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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je me suis lancée a l'aventure de cette série policière.. une envie suite aux différents billets qui me sont passés sous le nez.

Je ne suis pas complètement séduite par ce premier tome, pour la simple raison que j'ai deviné assez vite qui était l'étrangleur. Certes sans en savoir les raisons, ni le pourquoi du comment. Pour cela il m'a fallu attendre la fin.

J'ai par contre apprécié les personnages ,l'époque bien entendu et surtout la plume de l'auteure. Alors du coup je me dis que ce roman d'introduction pose les bases et que la suite pourrait être excellente.

Je reste donc sur ma réserve avec l'espoir que la suite sera de grande qualité
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Il m' a semblé logique de découvrir l'oeuvre d'Anne Perry avec le premier roman de la série. Un étrangleur utilisant un fil à couper le beurre s'attaque à des jeunes filles sans liens entre elles, semant la terreur dans le quartier habituellement calme. L'inspecteur Pitt mène l'enquête : la piste de brigands professionnels est vite écartée, car le vol n'est pas le mobile. Il s'agit donc de repérer au sein de cette société bien pensante qui est le pervers capable de tels méfaits. Il s'en suit une ambiance extrêmement lourde, de méfiance, de suspicions, enfants soupçonnant leur père, femmes soupçonnant leur mari, ce qui amène inévitablement à des règlements de compte pour des histoires sans rapport avec les crimes. Personne n'en sort indemne. Jusqu'à ce que la pugnacité de notre inspecteur, et
la mise en danger de Charlotte, l'héroïne, permette de révéler l'identité du tueur en série

La mise en place est très longue et laborieuse avec de nombreuses redites quant aux convictions sociologiques des différents protagonistes. Il faut avoir parcouru presque 200 pages sur les 350 et quelques pour que l'action démarre. Certes je suis friande des écrits concernant l'Angleterre victorienne, mais là, c'est tout de même un peu lassant, et surtout en raison des répétitions nombreuses

Quant à l'intrigue policière, une fois que l'on a éliminé tous les suspects trop évidents, il y a trop peu de personnes insoupçonnables et donc coupables pour que l'on ne se doute pas rapidement de la solution. C'est là que l'intérêt se réveille, pour aller vérifier son postulat

Le point fort du roman tient à mon avis dans l'analyse des conséquences induites par l'enquête au sein de cette famille au fonctionnement huilé, prisonnière du carcan des conventions, et qui va être amenée à ébranler ses convictions. Pour se disculper d'un acte grave, les hommes devront aussi mettre en lumière des agissements dont ils auraient préféré qu'ils restent tus.

Bien entendu, on n'échappe pas au franc parler de Charlotte, dont le raisonnement et la vivacité la mettent à l'écart des standards de la féminité, pour rallier le féminisme avant l'heure. En cela on retrouve des schémas très inspirés de Jane Austen : deux filles à marier, une frivole et ambitieuse, une trop indisciplinée pour faire l'objet d'une demande en mariage, but ultime et consécration pour toute jeune fille de bonne famille. Jusqu'à la jeune femme jouant (mal) du piano pour animer une réception.

Un peu déçue par la construction, je poursuivrai cependant l'exploration de cet univers, espérant que les longueurs signalées ne se retrouveront pas dans les romans suivants.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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L'étrangleur de Cater Street est le premier roman de la série "Charlotte et Thomas Pitt" d'Anne Perry, qui en compte aujourd'hui plus d'une vingtaine.

Cater Street est un quartier huppé de la Londres victorienne mais il se retrouve vite en émoi lorsque des jeunes filles issues de maisons respectables sont découvertes étranglées et mutilées. La famille Ellison ne tarde pas à se retrouver au coeur de cette affaire : leur bonne Lily fait partie des victimes. L'une des filles Ellison, Charlotte, par son caractère impétueux et curieux, détone au sein de la bonne société mais suscite l'intérêt de l'Inspecteur Pitt, chargé de l'enquête.

