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EAN : 9782367940304
Rouge Sang (28/09/2013)
4.22/5   135 notes
Résumé :
« Quand je sortirai, tu seras la première prévenue… Je saurai te retrouver. »
Depuis qu'Éloane Frezet, la tueuse en série la plus abjecte de ces dernières années, a prononcé ces mots, Alix Flament vit dans l'angoisse que la criminelle sanguinaire s'évade de prison...
Alors, quand la journaliste reçoit un coup de téléphone d'Éloane en pleine nuit, elle comprend que la meurtrière va honorer sa promesse...
Une promesse de sang...

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Critiques, Analyses et Avis (107) Voir plus Ajouter une critique
4,22

sur 135 notes
Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Taurnada et particulièrement Joel, pour sa confiance et l'envoie de ce roman.

Haut le choeur est un thriller prenant, et dès les premières pages Éloane, serial-killeuse, s'évade de prison. Elle contact immédiatement Alix, une journaliste qui a passé deux ans à l'interviewer dans sa cellule et le jeu du chat et de la souris reprend entre elles.

Pas de temps mort (sans mauvais jeu de mot), pas de longueurs au contraire, tout s'enchaine à la perfection et le lecteur ne peut que dévorer ce roman en quelques heures. le personnage d'Alix est attachant, tout comme le flic Ruiz, en revanche Éloane est vraiment déroutante et fait froid dans le dos.

C'est un récit très noir, et j'ai été frappé par certaines descriptions de scènes de violence. Rien n'est épargné au lecteur. Amateur de thriller foncez, vous vous régalerez à coup sûr.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Avertissement : ce livre est avant tout destiné aux mordus de thrillers, ceux qui chassent le serial killer dans des lectures qui obligent les amateurs de romans â l'eau de rose à passer des nuits blanches.
Gaëlle Perrin-guillet connaît la musique, elle prend son pied en nous cuisinant un roman noir à en avoir des haut-le-"choeur"... (ceux qui ont lu comprendront, bien sûr...).
Alix Flament est journaliste politique, enfin, depuis qu'elle a laissé tomber les faits divers criminels, depuis sa rencontre avec Éloane Frezet en fait. C'est pourtant cette rencontre qui lui a apporté la célébrité après le livre confession qu'elle a publié.
Éloane est une tueuse en série. Au cours de l'entretien qu'elle a accordé à Alix elle lui a fait une promesse... et aujourd'hui il semblerait qu'elle veuille la tenir...
Un conseil ?
Ne croisez pas le chemin de madame Frezet, même si vous êtes mélomanes, je doute que vous appréciiez sa partition.
Bon, je vous le dis tout de suite, ne vous attendez pas à un pavé, avec une étude approfondie de chacun des personnages, qu'ils soient tueurs, victimes, flics, journalistes ou... médecins légistes, Gaëlle Perrin-guillet va donc à l'essentiel.
Un fauve est lâché, rusé et féroce.
La traque commence.
Criera bien qui criera le dernier...


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Haut le cHoeur… Oui, il y a un petit peu de ça dans l'intrigue de Gaëlle Perrin-Guillet… Non pas que le bouquin soit truffé de scènes bien glauques, quoi que… Mais vous en reprendrez bien un peu…

Une intrigue assez originale, le choc des titans, entre, une tueuse en série et la journaliste qui l'a interviewé pendant plusieurs années. Elles ont appris à bien se connaître, peut-être un peu trop d'ailleurs, pour garder le détachement nécessaire… L'une, vient de s'évader… L'autre, sait qu'elle a du souci à se faire…

Les intrigues avec des femmes meurtrières sont assez rares… Et je suis pour la parité… Pourquoi, la vengeance serait l'apanage des hommes ? A moins que la femme ne soit plus perverse et ne tombe pas aussi facilement entre les mailles du filet de la justice, j'avoue que je m'interroge sur le peu de femmes tueuses, mais il y a un peu de ça…

Lors de grands procès impliquant des femmes, la société ne comprends pas, comment une femme peut être capable des pires horreurs, alors même qu'elle est toujours perçue comme l'archétype de la mère, donc gentille et gracieuse… Pourtant, elles peuvent être beaucoup plus perverses que certains hommes et elles sont, elles aussi, soumises aux mêmes fantômes qui touchent les hommes…

Même si l'auteur, met l'accent sur la relation entre ces deux femmes, sans évoquer lourdement les meurtres déjà commis, la route est pavée de cadavres, au fil de chapitres courts, s'alternent les points de vue , donnant ainsi une dynamique très intéressante.

