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Le premier prix des rencontres des polars du chat 2017 est attribué à :
Gaëlle Perrin-Guillet pour son roman Soul of London.
Et voilà, voilà comment j'ai rencontré Gaëlle, lors d'un chaud week-end de juillet dans ce petit salon (qui deviendra grand, n'en doutons pas) de ma Bourgogne natale.
J'ai retrouvé, dans ce roman, le Londres de la fin du XIXe siècle, cher à Conan Doyle et son duo Holmes/Watson.
Je ne sais pas si Sir Arthur a inspiré cette auteure, en tout cas, de l'inspiration elle en a trouvé.
Elle s'est inventé, elle aussi un duo d'enquêteurs atypiques, aux antipodes des héros du maître, un flic boiteux aidé dans son quotidien et ses enquêtes par un jeune garçon qu'il a sorti de la misère des rues londoniennes.
Fin de siècle donc, alors que Jack l'éventreur hante encore les mémoires anglaises, que les aventures de Sherlock font le bonheur des lecteurs du Strand, un magazine mensuel qu'affectionne d'ailleurs notre policier, et qu'une jeune femme vient lui demander de reprendre l'enquête sur la mort de sa soeur, Henry Wilkes est chargé d'enquêter sur une affaire de chiens retrouvés le crâne fracassé dans les sous-sols de la capitale britannique.
Une intrigue bien menée, il n'en faut pas plus pour que l'amateur du genre que je suis se régale. Assurément, je vous invite, chers amis lecteurs à vous plonger dans les sombres couloirs du métro londonien sous la plume de la charmante Gaëlle Perrin-Guillet.
Pssssttt ! Gaëlle, entre nous, ils vont revenir Henry et Billy, hein ? Parce que quand le lecteur s'attache aux personnages d'un roman, celui qui les crée se doit de le satisfaire….

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Je tiens d'abord à remercier les éditions Milady et bien évidemment Babelio pour cette opération Masse critique qui m'a permis de découvrir ce livre de Gaëlle Perrin-Guillet.

J'ai opté pour ce roman sur la base du quatrième de couverture, et on peut dire que j'ai été déçu. le contenu n'est pas à la hauteur de mon attente.
Henry Wildes, inspecteur de la division d'sur le retour et son jeune assistant, reçoit sur son bureau une plainte concernant des cadavres de chiens trépanés abandonnés dans les égouts. En parallèle, il sera chargé d'enquêter sur les circonstances de la mort d'une jeune infirmière.
Pas mal de clichés, de déjà-vu, une atmosphère londonienne caricaturale et parfois convenue...la liste est longue.
La résolution de l'énigme est par trop tirée par les cheveux, et carrément bâclée. Perrin-Guillet s'est attachée à développer la psychologie de ses héros, au détriment de l'intrigue.
Cependant, l'écriture est fluide et le style agréable.
Une auteure en devenir.
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Un bon roman policier qui se passe à l'époque victorienne.
L'inspecteur Wilkes nous entraîne à sa suite dans les bas-fonds de Londres, il va explorer les quartiers les plus pauvres et dangereux de la ville ainsi que les tunnels insalubres du métro et des égouts.
Il va devoir faire la lumière sur des disparition de chiens, mais aussi sur des meurtres sordides.
Les descriptions de la ville et de l'époque sont détaillées et permettent de bien se rendre compte de l'ambiance générale.
Le style est fluide, l'intrigue n'est pas exceptionnelle mais tient bien la route et même si j'avais compris de quoi il retournait bien avant la fin j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman d'un auteur français.
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Une excellente surprise que je dois à la "grande OP Bragelonne" 2018.
Comme j'aime l'ambiance victorienne et les enquêtes à l'époque, et à Londres, en plus, c'était couru que je l'achète, surtout pour presque rien... :)

Je découvre donc l'auteure, dont je ne sais pas si elle est très connue, mais que moi, je ne connaissais pas du tout !
C'est bien écrit, dans un style sobre (pas simpliste), mais très efficace visuellement, les descriptions sont vraiment bien, l'ambiance automnale/hivernale du Londres de la fin 1800 bien transcrite, la pauvreté des uns, l'indifférence des autres, la suie, la neige, puis la boue, on s'y croirait !