Les amateurs de polar risquent d'être déçus en lisant ce roman car l'enquête policière en elle-même est très peu prégnante sur l'intrigue. En effet, l'auteur met peu l'accent sur le déroulement des investigations. Sans les entrevues entre l'Inspecteur Pitt et Charlotte Ellison ainsi que les meurtres, on oublierait presque qu'il s'agit d'un roman policier. Néanmoins, le suspense est particulièrement bien maintenu car l'identité du coupable n'est révélé qu'aux toutes dernières pages et pour ma part, je n'avais rien soupçonné.
Enfin, j'ai beaucoup apprécié la retranscription de la société victorienne. J'ai senti que l'auteur maîtrisait son sujet et avait particulièrement bien réussi à dépeindre cette société étriquée au travers de la rigidité de ses moeurs et du carcan imposée par l'église anglicane.

En conclusion, L'étrangleur de Cater Street est une lecture agréable et divertissante mais sans se montrer inoubliable.

Lien : https://labibliothequedaelin..
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Voici un roman toujours dans la veine des romans policiers historiques que je lis actuellement. Dès les premières pages, l'auteur nous plonge dans une ambiance très victorienne avec pour cadre une famille bourgeoise londonienne, vivant vers Cater Street. La vie de la famille, et du quartier, est troublée par une succession de meurtres se déroulant dans les alentours. J'ai trouvé la mise en place de l'histoire très longue, avec beaucoup de descriptions des interactions sociales et des évènements anodins concernant chaque membre de la famille. Il n'y a pas vraiment de personnage principal puisque tour à tour chaque protagoniste prend la parole et occupe le devant de la scène : le père, M. Edward Ellison, un homme autoritaire et très paternaliste ; sa femme Caroline soumise et douce et leurs trois filles Sarah, Charlotte et Emily.
Charlotte semblait sortir un peu du lot car elle avait un caractère curieux, direct et franc, ce qui n'était pas forcément apprécié par la société à cette époque là. Mais j'étais assez déçue car elle m'a paru effacée, molle et peu présente dans la résolution de l'intrigue. Son intervention est surtout basée sur le hasard et non une réelle réflexion et recherche de sa part. Mais bon, je l'excuse car c'est la première fois qu'elle est confrontée à une situation aussi dramatique donc elle n'a pas eu le temps d'exercer ses capacités d'analyses.
D'ailleurs en parlant du crime, l'action ne démarre qu'après un long moment et il se résout très vite. Il n'y a pas beaucoup de mystère mais la lecture fut quand même plaisante. L'explication de l'acte criminel m'a paru un peu floue, bizarre et pas forcément en lien avec le contexte de l'époque.
L'auteur critique subtilement la société de l'époque : le statut inférieur des femmes par rapport aux hommes, l'attitude parfois possessive et autoritaire des hommes envers leur famille , la pauvreté qui régnait dans Londres, les gouffres qui existaient entre les différentes classes sociales, le mépris des classes bourgeoises envers ceux qu'ils considéraient comme moindre.
Le style d'écriture est simple et se lit bien. Je pense que malgré ce premier avis mitigé je continuerai à découvrir cette nouvelle série, classée dans le genre policier historique. Un livre qui reste agréable à lire pour les vacances !


Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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A Londres, à la fin du 19ème siècle, un assassin étrangle des jeunes filles aux alentours de Cater Street. La famille Ellison va vivre ces événements et des secrets vont apparaître mettant à mal la cohésion de la famille.