Même si le rythme soutenu, ne permet toutefois pas toujours de prendre le temps d'apprécier les personnages, l'auteur réussit à en mettre plein la vue en entraînant son lecteur dans une course à la vie à la mort…

Un bon thriller, mené tambour battant, qui emporte son lecteur dans une course contre la montre, pour stopper la folie meurtrière d'une femme amoureuse…

Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Merci aux éditions Taurnada pour l'envoi de ce roman à paraître le 14 mars prochain.

Une journaliste, Alix Flament, a passé deux années à « interviewer, disséquer le mal, l'étudier et essayer de comprendre pour tenter de percer à jour » la personnalité et les mobiles d'Eloane, tueuse en série française machiavélique.

Dès les premières lignes, le décor est planté, on se retrouve au coeur de l'intrigue : le mal personnifié s'est échappé de prison et veut retrouver Alix.

Comme un petit parfum d' Hannibal Lecter version féminine et de Clarisse Starling version journaliste. Vous y êtes ?

Ca déménage, les pages défilent, le lecteur fait comme la police de Chambéry, il suit les cadavres semés par Eloane tout en surveillant ses arrières. Il tente, en vain, de deviner où le prochain coup va être frappé : c'est légèrement flippant et plutôt addictif au point de vouloir en finir (si je puis dire) dans les deux jours !

C'est sûr, Gaëlle Perrin-Guillet maîtrise les codes du roman policier. En plus, une tueuse en série, ce n'est pas banal et le « pourquoi du comment » de ses actes laisse sans voix !

Cependant, Gaëlle Perrin-Guillet m'a semblé moins à l'aise avec l'idée de pousser la psychologie de ses personnages. Il faut dire que 192 pages, c'est un peu court pour creuser. La technique du narrateur externe ne facilite pas non plus les épanchements émotionnels.

Mon manque d'empathie envers les personnages viendrait-il de là ? Ou bien est-ce mon habitude de dévorer des briques qui me laisse un peu sur ma faim ? Un peu des deux sans doute.

Il n'empêche, l'ensemble fonctionne plutôt bien. L'écriture est soignée, fluide, la syntaxe et l'orthographe impeccables. On apprécie d'autant mieux que, si j'ai bien compris, ce n'était pas le cas de la première mouture éditée en 2013.

Bref, un bon polar à emmener en voyage pour avaler les kilomètres sans s'en rendre compte.

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"- Qu'est-ce qui vous faire rire comme ça, Doc ?
- Je vous imaginais sur ma table d'autopsie...
- Et ça vous fait rire ? s'étonna le flic, la cigarette collée aux lèvres, la flamme du briquet suspendue devant lui.
- J'avoue que oui. En fait, j'ai surtout imaginé vos poumons... bien noirs, bien charbonneux..."

Haut le cHoeur, c'est la confrontation entre Éloane Frezet, une effroyable tueuse en série et Alix Flament, la journaliste qui l'a interviewé pendant plusieurs années. Elles se connaissent bien, peut-être trop bien. La première vient de s'évader de prison et la seconde a du souci à se faire...

Haut le coeur, c'est ce sentiment qui s'empare de vous à la lecture quand un « ragoût » pas comme les autres surgit au hasard d'une page.

Haut le cHoeur, c'est une interrogation qui ne m'a pas quitté pendant ma lecture : mais pourquoi ce H ? Quel rapport avec la musique ?

En plus de son intérêt pour la musique, elle sait mener la danse, Gaëlle Perrin-Guillet. Quand enfin, elle m'a éclairé, elle a pris le temps, elle sait ménager ses effets et possède un indéniable sens du suspense, comme le commissaire Bourrel en son temps, je me suis dit « Bon sang… mais c'est bien sûr ! ». Que n'y avais-je pensé plus tôt !

