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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Du fait de mon projet d'écriture en cours, je suis très friand de romans qui se déroulent dans les quatre premières décennies du 20e siècle. Des textes de l'époque sont évidemment préférables pour me plonger dans l'ambiance et l'état d'esprit de cette période, mais un roman récent bien documenté peut aussi aider et compléter utilement les documents historiques que j'exploite.
Avec cette série qui démarre juste avant la Première Guerre mondiale, Anne Perry me proposait une lecture très tentante : le 2e tome de mon projet, que je viens d'achever, couvre exactement cette période et l'autrice situe ses intrigues à Cambridge, lieu central dans la suite des aventures de mon personnage. Vous voyez d'ici mes yeux qui brillent ! Ils n'ont pas brillé longtemps.
L'ambiance, l'époque et les lieux sont assez bien restitués ; mais on en a vite fait le tour. Peu importe me direz-vous puisqu'il s'agit d'un roman d'enquête. Parlons-en de l'enquête : un démarrage plutôt vif... qui mène rapidement à un enlisement. L'autrice laisse beaucoup de place aux dialogues (qui ne font pas avancer le schmliblick) et aux monologues intérieurs... qui le font plutôt reculer : nouvelle interprétation des faits tous les 2 chapitres et rabachage de certaines hypothèses tout au long du bouquin, sans éléments nouveaux. En fait, si, il y a, de temps à autre, un hasard inopiné qui apporte une révélation à 2 balles. C'est donc très très très long.
Sinon, la résolution finale du mystère se fait de la manière la plus bas de gamme de toute l'histoire du roman policier, le mystère lui-même semble sorti d'un lot promotionnel acheté en deuxième démarque dans une solderie qui liquide avant travaux et les personnages sont incohérents, inconsistants, insipides et caricaturaux.
What else?
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Je l'invite, tu m'invites, je te rends ta tasse de thé, tu me rends ta tasse de thé, et nous finissons noyés dans le thé. Argh ! C'est plus fort que moi, je craque ! Trois mois après sa lecture, il ne reste que ce sentiment diffus : l'abus de tasse de thé nuit gravement à la santé livresque.
Oui, la famille Reavley est sympathique, elle n'a cependant pas le charisme de Thomas Pitt ou d'Hester Latterly (je n'aime pas Monk, j'adore Hester). Je lirai leurs aventures, en dilettante. C'est tout de même fou pour moi de ne pas réellement m'intéresser à un roman qui se passe pendant la première guerre mondiale, alors que cette période historique a une importance capitale pour moi. La cause en est à chercher dans le fait que les personnages ne croient pas qu'une guerre de cette ampleur puisse survenir - les anglais, sur leur île, sont à l'abri, et bien à l'écart de ce qui pourrait survenir sur le continent (à mon avis, vous devez ressentir une pointe d'exaspération dans mon propos).
La famille Reavley est sympathique, et c'est tout. Leurs rôles sont pour l'instant trop bien définis, le professeur, l'agent de renseignement, la digne mère au foyer, la jeune fille qui se cherche, pour que je me passionne davantage. En dépit de la mort tragique de leurs parents et de la mort de Sebastian, étudiant préféré de Joseph, le ciel m'a paru toujours bleu au-dessus de leur tête. Et leur théière toujours pleine.
Mais non, je ne suis pas profondément injuste avec ce livre,seulement, si je l'avais réellement apprécié, croyez-vous que j'aurai attendu autant de temps pour le chroniquer ? Non. Si je l'avais franchement détesté, non plus.
A bientôt pour un nouveau roman de la série Thomas Pitt.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Le 1er opus d'une série (encore une) d'Anne Perry à l'aube de la 1ère guerre mondiale; à travers les membres d'une famille anglaise aisée, on retrouve l'atmosphère de ces jours de Juin, Juillet et Août 1914, au cours desquels la population avait du mal à imaginer que l'Angleterre serait aussi entraînée dans ces soubresauts balkaniques, si loin, alors que l'Irlande menace elle aussi.....
L'enquête à l'Université montre aussi les univers si éloignés entre les enfants des classes dirigeantes et les enquêteurs de police, qui représentent le peuple.
Anne Perry joue ici encore une fois sur cette société anglaise, engoncée dans des traditions sociales qui l'opposent à une modernité réelle (automobile conduite par une jeune fille par exemple), avant qu'elle ne soit modifiée par la réalité de cette 1ère Guerre Mondiale, qui n'épargne ni les classes dirigeantes (officiers morts sur les champs de bataille plus nombreux encore en % que les simples soldats), ni le commun des mortels.
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Deux frères, Joseph, professeur de langues bibliques et Matthew, employé aux services secrets britanniques, apprennent, en cette belle journée de 1914, le décès brutal de leurs parents, dans un accident de voiture. D'abord assommés, ils comprennent petit à petit que leur mort n'est pas aussi naturelle qu'on voudrait bien leur faire croire et qu'un complot met en péril l'Angleterre, en cette période où l'archiduc d'Autriche est assassiné à Sarajevo. Dans les premiers frémissements d'un conflit international qui semble se confirmer, les frères Reavley mènent l'enquête...

