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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est mon mari qui est, à la base, fan d'héroïc fantasy et, de fil en aiguille, il a réussi à m'immerger un peu dans son monde. C'est donc lui qui a emprunté cette série à la médiathèque et c'est donc, après lui, que je la découvre. Certes, je serais incapable de vous en parler aussi bien que lui le ferait ni même aussi bien des autres auteurs de babelio qui se sont penchés sur cet ouvrage mais, tans pis, je m'y risque quand même, pour ceux et celles qui voudraient eux aussi découvrir cet univers.

Nous sommes en l'an de grâce 1150 et après d'innombrables guerres entre humains et autres créatures fantastiques, il semble que la paix soit enfin annoncée. Lorsque j'emploie le mot "semble", ce n'est pas à tord car il est fort probable que cette dite paix ne soit qu'un leurre et que les hostilités qui ont fait moult ravages soient bien près de recommencer. A quelle échéance, cela je ne saurais vous le dire mais il est très probable que ce soit dans un délai très court. Dans un monde, bien que gouverné par un roi où il semble que ce soit les mages qui, ayant une capacité de vie bien plus longue que le commun des mortels, semblent en réalité être à la tête du pays et sont censés faire régner l'ordre et la justice et que l'on devrait donc qualifier de pacifiques, tout ne va cependant pas pour le mieux. le maître inquisiteur Obeyron, personnage principal de ce premier tome a d'ailleurs pu le constater de lui-même. Après avoir été envoyé par le roi dans la "forêt des soupirs" avec femme et enfants et quelques autres compagnons d'armes, il se rend vite compte qu'il a été envoyé dans un piège visant sa propre mort. Si lui en réchappe, il n'en est pas de même pour sa famille et pour son fidèle elfe qui va continuer à le hanter bien longtemps après sa mort. L'accompagnant partout où il va, ce dit elfe dont j'ai du mal à retenir le nom, que personne d'autre que lui ne peut apercevoir, va tel un fantôme, se faisant l'avocat du diable en étant comme sa propre conscience, va accompagner notre héros dans ses recherches pour savoir qui a bien pu être à l'initiative de ce plan diabolique. Ce qu'Obeyron va découvrir dépasse les limites de l'imaginable car il se s'attendait pas à avoir autant d'ennemis, censés servir la même, cause que lui, à savoir la paix et la justice. Aussi, plus qu'une seule chose compte désormais pour lui : la vengeance !

Un ouvrage extrêmement bien travaillé du point de vue graphique,, un scénario prenant, drôle en de courts instants, qui plonge le lecteur dans un univers de contes et de légendes mais avec certaines scènes un peu trop crues à mon goût, d'où cette note mitigée pour ce premier tome. J'ai néanmoins hâte de découvrir la suite !
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Après l'excellente série "Mjollnir", je me suis laissé tenté par "les Maîtres Inquisiteurs" également issue de la collaboration entre le scénariste Olivier Peru et le dessinateur Pierre-Denis Goux (du moins ce premier tome, la série semblant devoir se décliner en une succession de one-shot se déroulant au sein du même univers)

Dans le monde d'Oscitan, une guerre sans pitié opposa pendant de nombreuse années humains, elfes, nains et géants. Alors que rien ne semblait pouvoir arrêter le chaos et le morcellement des peuples, les mages, restés neutres pendant longtemps, sortirent de leur réserve et surent imposer la paix, grâce, notamment, à un projet politique : l'unification du monde, au sein de deux empires, un dirigé par un mage empereur et le second par une mage impératrice. Mais cette UE fantasy se heurte, elle aussi, à des résistances. Non seulement il faut assurer et consolider la paix chèrement acquise, mais également tenter de convaincre nombre de réticents de l'utilité d'assurer l'unité politique par la promotion de lois communes. C'est le rôle de l'Inquisition et de ses mages guerriers, dirigée par trois juges et qui tient plus des missi dominici de Charlemagne que de la redoutable institution catholique chargé de traquer les hérétiques de tous poils.