Si la double enquête est assez classique, les personnages Henry Wilkes et Billy sont très attachants. Bien caractérisés, j'ai beaucoup apprécié les prises de conscience de Wilkes qui se veut "près du peuple" mais qui découvre qu'il en est fort loin, dans son univers petit-bourgeois.
Suite à un accident, il est souffrant et boite, ce qui le rapproche effectivement de la souffrance "d'en bas", et mène son enquête dans tout Londres au détriment de sa santé, alors qu'il est censé rester "au bureau"...
J'ai bien aimé aussi son attitude face aux abus de pouvoir de ceux qui se sentent plus pisser dès qu'ils en ont un, même petit, ne serait-ce que celui de l'uniforme de police. Je me suis un peu reconnue en lui et ses réflexions sur "la horde", mdr, du coup forcément j'ai beaucoup aimé ce roman.

Une suite est sortie l'an dernier, mais pas de poche et un peu chère en édition "e-book". Je vais attendre un peu...
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A l'heure où la surenchère est de mise et où certains auteurs pensent qu'il faut toujours aller plus loin en matière de violence et d'ultra-réalisme pour marquer le lecteur, Gaëlle Perrin-Guillet propose une approche différente avec ce roman.

Soul of London ou l'art du contre-pied. Il fallait oser sortir de sa zone de confort et se plonger dans une intrigue se déroulant dans le Londres de 1892, celui de Jack l'éventreur ou de Sherlock Holmes. Mais, même s'ils sont cités dans le livre à la manière de clins d'oeil, l'auteure n'a pas pour autant cherché à surfer sur leurs notoriétés.

Son thriller victorien est un bel hommage à la littérature de cette époque, sans pour autant en être une banale copie. le climat est bien rendu (neigeux plutôt que brumeux), et il nous plonge dans un passé qu'elle a ressuscité.

Mon inquiétude initiale était de me retrouver devant un Londres en version carton pâte. J'ai été bien vite rassuré. On sent que Gaëlle Perrin-Guillet a travaillé son sujet sans tomber dans la description « à la Wikipédia » et sans en faire trop. Son environnement est crédible, mais n'est pas qu'une simple visite temporelle et gothique. Elle a su extraire l'essence de cette époque, sans pour autant s'y appesantir.

L'histoire, ou plutôt les histoires ne cherchent pas à être particulièrement originales, mais elles ont ce charme un peu désuet qui les rend vraiment séduisantes. C'est vrai, j'aurais aimé davantage de développements encore en ce qui concerne l'atmosphère et les intrigues (le roman ne fait que 250 pages), mais ça n'a en rien gâché le plaisir de cette immersion victorienne.

Il faut dire que, pour moi, l'attrait principal de ce roman se trouve dans ses personnages. Deux protagonistes particulièrement attachants, un policier mis au placard et un jeune homme sorti de la rue qui se révèle d'une belle intelligence. D'une formidable humanité, surtout ! Vraiment, ils sont formidables et cadrent parfaitement dans l'ambiance générale qu'a voulue Gaëlle Perrin-Guillet.

Une ambiance bien rendue au travers de la plume de l'auteure, qui fait montre d'expressivité et d'une belle qualité pour rendre ce récit crédible. Une écriture comme un mélange entre la manière de parler de l'époque et une certaine modernité.

Soul of London est un récit à la fois sobre et travaillé, qui ne tente pas de nous en mettre plein la vue à coups de rebondissements improbables, mais qui au contraire, cherche à nous envelopper de son atmosphère. Une vraie distraction, un vrai bon divertissement, un vrai vent de fraîcheur.

