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Il faut flinguer Ramirez tome 1 sur 2
EAN : 9782344011881
144 pages
Glénat (30/05/2018)
4.38/5   913 notes
Résumé :
Et si derrière la légende du pire assassin mexicain... se cachait le meilleur expert en aspirateurs que le monde ait jamais connu !

Jacques Ramirez est un quadragénaire muet travaillant pour une célèbre marque d'électroménager. Suite à une rencontre inattendue, il devient la cible d'un dangereux cartel mexicain bien décidé à lui faire la peau...

Un thriller loufoque survitaminé rendant hommage aux films d'action des années 80 : Il faut ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (135) Voir plus Ajouter une critique
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Octobre 1987, dans la salle d'interrogatoire de Falcon City. L'inspecteur Eddy Vox interroge Henri Jackson à propos de l'un de ses collègues, Jacques Ramirez. Celui-ci, employé depuis 1981 chez Robotop, une entreprise spécialisée dans l'électroménager, est aux yeux de ce dernier un homme et un collègue exemplaire, discret, travailleur. Aussi est-il surpris d'apprendre que Ramirez aurait des cadavres sur les bras...
Dans les bureaux de la Robotop, tout le monde admire et félicite Jacques Ramirez qui, presque les yeux bandés, a réussi à réparer l'aspirateur AV700. Tous sauf son chef, Sanchez qui, pourtant, à la veille d'un grand week-end, lui impose de bien vérifier que le prototype du Vacuumizer 2000, présenté à la presse le lendemain matin, fonctionne bien, de préparer la salle de réunion pour la présentation et de réceptionner une livraison dans le hall du SAV. Autant dire qu'il y passera la soirée, voire la nuit ! Comme à son habitude, Ramirez ne dit rien et encaisse. Dans le hall, justement, se pointent deux mafieux mexicains qui ont parcouru 800 miles pour faire réparer un mixer. Et c'est là qu'ils tombent sur Ramirez. Aussitôt, l'un des mafieux prévient son fils Ramon qui se trouve justement chez le parrain, Hector Rodriguez, à Paso del Rio. Ramon veut aussitôt se charger de la mission, à savoir flinguer Ramirez...