Haut le cHoeur, comme une petite musique qui se meurt…

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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Il était à peine 8 heures du matin quand Caroline Juvet traversa le petit parking de l’hôpital. La matinée était calme, la chaleur étouffante des derniers jours avait laissé place à une pluie rafraîchissante. Abritée sous un parapluie aux motifs bariolés, la jeune femme hâte le pas et pénétra dans le hall du centre hospitalier. Il était tôt, mais la salle d’accueil était déjà remplie de gens attendant pour des rendez-vous divers ou des nouvelles d’un proche hospitalisé.
Ses patients à elle n’avaient pas d’horaires. Ils arrivaient à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, mais pouvaient patiente longtemps pour qu’on s’occupe d’eux, sans un mot plus haut que l’autre, sans accès de colère. Les morts sont des gens civilisés.
La jeune femme souriaient en appuyant sur le bouton de l’ascenseur. Elle se tourna et remit une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille, rectifia son maquillage et, satisfaite, tira un dernier coup sur sa blouse pour finir de la défroisser.
Ce n’est pas parce que ses patients étaient morts qu’elle devait leur manquer de respect et se présenter à eux dans une tenue négligée. Sans parler de son chef de service. Craquant à souhait. Malgré la différence d’âge, elle le trouvait très séduisant. Le docteur Bernet était un homme de grande classe et d’une intelligence remarquable et elle savait qu’elle avait tout à apprendre en effectuant ce stage à ses côtés. Si les leçons pouvaient déborder un peu du cadre professionnel, elle ne serait pas contre non plus.
Caroline gloussa comme une adolescente et se sentit rougir.
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Au fond de son lit, Ruiz essayait vainement de profiter de ces quelques heures de liberté. Il avait à peine dormi quatre heures d’affilée en trois jours et pourtant le sommeil le fuyait comme un pestiféré. Il avait espéré que la blonde qui partageait ses draps à cet instant l’aiderait à déconnecter un peu et qu’il pourrait s’octroyer un moment de repos bien mérité. Mais rien à faire, il n’arrivait pas à dormir.
Il se redressa sur son oreiller et attrapa une cigarette qu’il s’empressa d’allumer. La couette bougea à ses côtés et une crinière dorée s’agita. A peine un regard dans sa direction et la jeune femme replongea sous les draps en grognant.
Le flic esquissa un sourire vite effacé par une grimace de dépit. Il ne savait même pas pourquoi il l’avait appelée. Désespoir, solitude, envie de se sentir vivant ? Il n’en avait aucune idée et, finalement, s’en foutait un peu. Il la connaissait depuis des années et avait tissé avec elle une relation simple, basée sur le besoin ou l’envie, selon le moment. Pas de prise de tête, pas de reproche, rien que la satisfaction d’un instant de volupté partagé. Le reste, il le laissait bien volontiers à celui qui en voudrait. Même si, au fond de lui, il savait pertinemment que ça ne durerait pas éternellement. Elle était plus jeune que lui, belle à damner un pape, et par-dessus le marché, intelligente.
Elle le quitterait certainement un jour pour un autre, un homme qui serait disponible, qui lui apporterait l’attention qu’elle méritait et lui ferait mener la vie à laquelle elle avait droit. Peut-être même qu’il devrait tenter sa chance et envisager une aventure différente à ses côtés. Envoyer valdinguer toutes ces conneries de célibataire auxquelles il se raccrochait comme un naufragé a sa bouée, lâcher son boulot qui le bouffait petit à petit de l’intérieur et découvrir les joies de la vie de couple. Peut-être.
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Tout était limpide. Sa motivation : l'amour fou, disait-elle. Son mode opératoire : toujours le même. sa dénonciation : involontaire. Et son arrestation. Malgré tout, le rouage essentiel n'y était pas. Pourquoi ?

Quelle était cette œuvre soi-disant de génie qu'elle poursuivait ? Il avait eu beau tourner les pages, s'abreuver des détails sanglants de ses meurtres, parfois même il avait essayé de se mettre à sa place, tenté de la comprendre de " l'intérieur ", rien ne lui avait sauté au visage, pas le moindre indice. Les flics affectés à cette affaire avaient bien bossé à l'époque, tout avait été passé au peigne fin. L'assassin avait fini derrière les barreaux, au final, c'est ce qui comptait le plus.

Aujourd'hui, tout était à refaire …
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"Qu'est-ce qui vous faire rire comme ça, Doc ?
- Je vous imaginais sur ma table d'autopsie...
- Et ça vous fait rire ? s'étonna le flic, la cigarette collée aux lèvres, la flamme du briquet suspendue devant lui.
- J'avoue que oui. En fait, j'ai surtout imaginé vos poumons... bien noirs, bien charbonneux...
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« Fais attention à toi, Alix. Cette femme est dangereuse. Et pas seulement parce qu’elle tue avec autant de plaisir qu’elle bouffe une glace, mais parce qu’elle t’a dans le collimateur et te connait par cœur. Ne te laisse pas avoir. Sois vigilante, s’il te plait. »
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Vidéo de Gaëlle Perrin-Guillet
« Haut le choeur », la bande-annonce. Un thriller de Gaëlle Perrin-Guillet.
« Quand je sortirai, tu seras la première prévenue? Je saurai te retrouver. » Depuis qu'Éloane Frezet, la tueuse en série la plus abjecte de ces dernières années, a prononcé ces mots, Alix Flament vit dans l'angoisse que la criminelle sanguinaire s'évade de prison... Alors, quand la journaliste reçoit un coup de téléphone d'Éloane en pleine nuit, elle comprend que la meurtrière va honorer sa promesse... Une promesse de sang...
Roman disponible le 14 mars 2019 (papier & numérique).
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