon autiste.
La rencontre de ces deux personnages est percutante et remet tout en question.
Il ne reste que compassion et amour à la fin de ce récit.
J'ai également beaucoup aimé Lena, la maman du petit garçon, sa dévotion et sa convivialité m'ont beaucoup touché.
Ce roman est sur un format court, mais j'aurais beaucoup aimé en lire d'avantage, car je n'ai pas réussi à lâcher ma lecture.
Je l'ai refermée avec un sentiment d'apaisement et de plénitude.
Vous ne verrez plus jamais la mort sous forme de faucheuse après cette merveilleuse histoire.
Et je remercie Sandrine Périgois de m'avoir proposé cette nouvelle qui me restera très longtemps en mémoire.
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La mort et l'enfant roi… je me demande vraiment par quel hasard j'ai acheté ce livre avec la mort en personnage principal ! Seulement voilà, je me suis plongée dans le livre et l'ai simplement dévoré. Il y a peu de dialogues et pourtant l'écriture est fluide et surtout pas étouffante. Étonnement et malgré le titre du livre, il s'agit bien d'un roman feel good! Alors ne vous arrêtez pas au nom du livre et laissez vous guider par l'Ange de la Mort. J'oubliais, il a même un prénommé . Il s'appelle Adam. Je vous laisse découvrir cette belle histoire faite de belles rencontres !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je crée autant que je détruis. Une connexion qui en remplace une autre, un dernier soupir contre un premier souffle. La Mort ne fait pas que prendre. Je ne suis pas que la fin, je suis aussi le début. Comme un auteur qui compose une œuvre, je place les premiers mots autant que j’écris l’épilogue.
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Un extrait de poème (avec un indice) pour trouver l'auteur.

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda

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