Mais qui est vraiment Jacques Ramirez, cet employé modèle et muet ? Est-il vraiment un assassin, comme le présume l'inspecteur Vox ? A-t-il eu maille à partir avec des mafieux mexicains qui n'ont désormais plus qu'un objectif en tête, l'éliminer ? Et quels liens entretient-il avec ses deux nanas braqueuses et fugitives en cavale ? Voilà un premier tome explosif qui mélange habilement les genres : course-poursuite, personnages plus que jamais énigmatiques, femmes fatales, parodie, humour, clins d'oeil, le tout entrecoupé de fausses pubs jubilatoires. Issu du monde du jeu vidéo, Nicolas Petrimaux signe un acte 1 prometteur et rend un bel hommage aux films des années 80. Autour de ce héros discret gravitent des seconds rôles tous plus ou moins farfelus, patibulaires ou dangereux. Moult personnages qui vont connaître bien des déboires. Aux dialogues ciselés et aux rebondissements multiples s'ajoutent un graphisme qui nous plonge parfaitement dans une ambiance US et 80's. Décors et visages détaillés, cadrage moderne et dynamique, cases enchevêtrées parfois.
Un régal que ce tome !
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Ce coup-ci je crois bien que le Ramirez de Nicolas Petrimeaux vient de doubler le Richard Aldana de Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès sur l'autoroute de la supracoolitude ! Oh Yeah !!!
Jacques Ramirez est un employé modèle et muet de Robotop, une multinationale de l'électroménager spécialisée dans le racket de la ménagère de moins de 50 ans, et s'il est l'idole de ses collègues il est le bouc-émissaire de son supérieur hiérarchique, manager imbus de lui-même qui veut tout en ne faisant rien car cela lui prend beaucoup de temps de harceler et de maltraiter tous ceux qu'il juge inférieurs à lui (c'est-à-dire tout le monde sauf lui et le big boss)... Sa vie bascule quand deux mafieux mexicains venus rapporter leur mixer en panne au service SAV de Robotop à Falcon City en Arizona reconnaissent en lui Ramirez la légende urbaine qui naguère a trahi le Cartel de Paso del Rio avant de disparaître avec un gros magot. Et tout s'enchaîne quand le siège social de Robotop explose lors de la présentation du Vacuumizer 2000 ! (entre les malfrats persuadés qu'il s'agit d'un piège de Ramirez et les autorités persuadés qu'il s'agit d'un attentat terroriste, tout le monde a oublié les ravages du management des émules de Jack Neutron qui refuse de réparer les conduites de gaz pour augmenter la marge bénéficiaire et gagner plus de pognon)
Jacques Ramirez est traqué par Hector Rodriguez qui veut récupérer son pognon, par Hector Perez qui veut récupérer son honneur, par le FBI qui l'accuse d'être un terroriste international, et par Eddy Vox caricature d'Horatio Caine qui est persuadé qu'il le est complice des braqueuses en cavale Dakota Smith et Chelsea Tyler (remember Bonnie and Clyde, "Black Mama, White Mamma", et "Thelma et Louise" ^^)... Rapidement on comprend que Jacques Ramimez n'est pas un assassin de légende, mais qu'il n'est pas non plus celui qu'il prétend être : quelle est sa vraie nature avec sa vitrine de trophées, sa collection de serpents en vivarium et la photo d'une blonde fatale sur laquelle il pleure avec tristesse et douleur ? Concluant une course-poursuite de folie, le cliffhanger de fin est une tuerie : vite la suite !!!

Nicolas Petrimaux qui signe le scénario, les dessins, les couleurs et le packaging de ce superbe livre-objet est sans nul doute un enfant des années 1980 et des vidéoclubs, nouvelle révolution culturelle pour les masses stalloniennes ! Tout est fait pour réaliser une histoire survoltée mâtinée de Quentin Tarantino, avec ses gangsters verbeux qui causent comme Michel Audiard entre deux scènes d'ultraviolence... Mais pas que, parce qu'on tire aussi à boulets rouges sur les politiciens tocards, les autorités totalement dépassées, les médias prestitués (remember les Barbie et les Ken infos débitant honteusement de la propagande néocons et ultralibérale), le consumérisme débile, le management de mes couilles, le tout rempli de fausses pubs plus vraies que nature telles qu'on pouvait les voir caricaturées dans le "Robocop" de Paul Verhoeven ^^
Si "Funky Cops" rendait hommage à "Starsky et Hutch", entre exploitation et actioner "Il faut flinguer Ramirez" rend hommage à "Miami Vice", "L'Arme Fatale", les films de Sly et Schwarzie ou les séries de Stephen J. Cannell (même qu'à un moment un moustachu à chemise hawaïenne en pleine conversation avec un certain Higgins se fait carjacker sa ferrari rouge testarossa sur une bretelle d'autoroute ^^)... Si les éditions Glénat soutiennent un projet comme celui-là, alors tout espoir n'est pas encore perdu pour notre pays victime à répétition d'élitisme à la con !
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Ramirez par ci, Ramirez par là.
On en ferait pas un peu trop avec l'ami Ramirez alors que l'ami Ricorée semble, lui, avoir totalement disparu des écrans radar?
Non !

Que dire.
Le tout se veut une monstrueuse claque visuelle agréementé d'un scénario aux p'tits oignons.
Comme l'impression d'être face à un écran géant et de laisser dérouler un film porté par un rythme de malade, hyper visuel, projet idéal d'une future production en cinémascope, son THX, histoire que les oreilles saignent autant que les rétines et afin de couper court à toute jalousie éventuelle.

