Il faut flinguer Ramirez, tome 1

Il faut flinguer Ramirez ça détonne comme un moteur V8 monté sur une bonne vieille Talbot qui affiche 88miles au compteur, ou sur un aspirateur Dyson... Cette bd déjantée est scénarisée comme un bon film d'action complètement décalé où ça dézingue pas mal, une version Thelma et Louise des années fin 70 début 80 (en plus sexy) avec des plus gros flingues comme dans un Tarantino… mais « rigolo ».
Ce tome 1 est funky avec ses couleurs intenses, chaudes et froides, c'est qu'il fait chaud en Arizona et les nuits y sont claires. On pourrait se croire dans les seventies mais c'est sans compter que Nicolas Pétrimaux est un gamin des eighties, il rend hommage à bons nombres de films de cette décennie mais pas que. Les planches sont des plans de cinéma, on a l'impression de lire un storyboard avec des ellipses placées là où il faut et quand il faut. Il faut dire que tout y est savamment dosé, les dessins sont d'une grande lisibilité, on ne se brûle pas les yeux avec des explosions ou des fusillades à outrance, on n'est pas blasé par l'humour parfois absurde placé également juste là où il faut quand il faut dans des bulles au lettrage en italique qui dynamite l'ensemble.
Nicolas Pétrimaux vise juste, Il faut flinguer Ramirez c'est de la balle pour tous ceux qui ont eu leur première pesée peu ou prou le jour de la sortie d'ET au cinoch.

Arizona, 1987
un cartel mexicain sur les traces d'un certain Ramirez, deux braqueuses de banque en cavale, la voisine (mamie toujours serviable), un guest de choix (un certain moustachu en chemise à fleurs), le personnage principal : Jacques Ramirez, employé modèle mais "taiseux" dans une compagnie d'électroménager et le lancement tant attendu et explosif de leur dernier appareil nouvelle génération (de l'époque).
dans cet opus drôle et déjanté aux couleurs chaudes, chapitré à la manière de Kill Bill, avec un titrage des lieux et dates incrusté à la manière de la série Fringe, Nicolas Petrimaux nous livre une aventure rythmée, assaisonnée de dialogues fleuris, d'action, de sang, d'explosion et de courses poursuites aux airs de Jacky Brown, Thelma & Louise ou encore GTA .
c'est sûr ce n'est pas pour les enfants (violence et quelques scènes très hot).

en arrière-plans et sur pages complètes se dressent panneaux publicitaires (affiche de pub, affiche de cinéma), revue de presse ou autre notice très détaillée de l'engin révolutionnaire orange et blanc pour une immersion des plus réussies dans les années 80.
et pour aller encore plus loin, des goodies à ne pas manquer : un QR code qui donne accès à la vidéo publicitaire du Vacuumizer 2000 et en fin d'ouvrage, la photo d'un bureau d'époque orné d'objets cultes.

mon seul bémol, l'utilisation du flou numérique pour représenter la vitesse.
ceci dit vivement le prochain tome mais pour l'heure, j'entends mon aspirateur-robot qui retourne à sa base.

Mais non.... ça peut pas s'arrêter comme ça !
Je dois avouer que j'ai eu un eu de mal à entrer dans cette histoire. Mais assez rapidement, je me suis sentie plongée au milieu d'un film de Tarentino, avec une bandes de méchants tous aussi lourdaud les uns que les autres, et un gentil, qui pourrait bien être un méchant mais on est pas sûr.
Les clins d'oeils aux séries et films américains, ne sont plus des clins d'oeil tellement c'est énorme.
Donc finalement cette lecture était plutôt jubilatoire. Il me tarde de découvrir la suite.