Je pense qu'on retrouvera ces personnages par la suite et je ne peux que m'en réjouir.

PS : la couverture est absolument superbe, bravo à Bertrand Binois.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Je ne connaissais pas cette auteure j ai été attiré par ma période préférée , pour les polars , le XIX° Victorien . Dans ce court roman les personnages sont originaux , l élève semble plus doué que le maître dans les déductions , un duo Holmes, Watson dans lequel les rôles seraient inversés .La double intrigue est bien construite, sérieuse bien menée pas un chef d oeuvre mais un excellent bouquin ce qui en ces temps n est pas si mal .J ai écrit plus haut ce court roman et c est une autre de ses qualités là ou (beaucoup )d autres auraient convoqué d' inutiles chapitres entiers de descriptions dégoulinantes de cervelles tant animales qu 'humaines ,lardés de descriptions de meurtres bien sanguinolents, mitonnés dans une sauce Freudienne .Tout cela pour produire un pavé de 500 à 800 pages qui reste sur l estomac du lecteur .Mme Perrin- Guillet fait dans le clair, net concis ( j allais dire presque trop, mais non ne soyons pas râleur pour le plaisir ) Donc si vous voulez passer un bon moment dans le Londres de Sherlock ( mais sans lui ) Foncez!!
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Arpenter les ruelles de Londres de manière littéraire et à l'époque victorienne a toujours été un de mes plaisirs… Si en plus il y a des meurtres, alors, je suis aux anges.

C'est donc le coeur léger que j'ai ouvert ce polar historique se déroulant en 1892 et je dois dire que le voyage était plaisant, même si peu éclairé puisque je me suis baladée dans les tunnels obscurs du métro londonien et que je suis passée dans des lieux fort peu fréquentables.

Le personnage principal qu'est l'inspecteur Henry Wilkes est un policier qui aime son travail, qui aime les gens, qui aimait arpenter les petites rues avant son accident qui le laissa avec une patte folle, l'obligeant à se déplacer à l'aide d'une cane.

Et, contrairement au Dr House, cette claudication est source de moquerie et de mépris dans son poste de police de la Division D… Notre pauvre Henry n'a malheureusement rien de sexy…

Les deux enquêtes ne se veulent pas révolutionner le monde, ni être trop glauque (nous avons des trépanations) ou avec un final abracadabrantesque : elles sont simples, claires et nous réservent leurs lots de surprises, même si j'avais trouvé le nom d'un coupable.

Avec une écriture sans fioritures, simple, l'auteure nous transporte dans le Londres d'après Jack The Ripper, dans le Londres où Sherlock Holmes est un personnage fictif qu'on lit dans le Strand…

Les quartiers mal famés sont bien représentés, même s'ils manquent un peu d'odeurs et d'émanations putrides… Là où certains auteurs arrivent à vous faire ressentir des odeurs en vous décrivant un quartier pouilleux, ici, c'est plus sobre, ça manque d'effluves puant.

À la limite, vu les lieux et les situations sociales décrites, l'auteure est à deux doigts de nous conclure un roman noir puisque nous passons des bas-fonds, aux pubs miteux, on se balade sur les docks où les hommes accomplissent des travaux lourds, on nous parle des quartiers rasés pour faire passer le métro, sans oublier les orphelinats et aux travaux obligatoires qui s'y déroulent (main d'oeuvre gratos !), et j'en passe !

Par contre, malgré tout ça, malgré le fait que j'ai passé un bon moment de lecture, que les personnages avec lesquels j'ai arpenté les rues étaient des plus agréables, bien travaillés, que les quartiers et la misère y étaient bien décrite, j'ai trouvé que le roman manquait d'un tout petit peu de pep's.

Comment vous dire ? C'est comme quand mon mojito manque de rhum ! Ça a le goût du mojito, mais on ressent bien qu'il manque un petit truc pour en faire un mojito du tonnerre.