Ramirez, personnage parfaitement inconsistant dans la vie de tous les jours, saura vous caresser (en tout bien tout honneur) l'usine à endorphine de par son profil particulièrement atypique, véritable aimant à emmerdes léthales et à bombes sur talons aiguilles.

Ramirez, plus fort que les bonbons PEZ !
Désolé, j'étais faiblard sur les rimes en ez.
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On est dans l'univers du cinéma des années 80, ambiance du genre L'Arme Fatale, Thelma et Louise, Tarentino… mais il y a un truc qui ne colle pas : des braqueuses, la mafia mexicaine, un tueur professionnel et le fameux Ramirez” un muet, employé modèle dans une entreprise d'électroménager... trouvez l'intru. On est un peu perdu, on ne sait ce qu'il faut prendre au premier au second ou au troisième degré, l'auteur nous balade, entre road movie échevelé et histoire étriquée de société industrielle. le ton est celui des comics américains, le graphisme est vif, dynamique, la colorisation léchée, le récit est entrecoupé des pages de journaux et de publicités à l'américaine, un peu ringardes. le côté film d'action est perturbé par une ironie, un humour décalé, l'équilibre est précaire, superbement maîtrisé, j'ai ri, j'ai vibré avec l'action, les personnages hauts en couleurs, cette histoire a une sacré pêche, et le plus réussi, c'est ce recul qu'il y a dans ce récit, une sorte de mise en abyme ou l'auteur semble se moquer du style qu'il utilise. Cette bande dessinée m'a enthousiasmé, vivement la suite.
Janvier 2021, relecture : j'ai l'impression que c'est encore plus jouissif !
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Deux critiques en même pas une semaine d'intervalle, quelle générosité de ma part, je sais. La dernière fois que c'est arrivé Will Smith n'avait pas encore entamé sa carrière de gifleur professionnel et Bruce Willis avait encore des cheveux, enfin je crois. Bref, avec quatre ans de retard v'là que j'déboule pour vous lâcher mon avis 100% sérieux certifié sur une BD au succès furieux sur Babélio. Pourquoi quatre ans de retard ? Car 2 x 4 = 8 et 8 c'est symétrique et pair. Non mais et ta soeur (ou ton frère balec).

Si je vous dis une belle moustache (pas aussi ravissante que la mienne bien évidemment mais elle se défend bien), une moumoute à la Jackson Five et de la castagne et des courses-poursuites à gogo vous me dites quoi ? Non, ce n'est pas de l'adaptation en BD de Fast & Furious dont je vais vous parler mais bien du premier tome d'Il Faut Flinguer Ramirez. Attachez vos ceintures mes cocottes (les cocos pas besoin en bon mâles alpha que vous êtes) ça va swinguer.

Nicolas Petrimaux n'a rien révolutionné qu'on se le dise, puisqu'il puise son inspiration directement auprès de l'opéra Tarantinesque, mais notons qu'il le fait avec la manière. Prenez Pulp Fiction, ajoutez une un (gros, très gros) soupçon de Kill Bill ainsi que quelques notes épicées en provenance du Mexique et vous obtenez le joyeux bordel que voilà. C'est frais, ça pétarade de tous les côtés, c'est décomplexé à souhait et surtout, c'est enivrant.

Rassurez-vous, je n'ai pas acheté d'actions chez Glénat, j'ai juste pris mon pied à la lecture comme l'adolescent que j'étais à l'époque devant Kill Bill. Les aficionados de Pulp Fiction calmez-vous, je n'ai pas cité ce film car ça m'a fait suer à l'époque donc si vous n'êtes pas d'accord viendez vous batter le dimanche à partir de 20h au Transbordeur à Lyon je participe toutes les semaines aux combats clandestins car oui, j'aime me battre (une bise aux vrai(e)s qui ont la réf).