L'étrangleur de Cater Street est le premier de la série Charlotte Ellison. Je m'attendais à un vrai roman policier (ben oui j'ai cru ce que racontait la quatrième de couverture).
Je le considère plus comme un drame victorien. Charlotte n'enquête même pas, l'inspecteur n'apparait que pour poser des questions à la famille. Si on découvre le tueur ce n'est que par un pur hasard.
Ce qui est intéressant c'est la description de la société faite par Anne Perry. Une société enfermée sur elle même, qui a du mal a accepter qu'il y des pauvres ailleurs. Il y a aussi cette façon de ressortir des secrets pour décrire la société.
J'ai trouvé que le style était fluide et que la lecture avait été rapide. En fin de compte je suis partagé, je ne vais pas dire que j'en suis déçu parce que je ne me suis pas ennuyé mais je regrette qu'on le présente comme un roman policier (chose que j'ai cru).
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Des crimes de jeunes femmes sont commis dans Cater Street, quartier chic de Londres, où vivent des familles aisées de la Haute société. Charlotte et sa famille sont inquiets car Lillie, une domestique, n'est pas rentrée. Un policier vient les informer qu'elle a été victime du meurtrier, elle aussi. Son corps vient d'être retrouvé dans Cater Street. L'assassin s'attaque aussi bien à des employées de maison qu'à des filles de familles. Que veut-il ? Qui est-il ? Les victimes le connaissaient-elles ? La peur monte. Pitt, l'inspecteur de police, vient de plus en plus souvent au domicile de Charlotte pour poser des questions.
Et la voici qui s'interroge. Les soupçons pèsent sur les propres membres de son entourage. Elle doute de tous. le rideau de la bienséance est levé. Sa foi en les hommes est bouleversée. Elle qui croyait que la vie n'était que bonnes manières et honnêteté découvre que les relations humaines sont hypocrites et de façade. Les apparences avant tout.
Au-delà de l'enquête, c'est une véritable étude de moeurs de la belle société victorienne.
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Au premier abord, L'étrangleur de Cater Street m'a fait penser à Orgueil et Préjugés.
Plus de 50 pages plus tard, un meurtre et l'arrivée de l'inspecteur Pitt me fait penser que les choses sérieuses vont commencer.
Finalement, après cet événement, cela m'a fait penser à Orgueil et préjugés avec des meurtres comme thème pour conversations de salon ou entre gentlemen.
Des conversations, il y en a...beaucoup, tout le temps, des petites, des moyennes, des redondantes, des superficielles mais aussi utiles pour l'enquête ou pour découvrir avec Charlotte l'envers de son décor quotidien.
Pour l'intrigue en elle-même, rien d'exceptionnel. Charlotte se pose des questions mais ne joue pas vraiment un grand rôle pour la résolution de l'enquête.
Plus surprenant, l'inspecteur Pitt non plus.
C'est bien lui qui en est en charge mais nous ne le suivons pas dans ses avancées, ses doutes.
Nous ne savons de cette enquête que ce qu'il dit à Charlotte.
Finalement, cette histoire de meurtre m'a semblée bien secondaire, sa fin prévisible et son meurtrier sans trop de surprise.

Alors, pourquoi cet élan pour continuer ma lecture jour après jour ? Pourquoi cette facilité à ouvrir ce livre et ce plaisir à le faire ?

Parce que j'aime bien cet univers bourgeois et guindé de l'Angleterre du XIXe siècle. Tellement rigide qu'il en devient ridicule et donc drôle.
Drôle pour une femme du XXIe siècle, beaucoup moins pour celles de cette époque qui ne pouvaient souhaiter qu'une chose : faire un bon mariage.
Exit les hommes d'un milieu social inférieur ou les lectures traitant de thèmes sérieux comme la géopolitique par exemple.

Autre point positif, j'ai été touchée par le personnage de Charlotte.
Jeune femme impulsive, son fort caractère est souvent abordé par sa famille comme un "sabordage" social, une inconvenance, et même une "honte".
Qu'elle puisse un jour se marier est un tracas et semble compromis car qui voudrait d'une femme qui dit ce qu'elle pense ?

Enfin, beaucoup de dialogue dans ce livre, certes mais j'apprécie cette manière de faire avancer l'histoire que je trouve plus vivante.
Un peu plus d'action aurait été néanmoins apprécié aussi.