Plaisant roman, un peu long à démarrer mais finalement prenant, qui raconte les incertitudes de l'Angleterre à la veille d'entrer dans la Première Guerre Mondiale. J'aimerais lire la suite de la série pour savoir ce que deviennent les protagonistes de cette histoire, dont les portraits sont à peine esquissés dans ce premier opus...
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Je découvrais cette auteure avec ce premier tome d'une série, genre saga familiale avec un contexte historique prégnant. J'ai apprécié de vivre ces moments de tension à la veille d'un conflit mondial, mais le déroulé de l'intrigue a eu raison de ma patience. La construction du récit en une suite d'hypothèses qui reviennent en boucle jusqu'aux révélations finales, ne m'a pas sauvé de l'ennui. Des révélations qui arrivent trop tard, et qui auraient mérité un meilleur développement.
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Après les Monk, après les Pitt, voici venir les Reavley. Spécialiste du roman policier victorien, Anne Perry délaisse pour un temps le Prince de Galles, le Crystal Palace et les robes à crinolines pour s'intéresser aux jours précédant la Première Guerre Mondiale. La famille Reavley est frappée de plein fouet par le décès de leurs parents dans un accident de voiture. Alors que l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche est assassiné à Sarajevo, les frères et soeurs enterrent leurs père et mère. Bientôt, à cause de divers indices, l'accident semble bien être un meurtre. Nous sommes à Cambridge, la ville universitaire par excellence (avec Oxford). Et là, un étudiant de Joseph Reavley est assassiné d'une balle dans la tête. Qui est l'assassin ? Qui a ôté la vie à ce jeune homme pacifiste le jour, odieux la nuit ? Pendant cette enquête, lentement menée auprès des différents protagonistes (parents, professeurs, condisciples, amis, amie, fiancée…), les événements se bousculent. A cause de la loi des alliances politiques, le conflit se généralise. Et, rapidement, la tourmente va se répandre.
Cette fois-ci, l'évidence est flagrante. « Avant la tourmente » est un roman historique dans lequel sont perpétrés des crimes ; entre espionnage et social, l'intrigue hésite bien souvent. Donc il y a bien une enquête policière mais tellement diluée dans d'autres propos. Lesquels ? L'histoire et la politique, par exemple. Mais également dans la photographie d'une famille anglaise en 1914, bien patriarcale (bizarrement, ici, les femmes d'Anne Perry sont moins féministes que celles de ses romans victoriens). Les conventions, les apparences, la dissimulation de ses émotions ou de ses opinions sont souvent bien décrites et épinglées pour leurs contradictions. Mais, régulièrement, revient le thème du deuil et de ses différentes variantes. Entre le refus de l'un au déni de l'autre, seuls quelques personnages semblent accepter la nature de la mort : elle est inévitable, injuste et inique. En cela, ce premier tome sonne différemment d'autres récits d'Anne Perry, ce qui devrait dérouter tout fanatique des autres séries policières de cette écrivaine. Il n'y a pas de réel suspens. Il n'y a pas de vrai enquêteur. Seulement des êtres humains, qui agissent comme ils le peuvent avec ce qu'ils possèdent. Matériellement et humainement.
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J'avais déjà lu ce premier tome il y a quelques années sans parvenir à continuer la saga. En effet, j'ai trouvé l'intrigue un peu lente à se mettre en place et je trouve que la nature du complot est un peu trop énorme (et surtout l'auteure met trop de temps à le révéler). Sur les personnages, j'aime bien Joseph, le suivre dans ses enquêtes était réjouissant, même si son côté religieux à tendance à m'agacer. Matthew est moins "gentillet" mais je trouve qu'on ne le voit pas assez. Les deux soeurs Reavley sont juste invisibles et insipides donc une nouvelle déception. En revanche, j'ai trouvé la mère de Sebastian et Elwyn très réussie dans le mode hystérique. Sur la seconde intrigue policière (la mort de Sebastian) je l'ai beaucoup appréciée (plus que l'histoire des complots des parents Reavley), l'enquête était bien menée même s'il était facile de deviner ce qui était réellement arrivé


Ce que j'aime : les personnages secondaires, surtout ceux qui sont à St John


Ce que j'aime moins : un peu long à se mettre en place et des personnages féminins qui ne sont pas exploités


En bref : Un premier tome prometteur mais qui met un peu trop de temps à démarrer à mon gout


Ma note


6/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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Quatrième de couverture :

« En ce magnifique mois de juin 1914 à Cambridge, les journées s'étirent, ensoleillées, intemporelles. Mais pour Joseph Reavley, professeur à Saint-John, cet été idyllique est anéanti par la mort de ses parents dans un accident de voiture. En lui annonçant l'horrible nouvelle, son frère Matthew, agent des services secrets britanniques, lui révèle que leur père lui apportait justement un mystérieux document… Les deux frères se mettent alors en quête de ce fameux dossier concernant un sinistre complot, et rejoignent leurs soeurs Hannah et Judith dans la demeure familiale… »

En général, lorsque je commence mon billet par la quatrième de couverture, c'est que je n'ai pas apprécié ma lecture. Cette rencontre ne m'a pas séduite, ou plus exactement elle m'a laissée sceptique et j'en suis marrie !
Pourtant tout avait bien débuté.

