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Il est toujours agréable de retrouver Charlotte et Thomas Pitt.
Les scènes domestiques, trop peu nombreuses, sont celles qui me plaisent le plus dans les romans d'Anne Perry.
L'ambiance Londonienne du fin du 19 ème siècle a toujours ce petit air nostalgique ; crinolines, bals, lutte des classes, anarchisme, thé avec muffins...
L'écriture est élégante et détaillée.
A part cela, l'intrique est poussive, les chapitres beaucoup trop longs et certainement 100 pages de trop alourdissent le rythme.
Une lecture en demi-teinte.
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Un Anne Perry assez dense : on est presque à 500 p. Il faut dire que le contenu l'est aussi.

Pitt, promu à la tête de la Special Branch depuis le dernier titre, doit tout prouver, y compris à lui-même. Aussi n'est-il pas rassuré lorsqu'il y a des menaces qui pèseraient sur un Habsbourg en visite, sauf que ledit Habsbourg n'a rien de spécial, si ce n'est être un parent éloigné de la famille impériale en visite sur le sol britannique. le voici donc, piétinant, essayant de convaincre, de se convaincre, un peu dépassé, beaucoup stressé. L'autrice parvient à nous faire saisir cet enjeu. D'un côté j'ai apprécié car cela donnait de l'épaisseur au récit, d'un autre, cela a créé pas mal de longueurs.

L'aspect politique est quelque chose d'inhérent dans les derniers tomes de cette série. Un virage à 180 degré qui s'explique avec le poste de Pitt. Ici, cela permet à l'autrice d'aborder la question de l'empire Austro-Hongrois : François-Joseph et Sissi, leur fils et Mayerling, les différents peuples qui composent l'Empire, etc. Tout en restant sur le sol britannique, elle ouvre une fenêtre très plaisante sur la cour de Vienne que je connais au final très peu ( le dessin animé Sissi, Romy Schneider et l'assassinat de l'héritier austro-hongrois sont là mes seules connaissances...). L'occasion, donc, d'en apprendre beaucoup plus. Ce qui m'a vivement intéressée c'est ce point de vue sur la géopolitique du pays. On sent la Première Guerre mondiale pas loin. Aussi, je m'interroge : était-ce une vision que l'on avait de l'Autriche à l'époque ou est-ce une vision que l'autrice transpose à cette époque, connaissant les différents éléments aujourd'hui? Une question qu'il me faut creuser.

Cette menace politique se double avec le meurtre d'une personne. Il faut bien expliquer le titre de la série. Une personne, elle aussi très impliquée en politique, ayant participé aux révolutions de 1848 activement et connaissant ainsi Vespasia. L'occasion d'inviter notre auguste lady dans les personnages phare de ce roman. Avec ce meurtre, on retrouve un peu l'esprit des premiers tomes, sauf que ce n'est pas Pitt le fin limier mais Narraway. Une inversion des rôles un peu particulière mais somme toute plaisante.
Pour autant, là encore il y a des longueurs. D'autant, qu'on le sait, les deux histoires sont amenés à se croiser, mais comment ? le fil est assez mince, il faut le reconnaître. A la résolution, on voit les différentes pièces du puzzle s'imbriquer mais je reste sur une impression de beaucoup de détours.

Aux personnages déjà cités, nous pouvons ajouter le grand retour d'Emily (même si cela reste très secondaire) et celui de Jack, beaucoup plus présent, ainsi que celui de Charlotte. Comme déjà dit dans mes précédentes chroniques, avec la multitude de personnages, il est heureux que l'autrice fasse des choix. Effectivement, quand elle multiplie les points de vue, on a cette impression de longueurs et du fait qu'on tourne en rond. Peu rend, je trouve, les éléments plus limpides.

Pour ce qui est de la fin, on est encore sur des révélations inattendues et du rythme, même si, je l'ai dit, le fil me semble un peu ténu.

