A quinze ans, après avoir accusé son père d'attouchements, Guillaume est envoyé en foyer. Malgré tout l'amour que sa mère lui porte, la justice considère qu'elle n'est "pas une bonne mère".
Bon, il le vit bien Guillaume d'aller en foyer, au moins il ne se fera pas chier, lui qui a la phobie de l'ennui.
Ce n'est pas l'ennui mais les crises d'angoisse face à la violence du monde qu'il doit affronter qui l'enverront passer un moment en hôpital psychiatrique, alors qu'il se rêve Raffaella, qu'il aime les pantalons à fleurs, les jupes et les garçons.
L'écriture est à l'image de l'état d'esprit du narrateur, il ne s'embarrasse pas de ponctuation inutile, va droit au but, exprime ses sentiments et ses émotions de façon assez brute.
Je me doute que cela ne plaira pas à tout le monde mais pour ma part, cette intensité du propos, ce rythme effréné, ont emporté mon adhésion.
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Récit coup de poing à la première personne d'un adolescent homosexuel qui se sent fille et qui raconte sa souffrance, les brimades au quotidien. La deuxième partie sur l'univers psychiatrique est poignante. le récit est bien conduit, direct, sincère, juste.
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