Et ce petit truc tenait dans les réflexions un peu bateau que certains personnages principaux tenaient, ainsi que dans des descriptions narratives comme la cliente qui était belle à en rester sans voix.

Un petit bémol narratif qui est une affaire de goût, bien entendu, et qui ne remet pas en question le plaisir que j'ai eu de boire ce mojito… oups, pardon, le plaisir que j'ai eu d'arpenter les ruelles de Londres ainsi que ses tunnels de métro avec Henry Wilkes et son jeune Billy.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Avec « Soul of London » de Gaëlle Perrin-Guillet, nous remontons dans le temps du Londres victorien et de ses vieux quartiers. Une traversée historique de Londres à travers les difficultés sociales de l'époque, un livre aux allures de steampunk.
Un duo fortement attachant composé du policier Henri Wilkes, handicapé par une jambe défaillante et obligé de se contenter d'un travail d'enquêteur de bureau et Billy, le jeune orphelin qu'il a recueilli et qui lui sert d' assistant dans les enquêtes et dans les tâches ménagères de leur maison. Comme toujours, une affaire de petite envergure est donnée à Wilkes : des cadavres de chiens au crâne ouvert sont retrouvés mutilés dans les tunnels du métro. L'enquête prend de l'importance quand le cadavre d'un enfant est retrouvé au même endroit. William Bennet, un gamin des rues qu'il a recueilli un an plus tôt, l'assiste dans sa tâche. Alors qu'ils explorent les tunnels crasseux du métro, Alice Pickman, une jeune femme issue de la haute société, s'adresse à Henry pour qu'il rouvre l'enquête bâclée du meurtre de sa soeur.
L'écriture est visuelle, l'auteur livre de belles descriptions avec une plume tellement alerte et rythmée qu'on a l'impression d'être avec eux. On passe des bas-fonds aux pubs miteux à la forte odeur de bière, on se balade sur les docks aux travaux lourds, on devine les orphelinats et leur main d'oeuvre au noir, on découvre les quartiers rasés pour construire le métro, on sent l'odeur du charbon, on patauge dans la boue des rues malfamées, on entraperçoit les belles demeures des beaux quartiers et les fiacres lancés à toute allure.
« Soul of London » c'est un livre plus basé sur une atmosphère et des personnages hauts en couleurs que sur la résolution d'une enquête. J'ai d'ailleurs trouvé que ce roman manquait de souplesse, traînant les choses en longueur jusque dans le dénouement rapide mais peu crédible.
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Londres, 1892. Dans une atmosphère angoissante, un policier boiteux et un jeune orphelin affrontent un meurtrier.
Voilà le décor dans lequel nous plonge Gaëlle Perrin. Un Londres en plein changement, l'industrialisation est à son comble. L'exploitations de l'homme par l'homme est de retour. La misère sociale aussi . Et les pauvres sont rejetés vers les marges. Un Londres pluvieux, froid, il neige, sombre, sale. Les démunis dorment dans la rue. Il plane l'ombre inquiétante de Jack l'éventreur, ces crimes affreux sont dans tous les esprits. le peuple est inquiets de l'échec de la police. Cette police qui pourtant est le meilleur du monde. La défiance vis à vis de l'institution est à son comble, elle aussi. Oui le petit peuple commence à se poser des questions, il gronde. La fracture et les inégalités sociales sont ici palpables.
Et c'est dans ce décor parfaitement réaliste que Gaëlle Perrin nous entraîne.
Elle nous convoque une histoire digne d'un Conan Doyle. Son héros n'est-il pas un fervent lecteur des aventures de son détective de choc. D'ailleurs à l'instar de Sherlock Holmes, notre policier boiteux est un adepte de la logique et des méthodes d'investigations scientifiques. Et c'est affublé de son jeune compagnons qu'il va tenter de faire sortir la vérité des deux affaires sordides qui lui sont confier.
Henry Wilkes, notre policier écloper et Billy un jeune orphelin qu'il a recueilli et sorti de la misère vont se charger de retrouver le monstre qui tue les chiens dans les rue de Londres et qui les abandonne dans les sous-sols glauque du métropolitains. Mais tel Batman et Robin, ils viendront aussi à la rescousse d'un jeune femme, Alice Pickman, qui veut ré-ouvrir l'enquête sur la mort de sa soeur.
Et c'est avec délectation que nous allons suivre le périple et les aventures de ces trois là. D'une part parce qu'ils sont attachants, parce qu'ils sont eux aussi quelques peu mis en marges de la société. Parce qu'ils sont différents, irrévérencieux et pourtant épris de vérité.
Alors si vous aimé les enquêtes bien ficelé, que vous aimé les ambiancse à la fois gothique et romantique, les histoires classiques avec un zeste d'excentricité. Que vous adoré l'atmosphère irréelle que peut faire naître La Londres victoriennes. Alors vous allez vraiment passer un excellent moment avec cette lecture que je vous recommande vivement !
Et personnellement, je ne sais pas pourquoi, mais je pense et surtout j'aimerai retrouver ce trio dans de prochaines aventures. C'est trois là ne nous ont pas révélé tous leur secrets…
Lien : https://collectifpolar.com/
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Gaëlle Perrin-Guillet nous livre un bouquin très sympathique un peu à la manière d'une Ann Granger dans une Angleterre du XIXe siècle.