Le héros de ce premier tome, Obeyron, est un de ces mages guerriers, sans doute le plus impitoyable de tous, de retour à Ares (la ville ou siège l'Inquisition), quarante ans après avoir été envoyé dans la redoutable péninsule forestière des Soupirs, alors que la guerre s'achevait, afin d'y convertir les clans autochtones aux visées des trois juges. Tout le monde le croyait mort dans le massacre, par les redoutables dragons noirs qui infestent la forêt des Soupirs, de l'expédition de pionniers qui l'accompagnait, lui et son acolyte elfe L'Jaren. Il faut dire que son sens intransigeant et expéditif de la justice lui a attiré nombre d'ennemis et, tel un Punisher version fantasy, il revient se venger de ceux qui ourdirent ce complot pour se débarrasser de lui...

J'ai globalement apprécié ce premier tome dont l'univers ne ferait pas tâche au sein des différents mondes de Dongeons et Dragons même si je trouve cette entrée en matière un poil en dessous de "Mjollnir", et ce, pour trois raisons :

-malgré le glossaire présent au début de l'album pour nous aider à nous familiariser avec un univers qui, bien que classique dans l'esprit, semble ambitieux en terme de développement, on est immédiatement projeté dans l'action. Même si celle-ci est servie par une narration plutôt réussie, basée sur des allers et retours entre passé et présent, elle est centrée uniquement sur l'histoire d'Obeyron et un tome d'introduction, pour nous acclimater au monde d'Oscitan n'aurait pas été de trop

-le personnage d'Obeyron est, certes, efficace, mais manque un peu, à ce stade, de profondeur et apparaît un poil caricatural

-au niveau graphique, bien que j'ai retrouvé les mêmes qualités que dans "Mjollnir" (sens du cadrage, soins apportés aux décors), j'ai trouvé le dessin moins réussie, comme si les auteurs avaient été davantage contraints par les délais.

Néanmoins les aventures d'Obeyron se suivent avec plaisir et raviront sans doute aisément les amateurs de fantasy et de jeux de rôle.
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Après avoir lu le premier tome de Mjollnir que j'ai beaucoup apprécié, je souhaitais découvrir ce premier tome des Maîtres Inquisiteurs.

J'ai été surpris par la première page consacrée à une mise en contexte salutaire et bien appréciable, on est alors tout de suite plongé dans cet univers qui ne demande qu'à se dévoiler. On reconnaît la patte de Pierre Denis Goux et on suit somme toute avec plaisir cette histoire racontée par Olivier Péru.

Là où je suis un peu déçu, c'est au sujet du maître inquisiteur en question : Obeyron n'est franchement pas sympa à suivre et je regrette de ne pas m'être attaché à lui. Sa relation avec l'Elfe l'adoucit peut-être un peu mais à part cela, il ne provoque en moi aucune sympathie. Et puis qui a déjà vu une barbe taillée de cette façon ?? :)

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Le monde d'Oscitan se relève d'une longue période de guerre. Obeyron est un maître inquisiteur. Aidé de l'elfe I'Jaren, il doit pacifier la forêt des Soupirs. Mais la mission sera un désastre. Les dessins, réalistes et expressifs, de Pierre-Denis Goux sont réussis. le scénario d'Olivier Péru alterne de nombreux retours entre le passé et le présent. La vengeance est assez répétitive et l'intrigue révèle peu de surprises.
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Une terrible guerre embrasa les terres d'Oscitan – elle fut telle que cette sombre période de l'Histoire fut nommée « le Chaos ».
A la fin du Chaos, la paix revint ; l'absence de guerre mit en évidence les crimes : meurtres, vols, conflits commerciaux, etc. Afin de lutter contre les actes criminels, l'Ordre des Maîtres Inquisiteurs fut mis en place.
Quarante ans plus tard, le Maître Obeyron – qui était parti en mission dans la Forêt des Soupirs avec son ami l'elfe I'Jaren – revient à Ares afin de faire ce qu'exige la justice : venger I'Jaren.

