Elfes, Tome 3 : Elfe blanc, coeur noir

Sur les hauteurs de la cité de Belleck.
Deux Elfes blancs contemplent la destruction de la splendide ville érigée voilà des siècles par des humains guerriers-bâtisseurs. D'autres hommes la ravagent, la pillent, la brûlent et la réduisent en cendres… Spectacle consternant pour les sages Elfes blancs qui ne peuvent comprendre ce besoin d'anéantissement qui anime ces viles créatures que sont les hommes…
Ces deux Elfes sont des pisteurs sur les traces d'un rarissime et puissant dragon blanc qu'ils veulent amener dans leurs îles.
Soudain, ils tombent sur un homme et une femme qui ont réussi à fuir la ville. Ils n'iront pas loin ! La femme est enceinte et cinq guerriers sont sur leurs traces. La sagesse elfique leur recommande de ne pas s'occuper des affaires des hommes…

Critique :

Le rythme de cette histoire est particulièrement lent puisqu'il s'agit d'une traque d'un rarissime dragon blanc. Cette quête prend des années et est saupoudrée d'aventures secondaires qui vont lier un Elfe blanc à un homme. Mais Fall, l'Elfe, est-il aussi blanc que ce que son père adoptif voudrait le lui faire croire ? Va-t-il respecter les lois ancestrales des Elfes blancs ?
Le principal mérite de cet album réside dans la présentation d'une nouvelle race elfique, la plus ancienne, la plus sage, celle des Elfes blancs.
Je n'ai pas palpité pour cet album autant que pour les précédents. le rythme y est pour beaucoup. Les visages des personnages à mi-chemin entre dessins comiques et dessins réalistes ne m'a pas convaincu.
Livre intéressant à lire pour ne rien perdre de l'ensemble de la saga, mais sans plus.

Avec ce troisième tome, nous avons droit au récit initiatique d'un jeune elfe blanc. Enfin peut-être pas si blanc que ça. Dans sa quête du dernier dragon blanc, Fall part surtout à la recherche de lui même.
Le scénario de cet opus est résolument moins tourné vers l'action (même si elle reste présente) et cherche à se donner un côté plus philosophique. On accroche ou pas à ce genre de récit aux dialogues bien plus "bavards" que dans les précédents tomes.
Le graphisme est peut être moins soigné que le tome 1, mais les paysages restent quand même magnifiques.

En lisant les autres critiques, je m'aperçois que beaucoup de lecteurs considèrent ce troisième opus comme le meilleur de ce début de collection. Certes l'histoire y est plus aboutie mais elle m'a laissé sur le bord du sentier. Peut être relirai-je cette histoire pour voir ce qui m'a échappé durant cette première lecture.

Mouais... Bof.... Je reste très mitigé sur ce tome de la saga Elfes. Bien sûr il montre la cupidité et le racisme des humains, mis en exergue face aux elfes blancs. Cependant j'ai difficilement de la compassion pour le personnage principal car après tout, c'est de sa faute s'il y a eu le génocide de son peuple.

Face à ce nouveau tome me voilà bien mitigée, et moins enthousiaste que la plupart des critiques qui précèdent. Déjà, peut-être parce-que j'ai lu les trois premiers tomes d'affilée le dessin et la colorisation de celui-ci m'a moins séduite. J'ai trouvé l'ensemble des personnages caricaturaux. Au propre comme au figuré, d'ailleurs.
De même pour l'histoire. Est-ce à dire que le destin vous rattrape irrémédiablement ? On dirait un mythe grec. N'y manque que les choeurs antiques. C'était pourtant un beau sujet, la question de la filiation, de la transmission, et de la destinée. Mais traité de façon implacable, sans une once d'éventuel salut, qu'il s'agisse de l'humain ou de l'elfe.

Pas le meilleur tome pour le moment, très classique et peu accrocheur. Il y a un discours intéressant sur la différence de notion de temps entre les elfes et les humains. Mais il manque ce grain de sel pour donner plus de goût à l'oeuvre et essayer de sortir du côté convenu de l'histoire.

Le jeune Fall a été élévé comme un fils par les elfes blancs. Ce sont les elfes les plus isolés, qui se tiennent en retrait du monde des hommes, n'y envoyant que de temps à autres des pisteurs chargés de ramener objets et créatures rares menacés de disparition afin de les mettre en sureté sur leurs îles.
Fall est justement sur la piste d'un très rare dragon blanc, peut être le dernier de son espèce... Après un siècle de traque d'abord avec l'aide de son père puis avec l'appui d'un jeune humain; Fall parvient à dompter la bête mais commet une erreur en ramenant avec lui son aide humain... déclenchant une tragédie.
Le scénario est original et nous permet de découvrir le troisième peuple elfique, le plus isolé, le plus orgueilleux. C'est un scénario assez sombre finalement car le jeune Fall semble être maudit par un destin funeste et ne finalement pas avoir beaucoup de choix et quand il en a fait les mauvais choix.
Graphiquement j'ai moins aimé cet album même si le choix d'une colorisation avec des tons soutenu d'oranges et de jaunes, s'agissant d'une histoire de dragon, était assez juste.

Une bande dessinée que j'aime de plus en plus lire , des histoires très intéressantes et prenantes ainsi que des dessins et des couleurs magnifiques à chaque page
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Lorsque j'ai lu le tome 1 de cette série, le Crystal des Elfes bleus, l'histoire ne m'a pas transporté même si les dessins sont agréables, l'histoire m'a paru trop vite racontée.
Par contre, j'apprécie les séries où les tomes peuvent se lire dans le désordre et indépendamment les uns des autres, à l'instar de la série Alter ego.
Dans ce troisième tome, on découvre les Elfes blancs et je dois dire que j'ai beaucoup plus accroché (peut-être aussi qu'en voyant qu'Olivier Péru est le scénariste de ce tome, je me suis laissée plus facilement tentée!). J'ai donc passé un bon moment de lecture avec cette nouvelle aventure.
Et je reste curieuse des autres tomes.

Troisième tome de la série et enfin un album intéressant. le scénario tient la route et le dessin suit. Si la suite de la série reste à ce niveau, ce sera très bien, mais le pari va être audacieux. Je ne connais pas la charte mise en place pour les histoires se déroulant dans le monde d'Aquilon, mais Olivier Peru pose un jalon à suivre.

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