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Et voilà, déjà la seizième enquête de frère Cadfael à mon actif !
Je dois avouer que pour l'instant mon intérêt pour ce moine détective ne faiblit pas, et la en plus, comme j'ai besoin de lectures assez légères, enchainer les tomes de cette série me convient parfaitement.
Retrouver le petit monde de ce moine bénédictin, herboriste, est vraiment un plaisir pour moi.
Cette fois ci , cependant, il faut que j'avoue que j'ai eu beaucoup de peine à rentrer dans cet épisode intitulé « L'hérétique et son commis ».
Je m'explique : alors que l'abbaye se prépare à fêter dignement la sainte dont elle possède les reliques, une affaire fort peu ordinaire va mettre en émoi la communauté religieuse de Shrewsbury.
Un jeune homme arrive avec le cercueil de son ancien maitre qui était parti en pèlerinage depuis plusieurs années. Ancien donateur de l'abbaye, ce dernier avait émis le voeu d'être enterré au sein du cloitre. Une requête qui semble tout à fait honnête et justifiée, jusqu'à ce qu'on découvre que le défunt avait des opinions religieuses un peu arrêtées et surtout différentes de ce qui est professé par l'Eglise de l'époque.
C'est cette partie-là que j'ai eu très envie de survoler. En effet, cet hérétique est loin de sentir le soufre, et franchement, même si je suis parfaitement consciente qu'à l'époque, l'emprise de la religion chrétienne était bien plus importante que maintenant, je me suis ennuyée en lisant les arguments et contre arguments que vont se lancer les différents protagonistes.
Heureusement, au bout d'un moment, il va y avoir un crime qui va être motivé par des intérêts bien plus terrestres, ce qui m'a permis de lire la dernière partie avec bien plus de plaisir et de conviction.


Challenge A travers l'Histoire 2022
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Un tome un peu surprenant des enquêtes de frère Cadfael. Assez peu de suspense et une enquête policière qui démarre tard mais un livre original qui mérite tout de même le détour plutôt pour d'autres raisons. Des personnages intéressants comme Olivier et Fortunata, un procès pour accusation d hérésie, et surtout une évocation intéressante de la fabrication des livres à l'époque de Cadfael ainsi que la description de deux magnifiques objets : un coffret ouvragé reçu en cadeau et un sublime psautier.
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Un peu lent, un peu dogmatique, un peu ennuyant du coup même si la fin, un peu plus dynamique, relève le tout.

C'est bien écrit mais il y a de nombreuses répétitions et ça, je ne supporte toujours pas sauf quand cela apporte quelque chose d'important au sens du texte ce qui n'est pas le cas ici.
C'est très bien documenté sur l'époque et surtout sur l'Église et ses règles, l'Église et ses fondamentaux mais ça ne rend pas l'histoire fluide, loin de là.
C'est bien une enquête mais il faut attendre plus de la moitié du roman pour avoir un crime et ça, c'est quand même un peu long.
C'est aussi une romance mais qui est tellement téléphonée qu'on l'imagine bien avant son apparition.

Bon, il y a quand même du positif, le moine Cadfael, ses connaissances médicales et ses dons pour l'observation ainsi que le shérif Hugh, son compère, qui gère très bien son affaire en menant l'enquête d'une main de maître. Ce n'est pas tout, l'auteur nous conte une histoire où le 'livre' est un personnage en soit et ça, c'est assez génial.