L'étrangleur de Cater Street n'est donc pas, pour moi, uniquement un roman policier puisque l'intrigue me semble assez secondaire.
C'est plutôt un moyen pour l'auteure de nous dévoiler les carcans sociaux que portaient les femmes de "bonne famille" du XIXe siècles, les inégalités hommes/femmes et de mettre en comparaison ce monde avec son opposé : les quartiers pauvres.
Ce roman n'a donc pas complètement répondu à mon attente mais a été une découverte très intéressante et me donne envie de continuer dans la série.
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Ayant entendu le plus grand bien de cette série "victorienne" aux allures d'enquêtes dignes du grand Sherlock Holmes, il était tout naturel que ce premier volume soit dans mes lectures.
Miss Bunny me l'a choisie pour le challenge " Que lire dans ma PAL, et si tu choisissais ?". Elle a beaucoup aimé et souhaité me le faire découvrir.
L'histoire se passe à l'époque victorienne au sein de la bonne société. Les codes et les coutumes sont très diligentés et les femmes ont un rôle bien précis à tenir. Elles sont tenues éloignées des affaires délicates et importantes. Et pour les faits divers, elles ne doivent rien savoir car cela pourrait heurter leur sensibilité. Charlotte Ellison est une jeune femme rebelle et dynamique. Elle est curieuse et souhaite voir le monde tel qu'il est. Pourquoi devrait-elle être tenue à l'écart des faits marquants de la société.
Quand un tueur sème le chaos dans le quartier où elle vit avec ses parents, sa curiosité n'en est que plus aiguisée. Mais en tant que jeune fille de bonne famille, elle est sommée par son patriarche de se contenter de rester à sa place.
L'inspecteur Pitt entre alors dans sa vie, son charisme va chambouler notre jeune bourgeoise et lui faire entrevoir une vie qui lui ressemblerait plus.
J'avoue que je n'ai pas été très emballée par ce premier chapitre des aventures de Charlotte. le contexte ampoulé n'aidant pas, j'ai trouvé l'intrigue un peu molle. On en apprend certes beaucoup sur les différents personnages mais les événements restent assez insipides.
Le résumé vantait pourtant les péripéties d'une jeune femme hors normes ( pour l'époque bien sûr ), des aventures en jupons de haut vol, la naissance d'une belle histoire d'amour...Où sont-ils passés ?
On a l'impression, comme il est généralement le cas dans les séries, qu'Anne Perry a surtout posé ses personnages et le décor de leurs aventures. Beaucoup de parlottes mais très peu d'action, c'est dommage !
Charlotte est apparue comme une jeune fille bien proprette et très peu suffragette.
De plus le plaisir de découvrir le coupable n'y était pas non plus car dès le tiers du livre, j'avais déjà tout compris. Les ficelles utilisées m'ont paru un peu grosses.


Bref, ce fut une lecture sympathique mais très peu stimulante. J'essaierai de lire le deuxième tome pour laisser une chance à ce phénomène anglais qui a déferlé sur l'hexagone.

Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Cette chère Charlotte est-elle juste impertinente au possible, ou bien une pousse de féminisme dans un jardin du patriarcat de l'ère victorienne? Encore une quatrième de couverture qui enjolive! On m'a vendu une jeune femme qui enquête aux côtés d'un policier séduisant, mais moi je n'y vois qu'une gamine qui décide d'apprendre la vie au-delà des cloisons que lui impose son cadre familial, en commençant par lire le journal. de là à dire qu'elle va enquêter, non! Elle ne sort pratiquement pas de chez elle, elle apprend à réfléchir par elle-même, là est la nuance. Bref, toute cette introspection et ce besoin de comprendre donnent à la fois un personnage attachant, mais aussi une tête à claque (forcément à notre époque toutes ses réflexions ne sont qu'évidence). Bref la fille asociale incasable se trouve quand même un gus, fastoche quoi. Bref, après une lecture ardue (genre 1984 d'Orwell), ça détend, et c'est tout ce qu'on lui demande!
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Il m'a bien fallu une centaine de pages avant d'accrocher, car ça démarre très lentement ou alors c'est une idée de moi. En tout cas, j'ai eu un mal fou à entrer dans l'histoire.

Heureusement, ça n'a pas duré. J'ai vite été gagnée par l'atmosphère lourde qui s'installe progressivement dans la demeure familiale, par ce climat de suspicion qui gagne petit à petit chaque membre de cette famille, tournant à la paranoïa, et captivée aussi par les secrets révélés. Une écriture efficace, qui entretient à merveille le mystère et laisse planer quelques intrigues amoureuses.

Néanmoins, j'ai été assez étonnée du mépris affiché pour l'inspecteur, du poids des conventions sociales et des rôles attribués aux femmes. Heureusement que Charlotte est là pour bousculer les normes, parce que je me suis sentie étouffer dans cette société victorienne, religieuse et si soucieuse des apparences. Je ne me souviens pas que ça m'ait autant agacée dans mes autres lectures victoriennes.

Enfin, le dénouement ne m'a pas tellement surprise, j'avais repéré deux suspects potentiels dés le départ et j'avoue que pour une fois, je ne suis pas tombée loin de la vérité. le dernier meurtre commis m'a quand même secouée, avec une petite dose d'angoisse à la fin.

Un agréable moment de lecture, même si ça démarre lentement, des personnages qu'on a envie de suivre et un nouveau mystère de résolu.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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