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4,11

sur 1414 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Passée à côté de cet univers steampunk
*
Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce 1er tome. Comme vous le savez, j'apprécie beaucoup la littérature de l'imaginaire. Je peux facilement me laisser entraîner dans un monde différent du notre, m'émerveiller pour la pratique de la magie, me laisser happer par tous ces petits êtres surnaturels et leur histoire féérique.
C'est pourquoi, après avoir lu beaucoup de critiques très positives, j'ai entamé le premier opus de la trilogie du "Paris des merveilles". Un résumé alléchant, la ville des Lumières, la période steampunk. En somme, tout ce que j'aurais pû aimer.

Mais je ne suis pas rentrée entièrement dedans. J'ai voulu pourtant m'y insérer. Suivre les pas de la belle et intrigante Isabelle, le gentilhomme Griffont et arpenter le royaume d'Ambremer pour y trouver des merveilles.

Suis-je devenue trop exigeante? N'ai-je plus mes yeux d'enfant? Bien dommage.
L'univers est certes bien écrit, bien développé.....mais il me manquait le souffle romanesque et narratif. J'ai trouvé l'intrigue assez plate, assez ennuyeuse et trop vite ficelée. Il y a vraiment du potentiel pourtant.
Pour info, dans ce roman, il y a 2 histoires. Et j'ai préféré la 2ème : celle avec Méliès et le Nautilus sorti de l'univers fictif de Jules Verne.

En résumé, une sensation assez mitigée. Mon coeur d'enfant n'a pas été conquis.
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Vous vous souvenez de ces coloriages dans lesquels on pouvait s'évader des heures ? le crayon qui faisait chatoyer un drapé, le ciel que l'on parsemait patiemment d'étoiles. S'ils illustraient des histoires que nous aimions, nous y plongions à chaque trait que nous apposions sur le papier, subjugués par un monde dans lequel l'aile d'une fée, le regard espiègle d'un lutin devenait soudain vivants.

Les enchantements d'Ambremer sont de ces plaisirs-là. En quelques centaines de pages, Pierre Pevel crée un univers à contempler, nous fournit tous les délicats détails qui nous permettent de parfaitement nous le figurer. On y suit les personnages comme on déplacerait des jouets dans une grande maison de poupée. Des robes qui froufroutent, le canotier retenu par une écharpe de soie et le teint protégé d'une ombrelle blanche, un costume de pilote avec sa casquette et sa veste de cuir tendre, les grosses lunettes et le couvre-chef idoine. Une course poursuite qui fait entendre la cavalcade sur les pavés mouillés, une bataille entre gentils et méchants valant bien celles que nous inventions sur le tapis du salon, délices régressifs d'une fiction reprenant tous les codes de nos meilleurs romans d'aventures, Arsène Lupin, Jules Verne, Rouletabille et Dumas ne sont pas loin.

Louis Denizart Hippolyte Griffont est un des principaux protagonistes. Il est évidemment superbe, d'une distinction sans ostentation, d'une élégance toute aristocratique. Non pas glabre mais doté d'une moustache grisonnante tout à fait bien taillée. Isabel, baronne de Saint-Gil est son pendant. Grande, rousse aux mèches blondes, son charme est irrésistible et si vous songez à marier ces deux-là, sachez que c'est déjà fait mais que leur tempérament tempétueux et la fougue avec laquelle ils vivent leur passion les a contraint à se séparer bien avant que ne commence ce premier tome. Bien sûr, le feu couve encore.

Je vous parlais d'un décor à faire rêver, c'est celui du Paris du début du 20e siècle augmenté de quelques variantes très inspirées : des passages pour gagner l'autre monde, une tour Eiffel en bois, des arbres qui parlent, une moto fonctionnant à la lumière étrange, des ondines dans la Seine et tout ce qui découle du fait que le monde est habité d'humains mais aussi de mages, de fées, de gnomes de magiciennes et même de dragons. Les aventures qui vont se déployer auront donc la magie comme toile de fond. Les luttes opposeront différents peuples et les enjeux seront de taille.

Voilà.