Tablant sur un poncif à l'ambiance rétro, le·a lecteur·rice saluera le talent d'orchestration de Nicolas Petrimaux seul pilote aux commandes de cette truculente bande dessinée. Ce dernier dévoile un ouvrage à la composition léchée à travers des planches taxées de cinématographiques et un scénario loufoque assumé. Inquiète au départ par la sur-médiatisation de l'ouvrage, j'ai apprécié l'ambiance jubilatoire que l'auteur parvient à dégager et sur laquelle le·a lecteur·rice peut surfer avec joie. Conjuguant à la fois une dynamique déjantée, une trame récréative et des graphismes absolument maîtrisés dont les illustrations sont pétries de soleil, ce premier opus de quelques cent quarante pages suinte la cool attitude. Attention cependant à ne pas tomber dans le too much et garder une intrigue mesurée et crédible.

Whaou ça décoiffe, c'est le moins qu'on puise dire ! J'ai voulu le lire après l'avoir vu en coup de coeur dans le challenge BD et je ne regrette pas ! Déjà j'adore l'ambiance graphique, c'est coloré, détaillé et j'aime beaucoup les petites pages publicitaires. La mise en page permet que ce ne soit pas redondant. Ensuite les deux histoires qui se mêlent c'est assez explosif ! Celle de Ramirez, employé modèle d'une grande entreprise d'électroménager ( cette blague avec l'aspirateur qui fascine tout le monde.... ) mais qui semblerait être le pire des tueurs et celle de deux filles gangsters que tout amusent. ça part un peu dans tout les sens, tout en étant bien maitrisé, oui c'est étrange mais c'est l'impression que j'ai eu, un peu comme un Tarantino. du coup on se laisse surprendre et surtout on en redemande ! Vite la suite !
Challenge BD 2021

Pour ceux et celles qui aiment les bédés qui ne manquent pas d'action, d'humour, qui sont totalement barrées en plus d'être supercool, celle où il faut flinguer Ramirez est parfaite pour subvenir à leur bonheur littéraire.

Mais qui est ce Ramirez, au fait ? C'est LE meilleur employé du S.A.V de Robotop (Arizona), une société spécialisée en aspirateurs pour les ménagères de moins de 50 ans.

Il est muet, discret et souffre-douleur de son chef, sorte de petit dictateur beuglant sur tout le monde, sauf sur le directeur, bien entendu.

Problème : un cartel mexicain veut sa tête car il leur a joué un coup de "tepu" il y a quelques années.

Est-il bien celui qu'il dit qu'il est ? Enfin, non, il ne peut pas le dire, il est muet, mais bon, on s'comprend ! A-t-il une double vie ou est-il victime d'une énormissime erreur sur la personne ? Si oui, il ne peut même pas leur crier "Ce n'est pas moi !".

Cette bédé se déroule dans les années 80 et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est jubilatoire !

Entre les dialogues drôles, bien écrits, avec un petit air d'Audiard, le scénario qui ne nous laisse que peu de répit, les situations cocasses, les coïncidences malheureuses, les dessins aux couleurs chaudes et le récit entrecoupé de pubs ringardent de cette époque, comme elles pouvaient l'être, sans oublier la Une du Falcon City Today, journal de la ville, qui ne se prive pas pour annoncer à ses lecteurs qu'aucune info n'est vérifiée ou recoupée, moi, je me suis marrée comme une baleine !

Sorte de road-movie où l'on peut croiser un moustachu en chemise hawaïenne, dans sa Ferrari rouge clinquante, en communication avec un dénommé Higgins, des filles façon Thelma & Louise, des flics aux lunettes de soleil (même quand il n'y en a pas), aux méthodes borderlines, le tout épicé avec du Miami Vice, de l'Arme Fatale, à la sauce Tarantino, cette bédé se déguste avec un sourire béat affiché tant elle est bourrée de références à ces années 80 et tant elle est une bouffée d'air frais.

Les personnages sont bien campés, le casting est parfait, le mystère est bien présent, le suspense aussi, surtout à la fin, avec un cliffhanger de fou qui donne envie de courir acheter la suite (merde, il est trop tard, c'est fermé !). Il y a de l'humour, le tout est décalé, un peu fou, mais totalement assumé.