Une famille, deux frères et deux soeurs qui me paraissent estimables. Ils ont tous les quatre des personnalités affirmées, j'ajouterais « originales », même s'ils sont un peu rigides et issus d'une famille bourgeoise très traditionnelle. L'amour qu'ils se portent, la solidarité fraternelle, m'amènent à de la sympathie.
Joseph et Matthew… le premier, l'aîné, a préféré rejoindre l'église anglicane que de continuer ses études de médecine. Dans ce tome, il est professeur à Cambridge. le second a étudié l'histoire contemporaine et les langues avant de rentrer au Secret Intelligence Service. Il travaille à Londres.
Hannah et Judith… La première est la femme d'un officier de la marine britannique. La seconde, petite dernière, vit dans la maison familiale. Elle est indécise sur son avenir.
La fratrie se réunit pour le décès de leurs parents morts dans un accident de voiture. Après les funérailles, les questions ne tardent pas à fuser car l'accident semble artificiel. Un dossier que Monsieur Reavley devait remettre à son fils Matthew a disparu et durant les obsèques, quelqu'un est venu fouiller le bureau de leur père.
Ce même jour, on apprend qu'à Sarajevo, l'archiduc d'Autriche s'est fait assassiner avec sa femme.

Dès les premières pages, l'histoire aimante l'attention du lecteur qui anticipe déjà sur les répercussions de l'attentat. On voit se profiler les débuts de la première guerre mondiale, les alliances avec l'Allemagne, une fermentation politique qui oeuvre secrètement, les consciences qui s'échauffent, la jeunesse qui parle déjà de protéger « les idées, la beauté, la connaissance, la liberté de penser »…
La lecture s'engloutit alors dans la politique et les évènements. L'auteur nous livre une documentation bien fournie sur ce cycle ainsi que les prémisses pour l'unification de l'Irlande. C'est à ce moment, qu'Anne Perry m'a perdue ! Les conciliabules, les pions qui se positionnent, l'Empire anglais qui est menacé, les conspirations, les intimidations, toute la froideur de l'intelligentsia diplomatique qui trame juste « avant la tourmente »… cette concrétion aurait pu me passionner mais je n'ai ressenti que de l'ennui.

Un vent de panique souffle sur l'Europe et l'Angleterre se prépare à porter le deuil…
Le mystère du dossier reste toujours très vif dans les pensées de Matthew et Joseph mais un autre bouleversement survient. Joseph apprend la mort d'un de ses élèves, Sebastian Allard. Un crime qui lui fera poser des questions…
Dans cette partie, j'ai retrouvé l'écriture de l'auteur. Plus que son style, c'est l'intrigue qui traite des thèmes qu'elle affectionne dans ses romans victoriens… honneur, tradition, consciences, famille. J'aime la finesse avec laquelle elle dépeint le monde guindé de la bourgeoisie, les images, l'ambiance et ses convenances.

On alterne donc avec Matthew, partagé entre les arcanes politiques et la recherche du dossier, et Joseph qui sonde les âmes en enquêtant sur le crime de Sebastian.
J'ai trouvé que cette bascule rendait des transitions indistinctes et confuses. Ce n'est pas le fusionnel des histoires qui m'a dérangée mais plus leurs « longueurs » stagnantes.
Je pense lire la suite qui j'espère m'intéressera bien plus.
Ce livre était une introduction… très longue, presque apathique. L'auteur a peut-être voulu nous attirer doucement vers un climat et un décor plus fracassant et dantesque.
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J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages de cette nouvelle série, mais je suis allée au bout et finalement peut-être qu'elle sera aussi prometteuse que la série des Charlotte et Thomas Pitt. A confirmer (ou pas…) avec le second volet. Ici, comme tous les premiers numéros, il fallait présenter les protagonistes, le contexte, l'environnement, etc., ce qui alourdi certainement l'intrigue en elle-même, qui finalement semble n'être qu'un prétexte à aborder une partie de l'histoire : la première guerre mondiale (mais c'est un très bon moyen de réviser !!!). Aventures à suivre donc pour cette fratrie dans la tourmente de cette guerre, ce premier volume se terminant à la déclaration de guerre. Pour l'instant, une préférence pour deux personnages : Joseph, assez placide, et sa jeune soeur Judith, plutôt indomptable.
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