Visuellement, y a pas à dire, c'est très beau ! J'ai beaucoup apprécié les traits, les couleurs ne sont ni trop ternes, ni trop vives ; il en est de même pour les flash-backs qui sont de couleur sépia, sans aller dans des teintes trop saturées, et j'ai grandement apprécié. Mais je crois que ce qui m'a le plus plu dans les dessins, ce sont les décors, qui sont très bien faits, mais surtout les visages : ils sont très expressifs !
En revanche, ce que j'ai à la fois aimé tout en trouvant cela un peu déplaisant, c'est que les bulles sont aussi des rectangles, et il m'est arrivé une fois de confondre une bulle avec un cartouche. J'ai apprécié car les bulles s'emboîtent du coup très bien dans les cases, mais d'un autre côté, en plus d'avoir été très surprise, j'ai trouvé que ça donnait un côté trop strict à la BD. Cela dit, Obeyron, le personnage principal, est quelqu'un de très à cheval sur la justice, et comme c'est lui que l'on suit du début à la fin, les bulles font écho à cet Inquisiteur.

Pour ce qui est de l'histoire, j'ai bien aimé être plongée d'emblée dans l'univers imaginé par Goux et Péru : les deux premières pages, semblant tirées d'un très vieux livre épais, écrit et illustré avec soin, nous racontent brièvement la guerre qui conduisit à la création de l'Ordre des Maîtres Inquisiteurs, et nous en expliquent le fonctionnement.
Toutefois, pour ce qui est de la narration, je pense que l'on passe trop souvent du présent au passé. Certes, c'est bien fait et très compréhensible (grâce aux couleurs qui deviennent sépia lors des flash-backs). Certes, c'est une construction logique (Obeyron parle ou pense à un homme, et là il se souvient de ce qui s'est passé avec celui-ci). Mais ça m'a un peu coupée dans l'action présente. Cela dit, l'histoire d'Obeyron étant intéressante, les dessins superbes, ce problème ne s'avère que minime.
Quant au personnage d'Obeyron, bien que très intéressant, je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il est un peu trop taciturne, au point d'en êtrecaricatural. Heureusement, le personnage de I'Jaren contrebalance assez, ce qui fait que j'aime assez ce duo Maître/elfe.
La fin de ce premier tome des Maîtres Inquisiteurs se termine en nous présentant un nouvel Inquisiteur. Je me suis alors renseignée, et j'ai trouvé ce que je cherchais sur le site des éditions Soleil : cette série va être composée de six albums. Les cinq premiers sont chacun basés sur un couple de Maître Inquisiteur/elfe, avec une enquête propre à chaque duo, et le dernier album est un épilogue, dont la couverture laisse penser que les cinq héros seront réunis. Ma grande question désormais est de savoir comment !

J'ai bien apprécié ce premier tome, et je suis curieuse de voir la suite. J'espère juste que les nouveaux Inquisiteurs ne seront pas aussi caricaturaux que Obeyron.
Enfin, je préfère attendre que toute la série soit entièrement publiée plutôt que de lire les albums dès leur sortie.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Je ne voulais pas me lancer dans une autre des séries de Soleil du même acabit qu'Elfes, Orcs, Nains et cie mais j'ai été tout de même intriguée par ce peuple et cette couverture. Bon, c'est toujours le même 'style' : vie/violence/vengeance, les 3 V éternels, propres à cette famille de BD fantasy. Je suis peut-être arrivée à un moment où il faut faire une pause sur ces collections et reprendre tout ça un peu plus tard car je n'ai pas su apprécier le tome comme je l'aurai voulu. C'est toujours aussi beau graphiquement, j'ai juste une sensation de répétition du grand triangle des 3V avec un maître inquisiteur si épris de justice qu'il a basculé dans une vendetta sanguinaire (tiens, un 4ème V). J'ai raté le coche.
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Commençons donc par le début et l'ouverture du livre. L'intérieur de la couverture est une carte des terres d'Oscitan. le dessin des terres et les noms des lieux sont largement inspirées de l'Europe et de l'Afrique du Nord. Univers créé de toutes pièces certes mais pas tout à fait. Non, ce qui est vraiment sympa dans cet album, c'est la première double page qui fait un résumé historique de cet univers : la guerre, les Mages, la paix, les Maîtres Inquisiteurs. Intéressant puisque ça permet de se créer une idée du monde dans lequel on plonge.