Un premier tome qui détonne, qui explose et qui ravira tous ceux et celles qui aiment les bédés qui sortent de l'ordinaire ! Moi, je suis conquise et je vais aller acheter la suite dès que je pourrai.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Disruptif! C'est la bd du monde d'après , on passe au deuxième millénaire ! Enfin une toute nouvelle façon de faire de la bd!
On a à l'impression que le dessin est filmé! C'est super dynamique !
Pour le reste : super histoire , humour décapant , 4ieme degré ....
Une vraie réussite rafraîchissante : j'ai rajeuni de 10 ans !

Le problème de ce truc, c'est qu'on me l'a vendu comme un OVNI. On m'a dit ouah ouah ouah tu vas voir, c'est magnifique, c'est exceptionnel, c'est jouissif.
Et de fait, c'est beau et c'est une sacrée performance, plus encore quand on sait que c'est le fait d'un seul gars et que c'est son premier. Quelque chose comme 140 pages quand même, et y a une suite (déjà sortie, d'ailleurs).
C'est osé, aussi. le personnage principal est muet ! Ouais, rien que ça... fallait oser, quand même. Il a pas choisi la facilité, le gars.
Évidemment, les gangsters et les flics qui lui courent après et les deux fugitives à la Thelma et Louise qui le côtoient vont compenser ses silences pesants.
Mais comme souvent, quand on en attend beaucoup, on est déçu, et ça n'a pas dérogé : j'ai été un peu déçu.
D'abord, on m'avait dit que c'était un bijou d'humour et j'avoue n'avoir guère ri. L'intrigue est bien mystérieuse et laisse l'énigme entière pour savoir qui est vraiment ce fameux Ramirez. Un tueur ou un réparateur d'électro-ménager ? A-t-il un homonyme avec lequel on le confond ? Il faut supposer qu'on en saura plus au prochain épisode, mais malgré tout le talent de l'auteur pour le dessin, malgré le dynamisme de l'action, malgré les clins d'oeil aux années 80 et à la Super 5 five, ma première bagnole, je dois reconnaître que je ne brûle pas tant que ça de connaître la suite, ce qui fait de cette lecture un demi-échec, malgré ses qualités certaines.

JU-BI-LA-TOI-RE ! C'est ce qui me vient à l'esprit après avoir tourné la dernière page de cette BD. Ramirez alias monsieur tout le monde, au SAV chez Robotop, muet, va être pris dans un engrenage, bien malgré lui. Il serait, selon certains, un tueur à gage, recherché par le cartel mexicain.
Il va s'en suivre une traque à l'homme, des poursuites infernales entre les gangs et la police. Sans oublier Dakota Smith & Chelsea Tyler, qui n'ont rien à voir avec Ramirez, mais dont les routes vont se croiser. Sans compter sur l'inspecteur de police qui va avoir bien du fil à retordre et qui va, par moment, ne plus savoir où donner de la tête, lorsque tout s'enchaîne. Je vous l'ai dit : jubilatoire !
Alors, qui est en réalité Ramirez : un bouc émissaire, un simple sosie ou un vrai tueur ?
C'est la BD du moment.

C'est une BD qui vaut tellement le coup d'être lue ! C'est passionnant et réellement trépidant qu'on n'arrête qu'en atteignant la dernière page. Je l'ai lue comme on regarde un film d'action. le format m'a fait penser à du comics US et les pages simples ou doubles de "pubs" sont minutieusement illustrées et très détaillées. Génial et à absolument suivre ! L'histoire est humoristique et décalée. Malgré qu'on puisse soupçonner Ramirez d'être un ancien tueur à gages, il subit un concours de circonstances incroyables qui le rend "victime" d'une chasse à l'homme mexicaine comme policière !