Autant, les premiers tomes pouvaient se lire dans le désordre, la recette étant sensiblement la même, autant les références aux autres tomes sont ici tellement importantes que je ne recommande pas pour qui ne connait pas cette série de commencer par cet opus. D'autant que je reste persuadée qu'on apprécie l'aspect politique parce qu'on apprécie nos personnages et qu'on connait leurs passifs.
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♫ Et puis mon Empire, je suis prêt à le trahir, puisque sans contrefaçon, je suis un espion ♪

Et oui, depuis que Thomas Pitt est devenu directeur de la Special Branch (sécurité du territoire), il a certes monté dans l'échelle sociale, son salaire est important, tout comme ses pouvoirs, mais le tout s'accompagne aussi d'une hausse des tracas.

Comment démêler le vrai du faux ? le bluff du double bluff ? Comment savoir à qui vous pouvez faire confiance ? Il y avait bien des traitres au sein de la Special Branch et ce ne serait pas la première fois qu'il y en a dans les hautes sphères du pouvoir.

Les espions ou agents-doubles sont légion. Il doit y avoir, au sein des Ministères, des gens amers prêt à trahir leur mère l'Angleterre.

Le diable se cache dans les détails, dans les coïncidences, et Pitt ne peut plus rien raconter à son épouse Charlotte. de plus, nombreux sont ceux qui l'attendant au tournant, guettant le moindre faux pas qui le discréditera de son poste. Pitt n'est pas un noble, ni un bourgeois, si un ancien gradé de l'armé, c'est un fils de garde-chasse et certains ont mal vu sa promotion.

Cette 27ème aventure baigne dans la politique, dans les secrets cachés, dans les jeux de pouvoir et cela m'a enchanté. Pied littéraire, carrément.

Dire que je ne voulais pas lire les épisodes où Thomas Pitt se trouvait muté à la Special Branch… En voilà encore un qui m'a emporté. Comme quoi…

En cette année de 1896, nous parlons déjà de la poudrière des Balkans, celle qui nous pétera à la gueule en juin 1914, avec l'assassinat de François-Ferdinand.

Ce polar Politique est aussi Historique puisque l'on nous parle, en arrière-plan, de la tragédie de Mayerling, où Romy Schneider, épouse de François-Joseph de Habsbourg-Lorraine, empereur d'Autriche-Hongrie, ont perdu leur unique fils et héritier du trône, Rodolphe, qui s'est suicidé dans le pavillon de chasse avec sa maîtresse.

Enfin, pas Romy, mais Sissi, ou l'impératrice Elizabeth, celle qui n'a rien à voir avec les films à l'eau de rose car très librement inspirée de la réalité. Et pour clore cette parenthèse culturelle, je vous rappelle que le Rodolphe en question avait épousé Stéphanie, fille de Léopold II, roi des Belges. Bref, niveau Histoire et politique, on est servi mais pas jusqu'à l'overdose non plus !

L'avantage, dans les romans policiers Historique, c'est que nous savons ce qu'il s'est passé et quand on me parle que c'est François-Ferdinand qui va monter sur le trône ainsi que du jeu des alliances qui donnerait une guerre quasi mondiale si un truc se passait en Croatie ou en Serbie, ça fait froid dans le dos.

J'ai apprécié aussi que tante Vespasia soit mise en avant, ainsi que Victor Narraway, ancien supérieur de Pitt. Voilà un personnage que je n'avais pas aimé au début et qui a su me conquérir le coeur.

Ce n'est pas la première fois que l'auteur me fait apprécier un personnage que je trouvais au départ rébarbatif. Elle a l'art et la manière de faire évoluer ses personnages et c'est un plus.

Charlotte et sa soeur Emily se retrouvent aussi aux avant-postes, même si elles n'enquêtent plus comme avant. Emily a peur pour son mari qui a eu une promotion, elle doute de ses capacités, même si elle ne le dit pas. Charlotte, elle, de son côté, fait confiance aux capacités de son mari.