Au dessin, on retrouve Pierre-Denis Goux, Bisontin déjà croisé sur Mjöllnir, déjà scénarisé par Olivier Péru. Et le fait est que le dessin est toujours aussi chouette. Si le découpage des planches reste ique pour un ouvrage d'héroïc fantasy (recoupements de cases, dessins hors cases...), on note une multitude de détails dans le dessin de Pierre-Denis Goux, que ce soit sur les personnages ou les paysages. Là-dessus, vraiment, rien à redire.

En fait, là où ça pêche un peu, c'est sur le scénario. Non pas qu'il soit mauvais, non, bien au contraire, cette histoire de vengeance personnelle est bien foutue, bien rythmée, avec des flashbacks en sépia et des scènes d'action un peu trash. On reprochera à la rigueur une histoire à peine trop bavarde mais c'est un reproche mineur. Non, le truc, c'est que, une fois qu'on referme le livre, on se dit "Oui. Et donc ?" Si le dénouement laisse apparaître une ouverture qu'on retrouvera dans le tome suivant et/ou dans le dernier tome, je suis un petit peu resté sur ma faim. Tout un univers est créé avec des ordres, des Maîtres Inquisiteurs qui ont une vocation puissante mais ce premier tome est "juste" une histoire de vengeance personnelle dont le lien avec l'histoire globale est ténu et n'apparaît que sur la fin. Bref, si l'idée de base est plutôt intéressante et l'album pris tout seul très agréable, je suis un petit peu déçu. Suffisamment pour ne pas prolonger la série ? Peut-être, à voir...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Le scénario est difficile à suivre au départ car nous sommes en immersion dans un monde d'héroïc fantasy avec sa cartographie. Fort heureusement, les choses rentreront dans l'ordre à un moment donné. Il y a de nombreux flash-back et des discussions avec un fantôme qui brouillent les pistes.

Le graphisme est bien évidemment impeccable. le dessin est un plaisir pour la vue non pas tant pour les personnages mais pour les éléments du décor ou les dragons noirs qui paraissent terrifiants. La maîtrise graphique est assurée.

Pour le reste, cela demeure classique dans la trame mais c'est toujours intéressant de voir une telle évolution. Les bases sont bien présentes. On attend juste une envolée dans quelque chose de plus extraordinaire. Il y a quinze ans, cette série aurait sans doute marqué les esprits. Dans la superproduction actuelle, il faut en faire plus pour se démarquer.