Bon. Alors pourquoi ai-je mis une semaine à lire ces pauvres 400 pages ? J'ai sagement suivi toutes les péripéties, accompagné Griffont dans sa quête d'un vieux grimoire pour une amie à lui, semé les affreux méchants qui coursaient bien mal la jolie baronne, livré bataille contre des gargouilles, perdu mon souffle dans nombre courses poursuites sans jamais être plus concernée que cela. Je savais bien sûr qui était gentil (ceux en mauvaise posture), qui était méchant (les autres) et me doutais que les motivations des derniers seraient éclairées à la fin, que les héros triompheraient et que tout finirait bien. C'est le cas. Mais au-delà de mon admiration pour le décor restitué, l'univers composé, je n'ai pas frémi.
Je pense pourtant que c'est à peu près le seul type de livre appartenant au genre de la fantasy qui aurait pu me plaire. Je me considère donc désormais comme définitivement perdue à cette cause. Sans beaucoup de regret, il faut bien l'avouer.
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Promenade pétillante et délicieusement créative hors de mes sentiers littéraires habituels. A la faveur d'un challenge de lectures bien connu de Babelio, je découvre le genre steampunk et fais une première incursion dans le monde de la fantasy, et j'avoue avoir passé un moment très agréable.

Les références appuyées aux romans feuilletonesques du 19ème y ont beaucoup aidé, avec un Pevel qui s'adresse au lecteur avec le sourire en coin de Papi Dickens, et une intrigue pleine de rebondissements qui rappelle tantôt Dumas, tantôt Arsène Lupin. Mais ce qui fait le charme irrésistible de ce roman est dans son titre : un Paris des merveilles à l'aube du 20ème siècle dans lequel des sirènes nagent dans la Seine, des gnomes essuient les verres derrière les comptoirs, Georges Meliès est un mage, et que côtoie en parfaite intelligence l'Outre-Monde des fées, des magiciens et des dragons.
Une lecture légère mais qui a le mérite de réenchanter le monde : on ne va pas bouder son plaisir!
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Je m'apprêtais à entamer le second tome du Paris des Merveilles, quand... Quand je me suis aperçu que j'avais complètement oublié l'histoire du premier tome, palsambleu ! Par conséquent, une seconde lecture s'imposait.


Je comprends mieux pourquoi ma mémoire me faisait défaut. Déjà, j'avais lu à peu près à la même époque la trilogie Beauregard d'Hervé Jubert, qui mêle également intrigue policière, steampunk et fantasy. Et il se trouve que l'intrigue des Enchantements d'Ambremer est à mes yeux un petit trop conventionnelle. On y trouve de la magie et des aventures, certes, mais une méchante aux desseins assez prévisibles, et des héros qui se comportent de façon tout aussi prévisible.


Évidemment, ce qui attire les lecteurs - dont moi -, c'est le monde qu'a créé Pierre Pevel, qui entremêle un Paris début XXème et un monde magique ancestral, le tout assorti d'une technologie bien spécifique. Mais bon, bien que le roman soit tout à fait agréable à lire, l'univers n'est pas plus développé que ça, et il faut bien une centaine de pages avant qu'il ne se passe quelque chose d'un tout petit peu palpitant.


Un divertissement qui remplit sans souci son office, donc - et c'est déjà ça, au moins je ne me suis pas ennuyée et le roman correspondait plutôt à ce que j'avais envie de lire sur le coup. Mais sans plus. Ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite, avec, j'espère, un peu plus d'enthousiasme.

Lien : https://musardises-en-depit-..
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ET DE UN...

Un magicien prince des élégances, un peu snob et très intelligent, une enchanteresse canon, futée et caractérielle, une tripotée de personnages fous, fous, fous, un monde de magie déboulant dans un Paris vaguement historique (et surtout, très fantasmé : le Paris des élégantes, des rupins, des beaux quartiers, des premières automobiles, etc de cette époque dite "belle"), ajoutez une méchante fée vraiment très méchante - à laquelle sont adjoint les inaltérables et indépassables sous-méchant très méchants aux aussi mais pas forcément toujours très malins -, agrémentez de quelques traits d'esprit, de situations rocambolesques, de références bien placées (à Dumas, à Rouletabille, à Leblanc, au vieux feuilletons des années 80 "Les Brigades du Tigre", etc) et vous obtenez le Paris des Merveilles, tome 1 : Les Enchantements d'Ambremer.