Elle a su retranscrire les disparités sociales de l'époque , qui ma foi n'ont pas trop changé, et nous immerger dans un monde en plein essor, ouvert sur une science précaire mais bien là !



Londres au XIXe Siècle, ce sont les routes pavées, l'odeur âcre des ordures, les calèches, la bonne société et les petites gens qui vivent dans la rue (entre autre). Rien de différent d'un autre pays d'Europe mais les anglais sortent d'une histoire macabre que nous connaissons tous encore de nos jours ! Jack l'Eventreur !

L'auteur a choisi une période difficile pour la police Anglaise, tout simplement parce que la population n'a plus confiance en elle. L'on ne connait pas le monstre de Whitechapel, la police a fait chou blanc et du coup la moindre affaire criminelle d'un tueur en série pourrait se terminer en guerre civile. D'ailleurs cette épée de Damoclès est bien présente tout au long de roman !

Donc quand on retrouve des cadavres de chiens dans les sous-sol du métro, on s'en inquiète un peu ! Tout du moins, suffisamment pour mettre un policier éclopé sur l'affaire. Ce ne sont que des chiens après tout ! Donc une moitié d'homme suffira. Ah mais l'affaire n'est pas si simple .
Henry Wilkes n'est un pas, non n'est plus , un homme de terrain. Et pour cause, suite a un accident, il boite. Aidé de son jeune ami, un orphelin qu'il a recueilli, il va tant bien que mal parcourir les rues de Londres afin de régler cette affaire. Pour pimenter un peu l'histoire, car sinon la vie de notre flic serait trop simple, une jeune femme demande de revoir l'affaire de sa soeur assassinée de façon non officielle.

Henry Wilkes n'est pas un super flic, il fait des conneries mais il a l'avantage d'être humain ! Il ne se sert pas de ses poings pour obtenir des réponses et fait tourner sa caboche tout de même un peu plus vite que ses coéquipiers.
Le duo du flic et de Billy est bien dosé et assez sympathique. Car c'est une confrontation entre les deux mondes (bourgeoisie et gosse de la rue) qui se complémentent et finalement tempère afin de s'équilibrer.

Vous l'aurez compris, outre cette enquête c'est un voyage dans le temps et une vision sociale que nous offre l'auteur.
Saurez-vous affronter la neige, le brouillard, le froid et partir à la rencontre du mythe de Sherlock Holmes, du fantôme de Jack l'éventreur et vous plonger dans les rues sombres de Londres de 1892 .

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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