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Citations sur Amos Daragon, tome 1 : Porteur de masques (25)

Au fil du temps, Amos avait mis au point une technique presque infaillible pour capturer les oiseaux sauvages comestibles. Au bout d’une longue perche en forme d’Y, il laissait glisser une corde dont l’extrémité était dotée d’un nœud coulant. Il lui suffisait de repérer une perdrix, par exemple, de demeurer à bonne distance de sa proie et d’avancer doucement le bout de sa perche muni du nœud vers l’animal. Sans bruit, Amos passait rapidement le piège autour du cou de l’oiseau et tirait aussitôt sur la corde. Il rapportait souvent, de cette façon, le dîner de la famille.
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La chaumière par elle-même était toute petite. Une table de bois, trois chaises et un lit superposé en constituaient l’unique mobilier. La cheminée occupait la presque totalité du mur est. Une marmite était toujours suspendue au-dessus du feu à l’aide d’une crémaillère. Vivre en ces lieux était pour la famille Daragon une lutte permanente contre la chaleur ou le froid, mais aussi contre la faim et la pauvreté.

Obligé depuis son plus jeune âge à se débrouiller avec les moyens du bord, Amos avait acquis de nombreux talents. Il chassait le faisan et le lièvre dans la forêt, pêchait avec une canne de fortune dans la rivière et ramassait des coquillages et des crustacés sur la côte océane. Grâce à lui, la famille réussissait à survivre tant bien que mal, même si certains jours il n’y avait pas grand-chose sur la table.
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Édonf était gros comme une baleine. Avec ses yeux exorbités, sa grande bouche et sa peau pleine de boutons et toujours huileuse, il ressemblait à s’y méprendre à un de ces énormes crapauds de mer qui envahissaient une fois par an, au printemps, le port d’Omain. En plus d’être laid à faire peur, Édonf avait, disait-on, un cerveau de la taille d’un têtard. Au coin du feu, les aînés racontaient aux enfants les incroyables bêtises de leur seigneur. Ces légendes, amplifiées par le temps et transformées par l’habileté des conteurs, faisaient les délices des petits et des grands.
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Je trouve se livre jusqu'à date très bon. Je ne fais pas une grosse critique car je n'est pas tout lu...
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Livre tout à fait génial. Merci de venir sur " liber-net.blogspot.com" pour découvrir encore plein de super livres !
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C'est ainsi qu'une nouvelle histoire se répandit dans le royaume d'Omain. Les vieux racontaient toujours la légende de Yack-le-Troubadour, mais, désormais, les enfants voulaient aussi entendre le récit des ruses d'Amos Daragon, ce garçon malin qui, un jour, avait échangé un banal bout de bois contre dix pièces d'or et un âne commun contre trois superbes chevaux !
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Le jeune garçon avait plus d'un tour dans son sac et plus d'un sac à utiliser pour piéger ses ennemis.
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Je disais justement aux gorgones qu’il faut toujours se méfier de tout ce qui ressemble à un humain. Vous êtes méchants et vous désirez toujours tuer tous les êtres qui sont différents de vous.
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Amos était profondément malheureux. Tous les jours, il voyait son père souffrir et sa mère sombrer peu à peu dans une résignation malsaine. Ses parents, continuellement sans le sou, se disputaient souvent. Le couple s’était enlisé dans la misère du quotidien et n’avait même plus l’espoir de s’en sortir. Plus jeunes, Urban et Frilla faisaient sans cesse des projets de voyage, voulant à tout prix préserver leur bonheur et leur liberté. Leurs yeux, autrefois pétillants, ne reflétaient plus maintenant que tristesse et fatigue. Amos rêvait tous les soirs qu’il sauvait ses parents en leur donnant une meilleure vie. Urban et Frilla étant trop pauvres pour l’envoyer à l’école, le jeune garçon rêvait aussi d’un instituteur capable de mieux lui faire comprendre le monde, de répondre à ses questions et de lui conseiller des lectures. Toutes les nuits, c’est en soupirant qu’Amos Daragon s’endormait dans l’espoir que la journée suivante lui apporterait une nouvelle vie.
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Après tout ce temps au service du seigneur, Urban faisait pitié à voir. Il avait beaucoup maigri et dépérissait à vue d’œil. Édonf le traitait comme un esclave et lui en demandait toujours davantage. Les dernières années avaient été particulièrement éprouvantes pour Urban, car son maître s’était mis à lui donner des coups de bâton pour accélérer son rythme de travail. Le seigneur d’Omain prenait un grand plaisir à battre Urban et celui-ci, prisonnier de sa dette, n’avait pas d’autre choix que de subir sa tyrannie. Tous les jours, c’est la tête basse et les membres meurtris que le père d’Amos rentrait à la maison. Étant donné qu’il n’avait pas assez d’argent pour fuir le royaume ni plus assez de force pour affronter Édonf et s’en affranchir, c’est en larmes qu’Urban quittait le foyer le matin et en sang qu’il y revenait le soir.
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