Il faut flinguer Ramirez, tome 1

[Critique sur les deux premiers tomes] ● Ramirez, employé modèle d'un fabricant d'aspirateurs, est repéré par la mafia mexicaine : il serait un tueur à gage qu'il faudrait à tout prix éliminer. Il va alors être entraîné dans une suite d'aventures rocambolesques avec une meute de tueurs à ses trousses. ● C'est peu de dire que Nicolas Petrimaux a de l'imagination : les deux (pour l'instant) albums nous font voyager dans l'Arizona des années 70-80 et surtout nous font vivre une histoire incroyable et hallucinante avec de l'action et des rebondissements à gogo, beaucoup d'humour et des personnages extraordinaires. La reconstitution est superbe (à part les QR codes qui n'existaient pas). ● Les dessins sont tout bonnement somptueux, avec beaucoup d'inventivité dans la composition des doubles pages, des couleurs magnifiques, une grande ingéniosité d'exécution. ● le scénario est très habile, complexe ; il m'a fallu du temps pour entrer dedans, mais je ne l'ai pas regretté ! ● L'humour est parfois un peu potache-cour de récré (notamment dans les fausses pubs ou les journaux), c'est un peu dommage. Mais dans l'ensemble c'est une oeuvre magnifique que je recommande vivement. J'attends avec impatience le troisième tome.

Récit et course-poursuite autour d'un malentendu (encore que...)
Un réparateur d'aspirateur, muet de surcroit, est identifié par une bande de mafieux mexicain comme un dangereux tueur qu'il faut éliminer, d'où des traques épiques et des situations grand-guignolesques !
Le dessin, hommage aux années 80 du cinéma américain, est parsemé de publicités d'époque plus vraies que nature, d'extraits de journaux et de mode d'emploi de l'aspirateur ci-dessus cité 
Bref un récit bien déjanté dont on a très envie de lire le tome 2… (réservé, je l'attends…)

Jacques Ramirez est l'employé modèle de la Robotop, il n'existe aucun aspirateur qu'il ne sache réparer. Mais étrangement la police et la mafia mexicaine semblent le considérer comme le plus grand tueur de l'Arizona.

Voici une histoire relativement déjantée et survitaminée. Nous sommes en plein dans le film américain dans toute son excessivité : porte-fllingues balourds, courses poursuites de voitures, explosions et filles pulpeuses. Mais avec un certain sens du comique voire de la caricature. Cela reste assez masculin mais cela m'a quand même fait sourire. L'action et le suspense est bien dosé.
Notre Ramirez semble un bien brave type. celui qui va quand même travailler quand ses collègues le lui demande alors qu'il doit partir en vacances. Pourtant certains détails sont franchement louches. Alors est-ce que le gang mexicains auraient raison de voir en lui un tueur au sang froid? A la fin de ce premier tome nous n'avons pas encore la réponse.
Niveau dessin c'est sympathique, ça a du punch.

Cool ! Voilà le premier mot qui vient à l'esprit pour qualifier « Il faut flinguer Ramirez ». Pourtant, c'était sans conviction que j'avais emprunté cette B.D. Il faut dire que le dessin ne me séduit pas plus que ça, un peu trop artificiel à mon goût. Mais ça aurait été vraiment dommage que je m'arrête à ça parce que si je n'aime pas trop l'aspect visuel, le scénario m'a en revanche complètement convaincue. C'est diablement malin et surtout très drôle. On ne sait pas vraiment où les auteurs veulent nous emmener, il y a un côté foutraque mais dans le bon sens du terme, c'est vraiment jouissif. L'intrigue part dans tous les sens, ça va à 100 à l'heure, c'est très rythmé. La galerie de personnages est très chouette. Au cours de la lecture on pense à tous ces films d'action cool des années 80-90, « l'arme fatale », « Tango et Cash », « Last action hero »…, des films testostéronés mais où on ne se prenait pas complètement au sérieux, où action et humour se mêlaient sans se porter préjudice. Il y a aussi une touche Tarantino dans le ton des dialogues et le côté référentiel.

Cette lecture a vraiment été une très bonne surprise pour moi. Je n'attendais rien de cette B.D et je dois dire que je me suis beaucoup amusée. Il est certain que je lirai la suite et je l'attends même avec impatience.

Tablant sur un poncif à l'ambiance rétro, le·a lecteur·rice saluera le talent d'orchestration de Nicolas Petrimaux seul pilote aux commandes de cette truculente bande dessinée. Ce dernier dévoile un ouvrage à la composition léchée à travers des planches taxées de cinématographiques et un scénario loufoque assumé. Inquiète au départ par la sur-médiatisation de l'ouvrage, j'ai apprécié l'ambiance jubilatoire que l'auteur parvient à dégager et sur laquelle le·a lecteur·rice peut surfer avec joie. Conjuguant à la fois une dynamique déjantée, une trame récréative et des graphismes absolument maîtrisés dont les illustrations sont pétries de soleil, ce premier opus de quelques cent quarante pages suinte la cool attitude. Attention cependant à ne pas tomber dans le too much et garder une intrigue mesurée et crédible.