On est loin ici du rythme et de l'enthousiasme de soeur Fidelma et de son complice Eadulf :-p
Une critique en demi-teinte donc qui ne va pas m'empêcher de rechercher d'autres enquêtes du moine Cadfael pour affiner mon impression :-p
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Je n'avais plus lu d'Ellis Peters depuis de très nombreuses années. Quel plaisir de retrouver Shrewbury et son abbaye. Un peu comme revenir dans des lieux connus autrefois où on revoit d'anciennes connaissances. Cadfael est toujours là, bien aidé par le Shérif Hugh Beringar, et dans cet épisode par la clairvoyance du nouvel abbé Radulphe.
Seule différence, dés les premières pages, une série télé est entre-temps passée par là, et a accolé le visage de Derek Jacobi à Cadfael, et maintenant je peine à m'en défaire.
Cet opus commence par l'arrivée à Shrewbury d'Olivier, un jeune commis qui ramène la dépouille de son maître qu'il a accompagné en pèlerinage jusqu'en terre sainte et qui est décédé en France lors du voyage de retour. Il a aussi été chargé par son maître de remettre un coffret précieux à sa fille adoptive pour sa future dot. Olivier avait connu Fortunata, ladite fille, encore gamine, et voilà que sept ans plus tard elle s'est métamorphosée en une ravissante jeune femme vers qui ses sentiments vont le pousser.
Ellis Peters profite de cette histoire pour rappeler les dangers d'une lecture trop fermée des textes religieux.
L'habile romancière britannique n'excelle pas uniquement dans sa description du moyen-âge anglais, elle réussi aussi à embarquer le lecteur dans des déductions trop précoces qui le conduisent à croire la fin arrivée vers la deux centième page, quand il reste encore cent pages à ce bon polar médiéval.
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Dans cette 16° aventure de Frère Cadfael, un jeune homme originaire de Shrewbury, Olivier, ramène de pélerinage en Terre Sainte, le corps de son maître décédé sur le chemin du retour, pour l'enterrer selon sa volonté dans la paroisse ainsi qu'un coffret oriental de très grande valeur pour la nièce du défunt. Cependant, ce dernier avait auparavant, à plusieurs reprises, soulevé des objections vis à vis de la religion et Olivier se retrouve accusé d'hérétisme. Bientôt son accusateur est retrouvé poignardé et le jeune homme est aussitôt accusé de meurtre. Il faudra toute l'intelligence de Cadfael, du shérif Hugh et de la jeune Fortunata pour trouver le coupable du meurtre et réhabiliter la moralité du jeune Olivier.
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Branle-bas de combat à l'abbaye de Shrewsbury, le chanoine Gerbert s'y arrête pour quelques jours car son cheval boîte et il ne peut continuer sa mission diplomatique qui le menait au Pays de Galle. C'est un visiteur intransigeant et très imbu de lui-même que l'abbé Ranulphe n'apprécie guère, mais il est bien obligé de l'accueillir comme le visiteur de marque qu'il est. En même temps que lui arrive un jeune homme transportant un cercueil, il s'agit d'Olivier qui ramène le corps de son patron, Maître William, mort en pèlerinage et qui désire être enterré à l'abbaye, car il compte parmi ses bienfaiteurs. Il doit aussi apporter un beau coffret de bois sculpté en guise de dot à Fortunata, la fille adoptive de William.

Olivier présente sa requête lors du chapitre, en pensant qu'elle sera acceptée sans problème, mais c'était sans compter sur Gerbert, dont l'assistant se souvient que William avait eu une controverse des années auparavant avec un prédicateur ambulant sur certaines questions de foi. Radulphe est un homme tolérant, mais Gerbert veut s'assurer que William avait bien renié ses erreurs et qu'il est mort en règle avec l'Eglise. S'en suit un interrogatoire poussé du jeune homme avant qu'on lui accorde ce qu'il demande. Il s'en va ensuite remettre le coffret et annoncer la nouvelle à la famille de William. Dame Margaret lui dit qu'ils ont un nouveau secrétaire et qu'il ne pourra pas récupérer son emploi, ce qui convient très bien à Olivier qui désire aller voir plus loin.

Le secrétaire de la famille est un homme rongé par le doute, persuadé qu'on le chassera au profit d'Olivier et Conan, le berger, trouve un intérêt soudain à Fortunata, depuis qu'elle a reçu ce mystérieux coffret comme dot. Ils comprennent vite que les deux jeunes gens sont attirés l'un par l'autre et ils décident de tendre un piège à Olivier pour le faire accuser d'hérésie et en être débarrassé. Toutefois , ils sont vite débordés par la machine infernale qu'ils ont mis en route et il faudra tout le talent d'Hugh et de frère Cadfael pour venir en aide aux tourtereaux menacés.

Ellis Peters nous fait visiter le moyen âge anglais sous ses différents aspects. Ce qui est exploré ici est le commerce de la laine et des parchemins, mais surtout la chasse à l'hérésie, très peu présente en Angleterre, mais bien développée sur le continent où le catharisme se développe de manière fulgurante. Gerbert a voyagé en Europe et craint la contagion. Ranulphe et Cadfael sont au contraire tolérants et opposés aux bisbilles théologiques, mais ils sont plus nos contemporains que des hommes de leur temps avec les questions qu'ils se posent. C'est sans doute cette modernité qui fait l'intérêt de la série, en plus des intrigues policières, c'est un peu Les visiteurs à l'envers, des hommes de notre temps en visite au moyen âge. Un autre point vraiment étonnant, c'est que l'auteur utilise toujours le même schéma, et pourtant, on a chaque fois l'impression de découvrir un autre roman, toujours aussi intéressant. C'est une gageure de raconter vingt fois la même histoire en utilisant des variantes et que pourtant le lecteur garde plaisir à découvrir les aventures de ce moine détective si peu médiéval.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Cet opus de Frère Cadfael ne fait pas partie des meilleurs. Centré sur les questions théologiques et les accusations d'hérésie, il néglige l'enquête policière qui n'est pas très passionnante et échoue à rendre les personnages véritablement attachants. ça reste agréable mais il n'y a pas la saveur sociologique et politique ou le pittoresque de d'autres volumes et on ne retrouve pas non plus la passion qui anime certains titres non plus que l'humour d'autres.
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En l'an de grâce 1143, la petite ville de Shrewsbury est en ébullition: on se prépare à commémorer l'anniversaire de la translation des reliques de sainte Winifred, qui était le sujet du tome 1 de la série. au même moment, revien du proche orient un dénommé Olivier, serviteur d'un bourgeois de la ville, Wiliam de Lythwood, qui était parti accomplir un pélerinage, mais est mort juste avant son retour en Angleterre. Olivier vient donc à l'abbaye accomplir le dernier souhait de feu son employeur: requérir de l'abbé la faveur d'etre inhumé au sein de l'abbaye , dont il était un donateur régulier. le sympathique Abbé radulphe n'y voit bien sur aucun problème, sauf que.. l'abbaye abrite à ce moment là le chanoine Gerbert, un prélat caractériel au service de l'archevêque de Canterbury qui voit des hérétiques partout. Et finit par apprendre que la raison du pélerinage était que , ho, catastrophe, 15 ans plus tôt, William avait osé mettre en doute l'opinion de Saint Augustin, justement le saint préféré de Gerbert, ce qui lui avait valu d'être envoyé en pénitence par son curé. Ce qui devait être une simple requête se transforme dès lors en bras de fer entre Radulphe, qui n'accepte pas que son autorité soit contrée dans sa propre abbaye, et Gerbert qui prend des décisions au nom de l'archevêque sans même l'en avoir averti.