J'attends surtout le 6ème tome pour voir comment sera réalisé le lien entre tous ces maîtres inquisiteurs.
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2 € dans le cadre de l'opération 48 h BD, c'était l'occasion ou jamais de me frotter à ce fameux monde de fantasy développé par les éditions Soleil depuis quelques années avec les séries Elfes, Nains, Orcs et gobelins, Inquisiteurs, et plus dernièrement Mages. Séries dans lesquelles les albums défilent à un rythme assez hallucinant (aux dernières nouvelles on en est à 25 pour Elfes...), ce qui je dois le dire a tendance à éveiller en moi méfiance et circonspection, malgré l'indéniable beauté des dessins et des couvertures. Mais j'ai tendance à croire que malgré tous les auteurs bossant sur le projet, rapidité et qualité vont rarement de pair.
Nous voici donc en présence d'un justicier qui ne fait pas dans la dentelle en la personne de l'inquisiteur Obayron, sorte de flic, juge et bourreau badass à souhait, au faciès néanderthalien assez raccord avec ses habitudes de brute épaisse, malgré le fantôme de son elfe qui représente sa conscience et qui lui souffle sans arrêt de se calmer, ce qui constitue la principale originalité de cet opus.
C'est bien dessiné, sans aucun doute. Mais je reste tout de même assez mitigé. Beaucoup de pages sont très chargées, avec énormément de cases, et non moins de phylactères qui peuvent se multiplier dans une seule et même case et dont on finit par douter de la provenance. Les scènes d'action, qui sont assez nombreuses puisque le gazier mutile, étripe et démembre tout ce qui se dresse sur son chemin, manquent de fluidité. Il m'a parfois fallu reparcourir la scène 3, 4, et même 5 fois avant de comprendre ce qui s'était vraiment passé.
Pour une BD comme pour un roman, je pars du principe qu'une oeuvre vraiment réussie doit être comprise du premier coup, sans obstacle et sans anicroche, et que si l'on s'attarde sur une case ou si l'on y revient, ce doit être par plaisir et non par nécessité de comprendre ce qu'on n'a pas compris la première fois.
Ce manque de fluidité se retrouve souvent sur des BD faites par des dessinateurs très talentueux, ce qui est le cas ici. L'un n'empêche pas l'autre.
En fin de volume, on trouve une présentation assez complète du "monde" développé pour ces séries, et je dois dire que j'ai été assez frappé par le manque évident d'originalité. Quelques exemples : au nord, les terres d'Ecorce... Les Inné qui vivent sans modernité, de la pêche et de la chasse, suivant les troupeaux de yakas, espèces de bovins laineux qui sillonnent la région... Les Mokhans, des nomades qui vivent dans des yourtes, expansionnistes, craints pour leurs attaques furtives sur les territoires limitrophes... j'en passe et des meilleures.
À la seule lecture de ce volume, j'ai donc tendance à prêter foi aux accusations de "série marketing" que j'ai lues ici ou là.
Je ne dis pas que je ne m'essaierai pas à d'autres volumes de ces séries, mais ce sera en prêt médiathèque, car je n'ai pas trop envie de nourrir cette bête-là, qui d'ailleurs coûterait fort cher, et qui me rappelle un épisode douloureux avec "l'histoire secrète" de Pécau, et aussi d'autres épisodes douloureux avec certaines séries télévisées.
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L'album a été lu dans le cadre de l'opération annuelle 48h BD proposant une sélection d'albums à 2€. L'occasion de découvrir cette série incluse dans la collection créé par Jean-Luc Istin (les séries Elfes, Orcs, Nains, etc.). Je dois dire que si ma première tentative sur Elfes n'a pas été très concluante, j'ai essayé cette série notamment pour sa très jolie couverture qui respire la ride et l'âpreté… Les Inquisiteurs sont un ordre d'enquêteurs, à la fois juge et bourreau, envoyés en compagnie d'un sage elfe par le haut conseil des Juges pour résoudre les crimes commis sur le monde d'Oscitan, divisé en deux empires, au nord et au sud. le concept de la série, par cycles de cinq tomes autonomes conclus par un album commun, propose donc des enquêtes avec un personnage différent chaque fois. Ici Obeyron qui assouvit sa vengeance après avoir été envoyé dans un piège mortel il y a des années et dont il est revenu doté d'une rage et de pouvoirs imprévisibles… Graphiquement on est dans du très correcte, notamment pour les personnages (moins sur les arrières-plans). L'univers de fantasy n'est pas très original mais intéressant néanmoins avec cette ancienne guerre globale dont le monde panse encore les plaies. Si le thème de l'enquête dans un monde de fantasy est sympa, on n'avance pas beaucoup, du fait sans doute d'une intrigue à étaler sur cinq albums. du coup on lit surtout une succession d'actions violentes de cet ex-inquisiteur qui a un peu oublié qu'il ne devait pas se faire justice lui-même. L'originalité de l'album réside surtout dans ce fantôme d'elfe qui parle à l'oreille du anti-héros sans que l'on sache tout le long si le personnage est fou ou doté de facultés spéciales. Une demi-réussite, comme très souvent malheureusement dans ces séries concept dont est friand l'éditeur Soleil, dotées de belles couvertures, de dessins correctes et de scénarios qui se tiennent… mais peinent à justifier leur existence hors de l'intérêt commercial.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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