En prime, les dessins cartoonesques sont du plus bel effet avec une mise en couleurs aussi chaude que les décolletés de Laury Thilleman (je n'aurais jamais cru la citer dans un billet Babelio celle-là, croyez-moi, mais le hasard est parfois bien étonnant). C'est agréable pour le moral, pour les mirettes, et puis pour l'orgueil, cocorico merde ! Amateurs/trices ou non de BD, pour peu que vous aimiez l'action débridée et le cinéma popcorn vous devirez être servi(e)s.

Bon, j'vous laisse j'ai poney, bises.

PS : je reviens bientôt pour du lourd, du très très lourd. Non je ne tease pas, le tease vient à moi. #JeanClasse
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critiques presse (6)
ActuaBD
16 janvier 2019
Album hybride entre le genre comics et le genre franco-belge, la bande dessinée et l'animation, Il faut flinguer Ramirez est également un bijou d'humour, d'action et de parodie de la société des années 1980.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
12 septembre 2018
"Il faut flinguer Ramirez" demeure un pulp séduisant et racé. Graphiquement très soigné tout au long des 144 pages de ce premier tome, avec un style cartoon réaliste léché et un sens du cadrage (ces doubles pages !) et des enchaînements de plans qui attestent d’une maturité ahurissante pour ce qui est, il faut le souligner, un premier album…
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
03 juillet 2018
Découpage au cordeau, tempo imparable, juste dosage entre tension et comédie, clins d’œil pas lourdingues, seconds rôles soignés, style… « stylé » : Nicolas Petrimaud réussit un strike pour son premier lancer en BD.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
26 juin 2018
Avec un acte 1, tout dans la finesse et la délicatesse, cet opus fort prometteur laisse augurer q' une suite tonitruante. Indispensable !
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
22 mai 2018
Un récit brutal et sans temps mort servi par une ligne à la puissance cinématographique, convoquant autant le Friedkin de Live And Die in LA que Tarantino ou Rodriguez.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDGest
18 mai 2018
Lecture pop-corn assumée et revendiquée, Il faut flinguer Ramirez rassemble tous les éléments pour passer un excellent moment bien calé dans son fauteuil favori avec une bière fraîche à portée de main.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
- Tout le monde l'aime bien, à la Robotop.. c'est vraiment un type simple ! Et je vais même vous dire... c'est le seul qui n'est pas en train de râler tout le temps sur tout et n'importe quoi... pas comme Baxter, Williams... ou Callagan !
- Sans doute parce qu'il est muet, monsieur Jackson...
- Ah, ça, c'est pas faux !
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- Nous survolons actuellement la Robotop, comme vous le voyez le dernier étage du bâtiment est en flammes ! L'explosion aurait été causée par des fuites de gaz... et nous... nous ne disposons pas encore de toutes les informations nécessaires pour l'affirmer avec certitude, mais il nous paraît assez clair qu'il s'agit là d'un attentat orchestré par les pays du Moyen-Orient en vue de détruire l'Amérique !
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- Vous n'auriez rien vu ? Ou rien entendu de particulier, cette nuit, par hasard ?
- Vous voulez dire... à part les sirènes et les gyrophares de vos voitures qui font chier tout l'quartier ?
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La femme du président se présente aux élections.
La Maison-Blanche est en état de choc !
Le président a dit : « J'en ai plein l'cul »
Le peuple américain est en attente d'une explication plus claire.
Commenter  J’apprécie          190
Jusqu'au bout du danger, nos reporters et journalistes se battent chaque jour pour vous fournir encore plus d'informations non traitées afin que vous puissiez profiter au maximum des tendances de notre société. Nous pensons fermement que la vérification et le recoupement des informations nuisent au sensationnalisme et au profit de notre quotidien, et c'est pour cette raison que nous nous efforçons de traiter un maximum de rumeurs et autres bruits de couloir.
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Vidéo de Nicolas Petrimaux
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En savoir plus : https://www.glenat.com/actualites/glenat-masters-carte-blanche-xavier-dorison
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