Or, en revenant, Olivier avait aussi une autre mission: ramener des présents à la famille de William, en particulier un précieux coffret devant servir de dot à la nièce de William. Et les employés de la maison Lythwood voit ce retour d'un mauvais oeil: Conan le berger a soudainement des vues sur la fille maintenant qu'elle a hérité, et Aldric , le comptable , craint pour sa place. Les deux fomentent donc de faire boire Olivier, de lui faire avouer des vues hérétiques, afin de le faire emprisonner, profitant de la présence de l'intraitable Gerbert, l'occasion est trop belle.

Mais, lorsque le principal accusateur, Aldric, parti pour retirer ses accusations, est retrouvé mort au bord de la rivière, l'enquête pour hérésie se double d'une enquête pour meurtre. Les deux sont-elles liées, ou bien est-ce la fortune colossale ramenée à la famille Lythwood aurait attisée des convoitises?

Un bon tome, moins politique que les autres , il est peu question des tensions entre partisans de l'impératrice et du roi cette fois, beaucoup plus de la vie quotidienne au moyen-âge, au travers de la vie d'une famille de bourgeois et de leurs métiers ( commerce de laine, de peau, de parchemins..), dans un X° siècle où l'hérésie est en train d'apparaitre. Il n'est pas encore question de bûchers d'hérétiques, , mais toute opinion tant soit peu différente est d'ores et déjà mal vue et passible de prison ou de bannissement.

Et Ellis Peters se fait un plaisir de mettre en avant la grosse pagaille qu'est- la religion, car après tout pourquoi Saint augustin, docteur de la foi, aurait le pas sur d'autres docteurs de la foi tout aussi crédibles. Et s'il avait fallu enfermer quelqu'un pour ses opinions opposées à celles de Saint-Augustin âgé, ç'aurait été Saint Augustin jeune, vu le nombre de fois où il a retourné sa veste, au fil d'écrits qui se contredisent eux-mêmes.

Donc un tome moins politique, mais plus complexe, car on entre dans les rouages de l'orthodoxie et de l'hérésie, avec des références assez précises - mais mentionnées - à des points de doctrines: l'importance du baptême, le nombre prédéfini des élus ( dans ce cas, à quoi bon bien se comporter en bon chrétien, puisqu'on sera de toute façon damnés!). Hum, ça ne me motive pas trop à lire saint Augustin, je sens que je ne vais pas l'aimer ce bonhomme qui aimait couper les cheveux en quatre.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Dans cet opus appartenant aux aventures du très renommé frère Cadfael, Ellis Peters, nous livre une intrigue surprenante. En effet, contrairement à l'habitude, le premier cadavre (assassiné) n'apparaît que tardivement dans le livre.
En fait, tout commence avec le retour de pèlerins de Terre Sainte et leur arrivée à Shrewsbery. Un jeune homme pousse péniblement un chariot, sur lequel gît son maître, décédé quelques jours plus tôt, de mort naturelle. Ce dernier, William de Lythwood, ayant été un bienfaiteur de l'abbaye, Olivier, son serviteur, souhaite vivement que le défunt repose dans le cimetière de l'abbaye.
De prime abord, tout semble relativement simple et banal mais le retour d'Olivier dans son village et chez les Lythwood, sa famille d'origine, déclenche une série de catastrophes. J'avoue ne pas avoir compris, au départ, pourquoi cette aventure-là mettait du temps, selon moi, à prendre son envol. Mais avec le dénouement, j'ai compris. Cette aventure du moine irlandais est différente des autres sur au moins un point : il n'est pas exempt de réflexions théologiques voire philosophiques. Je me suis surprise à y trouver des longueurs. Suis-je devenue impatiente ou cette histoire-là sort-elle vraiment du lot ?
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Une nouvelle enquête de frère Cadfael à travers l'Angleterre du XII ème siècle !

Réjouissant !
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