Le problème de ce truc, c'est qu'on me l'a vendu comme un OVNI. On m'a dit ouah ouah ouah tu vas voir, c'est magnifique, c'est exceptionnel, c'est jouissif.
Et de fait, c'est beau et c'est une sacrée performance, plus encore quand on sait que c'est le fait d'un seul gars et que c'est son premier. Quelque chose comme 140 pages quand même, et y a une suite (déjà sortie, d'ailleurs).
C'est osé, aussi. le personnage principal est muet ! Ouais, rien que ça... fallait oser, quand même. Il a pas choisi la facilité, le gars.
Évidemment, les gangsters et les flics qui lui courent après et les deux fugitives à la Thelma et Louise qui le côtoient vont compenser ses silences pesants.
Mais comme souvent, quand on en attend beaucoup, on est déçu, et ça n'a pas dérogé : j'ai été un peu déçu.
D'abord, on m'avait dit que c'était un bijou d'humour et j'avoue n'avoir guère ri. L'intrigue est bien mystérieuse et laisse l'énigme entière pour savoir qui est vraiment ce fameux Ramirez. Un tueur ou un réparateur d'électro-ménager ? A-t-il un homonyme avec lequel on le confond ? Il faut supposer qu'on en saura plus au prochain épisode, mais malgré tout le talent de l'auteur pour le dessin, malgré le dynamisme de l'action, malgré les clins d'oeil aux années 80 et à la Super 5 five, ma première bagnole, je dois reconnaître que je ne brûle pas tant que ça de connaître la suite, ce qui fait de cette lecture un demi-échec, malgré ses qualités certaines.

Warning ! Achtung ! Attention ! Bouclez vos ceintures car on embarque pour un retour dans les années 80 ! Ici, on retrouve les fusillades, les punchlines et les pin-up comme dans de nombreux films de cette époque.

Tous ces ingrédients sont magnifiés par la mise en scène, ultra-dynamique, et le dessin qui donne des expressions totalement réelles aux personnages ! Côté colorisation, là aussi nous ne sommes pas en reste, c'est remarquable et les multiples changements de teintes attirent le regard du lecteur et le forcent à la contemplation et donc à prendre des petits moments de break dans sa lecture !

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est le côté sérieusement déjanté du récit, entrecoupé de fausses publicités, d'extraits de journaux. le résultat, c'est que le lecteur se retrouve – même sans le vouloir – plongé dans l'histoire !

Côté scénario, rien de réellement transcendant, ça sent un peu le déjà vu mais ça a l'avantage de fonctionner et d'être efficace. Déjà vu car nous avons là une formule classique, être au mauvais endroit au mauvais moment et tout au long de cet album, le doute sur le passé du tueur Ramirez est plausible…

Pas un milligramme de violence ici, on fait ça en toute intelligence ! Notre bon Ramirez va prendre la poudre d'escampette accompagné par un duo de braqueuses ravissantes… Côté personnages, ils ont tous un caractère bien trempé et ne sont pas là pour faire de la figuration. Mais chut, je ne vous en dis pas plus, je voulais juste attiser votre curiosité.

Une lecture qui rend accro, une lecture immersive, une lecture qui se termine par un cliffhanger et qui nous donne envie de courir chez le libraire ! 100% validé et 100% recommandé !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..

Un seul mot : jubilatoire!!Le "héros", Jacques Ramirez, quadragenaire muet réparateur d'aspirateur hors pair, est pris, malgré lui (c'est toute la question?) dans des péripéties complètement déjantées: braquage, règlements de compte, explosions, course poursuite...avec en fil rouge la présentation d'un nouvel aspirateur révolutionnaire. C'est méchamment drôle et totalement décalé (à l'image des fausses pubs et unes de journaux insérées au milieu de l'action). Les planches sont magnifiques et participent à l animation et au côté "haletant et sans répit" de l'histoire. La référence aux roads movies à l'américaine est géniale. J'ai été totalement aspiré et je n ai qu'une hâte: brancher la prise 220V, connecter le tuyau à la rotule d'aspiration, ajuster la brosse et foncer découvrir la suite des aventures de Ramirez.

Cela ressemble à du cinéma de série B voire une série Z complètement foutraque avec des personnages typés années 70 trés caricaturaux et de l'action, de l'action, beaucoup d'action. le personnage principal est le plus calme (a priori) et est muet (clin d'oeil aux westerns époque Leone et spaghetti??) mais les autres ne sont pas en reste, surtout le couple des jeunes femmes en cavale particulièrement sympathique.
L'histoire : Ramirez est démasqué, ce paisible réparateur de chez Robotop serait en vérité un tueur à gage sur qui court un contrat lancé par un cartel. Donc Ramirez fuit (poursuites, explosions en tout genre), embarqué au passage par nos deux pin ups en cavale (Dakota et Chelsea) et des tueurs patibulaires (si vraiment). Est ce une erreur énorme ou Ramirez cache t'il particulièrement bien son jeu??
A suivre. Dessin nerveux au diapason de l'histoire.

Il faut flinguer la morosité. Il faut lire Ramirez. Parce qu'on a tous envie de tuer quelqu'un en ce moment, parce qu'on a besoin de couleurs dans la vie, parce qu'on ne peut plus aller au cinéma voir un film de Tarantino, parce que tout ça, ça fait ch***.
Pourtant à la base la morosité c'est ma came, je ne lis quasiment que des histoires dramatiques. Mais là, grâce au challenge BD de Babelio et sa déferlante de coups de coeurs sur cette série, je l'ai prise les yeux fermés (mais je les ai bien ouverts pour lire, Ha Ha !). Et quel kif ! Un quiproquo bien amené et bien entretenu jusqu'à la dernière page, des dialogues cocasses gentiment moqueurs, un anti-héros parfait. Nicolas Petrimaux nous fait une parodie brillante et très aboutie des films d'action des années 80. On y est, on y croit.
(Psst… Je vous spoile un peu : le tome 2 est encore meilleur, plus drôle, plus déjanté.)