Le côté politique du roman m'a bien plu, j'ai adoré les secrets, les manipulations, les coups de bluffs, ainsi que le côté « espionnage » et double-jeu.

Lorsque Pitt était policier ou commissaire, il y avait moins de nuances de gris. On procédait à l'arrestation du coupable ou on n'avait pas assez de preuves pour le faire et on rongeait son frein.

Ici, on peut lui faire retourner sa veste, l'exploiter, le faire travailler pour nous… Bref, on entre dans une autre dimension !

Notre Thomas Pitt va devoir changer sa manière de travailler, mais je ne me fais pas de soucis, il apprend vite et est toujours le champion du démêlage de pelote de laine ! Mais ce ne sera pas aussi facile que d'enquêter sur un meurtre. Dans sa position, tout est affaire de nuances et il faut bien réfléchir aux conséquences car elles peuvent vite devenir désastreuses.

Avec des complots politiques et un final époustouflant comme j'ai eu droit, ce roman va se trouver dans mon top 5 des aventures de Thomas Pitt que j'ai le mieux aimé.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'aime beaucoup l'écriture élégante d'Anne Perry, et cette façon qu'elle a de poser une intrigue policière au milieu de celles -bien réelles- de l' Histoire, tout en agrémentant son texte de courtes réflexions psychologiques qui orientent son récit en fonction de la personnalité des personnages. Dans ce livre elle analyse une fois de plus les rapports entre l'aristocratie anglaise et les autres classes sociales par rapport à la politique (la première ne voulant rien lâcher aux secondes), ici à travers les relations de l'Angleterre victorienne avec l'empire austro-hongrois. Aristos ripoux et domestiques fidèles contribuent les uns et les autres aux ressorts de l'action.
A travers les lenteurs de l'intrigue, Anne Perry démonte petit à petit tous les mécanismes qui ont abouti à la première guerre mondiale, à travers les enchevêtrements inextricables des alliances, des rapports de force, du jeu de la diplomatie, ainsi que les rapports difficiles entre la police et la politique.
Tout se met en route et rien ne se termine à la fin du livre, à part l'intrigue policière. A une époque où on assassine les gens comme on respire, une enquête prend tout son sens lorsqu'il s'agit de déjouer un attentat. Cela dit Mme Perry utilise toujours les mêmes ingrédients et cela finit par être un peu lassant, même si chaque livre de la série nous fait découvrir un nouvel aspect de Londres, quartier ou lieu de pouvoir. Je me suis passionnée pour le côté historique qui m' a rappelé des souvenirs de lycée un peu oubliés, mais j'ai eu plus d'une fois envie de zapper des pages sur les atermoiements relationnels et sentimentaux des personnages, qui s'il rendent quelquefois les personnages plus humains et plus proches, se répètent quelque peu. Intéressant mais franchement trop long.
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Thomas Pitt, policier plein d'humanité, est désormais directeur de la Special Branch.

Il doute de lui-même.

Sera-t-il à la hauteur de ses nouvelles fonctions ?

Aura-t-il la capacité de prendre des décisions rapides et tranchantes ?

Charlotte partage elle aussi son anxiété, il ne peut plus lui raconter les difficultés qu'il rencontrent. Top Secret Défense...

Londres en 1896 et c'est l'hiver. le vent balaie les rues glacées, l'Europe s'agite. Pitt est intrigué, des coïncidences mettent en parallèle un homme se renseignant sur le trajet, les horaires et l'aiguillage des trains, et un Duc qui doit justement emprunter le train.

Pitt se lance donc dans cette enquête... il doit prouver son talent.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, l'intrigue est longue à s'installer, et les données historiques, très détaillées sont souvent très longues, je ne comprends pas pourquoi Anne Perry, a donné cet élan trop politique à mon avis.

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Dans cette 27è enquête, Thomas Pitt est devenu directeur de la Special Branch (il est en quelque sorte l'ancêtre de M au service spécial de Sa Majesté la reine Victoria 😉 ) mais il est tourmenté par les doutes : sera-t-il à la hauteur de la fonction ? Sera-t-il capable de réagir uniquement avec son cerveau et de prendre des décisions rapides et tranchantes si nécessaire, lui qui reste dans l'âme un policier plein d'humanité ? Son anxiété est partagée en secret par Charlotte, avec qui il ne peut plus partager les difficultés secrètes de son travail mais qui est prête à tout faire pour l'aider et l'assurer de sa confiance. Dans l'ombre, tante Vespasia et Victor Narraway (le prédécesseur de Pitt qui s'ennuie désormais comme un rat mort à la Chambre des Lords) sont là aussi pour assister discrètement Thomas.

Le contexte historique mis en place par Anne Perry ressemble comme deux gouttes d'eau à celui qui a amené la Première guerre mondiale : nous sommes en 1896, l'empire austro-hongrois finissant assure quand même la cohésion de peuples antagonistes, l'empire russe est sur le déclin, la Prusse gagne en puissance et l'empire britannique vit sur sa gloire. L'annonce d'un probable attentat contre un obscur duc habsbourgeois sur le sol anglais risque de précipiter tout ce beau monde dans un conflit sanglant aux conséquences imprévisibles et néanmoins terribles. Avouez que tout cela rappelle furieusement l'attentat de Sarajevo en juin 1914. Mais cela ne manque pas de pertinence puisque nous savons que les puissances européennes s'agitaient depuis la fin du 19è siècle et qu'un rien suffisait alors pour mettre le feu aux poudres.

Ajoutons à cela le fait que le moindre faux pas pourrait évidemment se retourner contre Thomas Pitt et la Special Branch et le suspense se densifie. Bien sûr, Anne Perry prend tout son temps pour dérouler son intrigue et amener parcimonieusement des éléments nouveaux qui font avancer l'action. Mais n'oublions pas qu'internet et les téléphones portables n'existaient pas à l'époque – après tout, cela fait du bien de prendre son temps… de temps en temps et je n'ai pas boudé mon plaisir même si, à la fin, on se doute de qui tire les ficelles de ce complot dans l'ombre.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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C'est toujours avec plaisir que je retrouve Thomas Pitt et j'avoue tout à fait ne pas être vraiment objective sur ces romans. Je passe toujours un bon moment bien que certains soient de qualité variable. Je me suis régalée avec ce roman dans lequel on découvre une nouvelle facette de Thomas Pitt. Il hésite, on se demande toujours s'il sera à la hauteur de la tâche et il se révèle perspicace et courageux. Il ne traite plus aujourd'hui de criminels "lambas" mais s'occupe de politique, ce qui lui impose des choix cornéliens et des réactions rapides et efficaces. J'ai beaucoup aimé le dénouement de ce roman que je n'ai pas vu venir du tout, avec le Prince Habsbourg, qui est tout à fait sympathique et surprenant! Thomas a réussi, avec efficacité pour ce roman particulier, à me surprendre et à me tenir en haleine. Toutefois, le personnage de Charlotte manque je trouve même si cela est très cohérent avec l'évolution de l'intrigue. Je ne vous spoilerai pas en vous disant qu'on la retrouvera davantage dans les romans à venir...
Lien : http://nagandsoon.com/dorche..
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•Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Dorchester Terrace?
"Anne Perry m'a fait briser ma première résolution de l'année: "ne plus acheter de livres tant que ma PAL n'a pas baissé!" Tant pis, je ne peux pas résister!"

•Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Thomas Pitt est désormais le Capitaine Pitt, directeur de la Special Branch. Plus que jamais il doit faire ses preuves face à des politiciens sceptiques et à de sérieuses menaces d'attentats sur le sol britannique."

•Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Enfin je retrouve la plume d'Anne Perry qui m'avait fait me jeter sur ses livres il y a deux ans! Non seulement Pitt récolte enfin le fruit de ses efforts, parce que je commençais à être vraiment fatiguée que se ne soit pas le cas, mais en plus nous avons droit, en plus de l'enquête de la Special Branch, à un meurtre dans la haute société. Et disons le clairement, cela nous avait bien manqué! Tout est donc parfait, même si Gracie et Tellman manquent à l'appel! Il y a même une dimension supplémentaire dans cet opus avec les responsabilités qui incombent désormais à Thomas et qui le poussent à se poser des question sur lui-même. le seul défaut de cet ouvrage est que parfois on tourne un peu en rond, on se répète. Certains personnages savent des choses qu'on ne leur a pas dit et d'autres en oublient qu'ils savent déjà! Ce n'est pas très gênant mais quand même, je veux bien pardonner à l'auteur, du à son grand âge sans vouloir l'offenser, mais n'y a-til personne pour la relire??

Enfin, une fois de plus j'ai un énorme coup de gueule à passer contre 10-18. Alors je veux bien admettre que vous ayez envie de neuf et de nouvelles couvertures mais changer le graphisme d'une série au 27ème opus, c'est juste dégueulasse!"

•Et comment cela s'est-il fini?
"Le roman finit sur un coup d'éclat poignant qui place réellement ce livre dans une dimension différente. Je suis soulagée d'avoir enfin retrouvée la Anne Perry que j'aime et bien sûr, vivement le prochain!"
Lien : http://booksaremywonderland...
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Déjà le 27e tome! Et pas des moindres puisque j'ai franchement aimé cette intrigue qui tend vers la politique anglaise voire européenne. Pour commencer Anne Perry bouscule ses habitudes en nous proposant un schéma différent des opus précédents. En effet, ici pas de mort dès les premières pages. Pitt se voit confier de hautes responsabilités. Il doit traiter finalement deux enquêtes qui semblent n'avoir rien à voir. Il va faire des découvertes qui vont mettre à mal ses ses certitudes. L'aide de l'expérimenté Narraway lui est indispensable. La menace s'accentue au fil des pages et nous tient en alerte jusqu'au fin mot.

Thomas Pitt prend une nouvelle ampleur avec des responsabilités inédites et des décisions difficiles à prendre. Nous découvrons un nouveau pan de sa personnalité. Son sang froid et ses compétences acquises depuis ses débuts sont soumis à rude épreuve. Emily et Jack sont enfin de retour. Je n'y croyais plus! La première confirme ce que je pensais d'elle. Elle ne sera définitivement pas un de mes personnages favoris. L'absence de Gracie et de Tellman se fait cruellement ressentir aussi bien pour les Pitt que pour nous lecteurs. J'aimais beaucoup la fraîcheur de cette petite domestique. Enfin un nouvel habitant fait son arrivé à Keppel Street.

Vous l'aurez compris, ce tome m'a beaucoup plu. Je me suis prise au jeu des deux enquêtes et des nouvelles responsabilités de Pitt. Anne Perry nous propose un schéma différent et fait réapparaître quelques personnages. Vivement la suite avec Bryanston Mews.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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Les séries policières finissent souvent par être un peu répétitives ; Anne Perry a eu l'excellente idée de ce glissement vers les intrigues diplomatiques, puisque Thomas Pitt, son personnage principal, n'est plus à présent policier, mais directeur de la Special Branch.
La plongée dans ce véritable sac de noeuds de l'Europe à la veille de la première guerre mondiale est captivante.

Mais alors la traduction ! Car je suppose que c'est un problème de traduction : certains paragraphes doivent être relus pour être compréhensibles, tant ils sont incohérents ! L'éditeur fait-il appel à un traducteur automatique ? La question peut se poser ... !
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