On obtient, au final, une lecture éminemment sympathique, souvent cousue de fil blanc malgré cette présence efficace de magie et de fantastique au tournant de chaque page, le genre de bouquin que l'on prend en vacances, sur la plage ou ailleurs, pour se vider la tête, se changer les idées, sortir de son monde un peu gris, un peu terne et partir vers un monde aussi improbable que vibrionnant. On ne criera certainement pas au génie, mais l'ensemble, malgré quelques lenteurs, récupérées chaque fois juste à temps, se lit comme un rien, pour peu qu'on accepte d'y pénétrer sans trop d'a priori.

PS : Ajoutons, à la défense de l'auteur, que celui-ci joue franc-jeu avec son lecteur dès les quelques pages de prologue. Autant on peut estimer ce livre à l'aune de ce qui se fait dans le même genre littéraire, autant il serait totalement déplacé de vouloir y voir autre chose qu'un simple moment de plaisir partagé entre le créateur et le lecteur, mué en volontaire et bienveillante victime de cette prose fantaisiste.
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Si vous ne croyez pas en l'existence des fées, des gnomes, des dragons et des magiciens, il vous est fortement déconseillé de vous aventurer dans cette lecture. En revanche, si vous admettez que l'on peut acceptez l'existence du surnaturel, du moins le temps d'un peu plus de trois-cents pages, alors vous pouvez y aller !

L'histoire (enfin une partie) se déroule à Paris en ce tout début de XXe siècle. Pourquoi ai-je dis en partie ? Eh bien tout simplement car, chers amis lecteurs, il vous faudra admettre, dans cette ouvrage du moins, l'existence de trois monde : celui que nous connaissons, l'OutreMonde et enfin l'Orénie. Ces deux derniers, vous l'aurez compris, sont peuplés d'êtres étranges mais néanmoins très sympathique...ou pas.
Jadis, dans l'OutreMonde vivaient deux soeurs, l'une blanche et pure qui devint la reine Méliane et l'autre, cruelle et avide de pouvoir et qui ne tardât pas à se faire connaître sous le nom de la Reine Noire.

Mais revenons dans le monde actuel un instant. Louis Denizart Hippolyte Griffont est un mage respecté appartenant à l'Ordre de Cyan (eh oui, même dans le monde "normal" vivent des êtres doués de mystérieux pouvoirs). Ici, il va s'engager dans une étrange affaire qui dans laquelle il jouera plusieurs fois sa vie ainsi que ceux de tous ceux qui lui sont chers, à savoir son épouse (qu'il n'a pas revu depuis des lustres mais qui la reste néanmoins), la baronne Isabelle de Saint-Gil - anciennement connu sous le nom de Dame Aurélia lorsqu'elle appartenait encore à l'OtreMonde -, ses fidèles serviteurs mais aussi l'une de ses amies Cécile de Brescieux.

Quelle est cette affaire ? Je ne vous la dévoilerai pas car ce serait certainement trop long à expliquer et cela vous gâcherait une bonne partie de plaisir mais sachez que ce n'est certes pas un roman à l'eau de rose comme l'on en voit souvent dans ce genre de lectures, car bon nombre de personnes perdront la vie, et d'autres s'engageront sur de nouvelles voies !
De la fantasy mêlé à du policier ? Pourquoi pas ?

Un roman agréable à lire, très bien écrit mais dans lequel il y a souvent (et c'est dommage !) bien des longueurs ! A découvrir !
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Voilà, j'ai terminé mon premier roman de fantasy pour adultes (je ne sais pas dans quelle catégorie ranger les Harry Potter). J'étais tentée depuis quelques mois après lecture d'avis enthousiastes de babélionautes et donc...pourquoi pas ?

Conclusion : j'ai passé un bon moment avec ce livre qui mêle astucieusement la ville terrienne de Paris et un monde magique parallèle : fées, mages, dragons, gnomes, chats ailés, gargouilles vivantes, licornes, etc.

Paris est un peu différent mais on reconnaît bien la capitale française même si la Tour Eiffel est construite en bois blanc, si une ligne de métro permet de passer dans l'Outremonde, le lieu de vie exclusif des êtres magiques.

J'ai lu ce roman en deux jours, car l'intrigue était rythmée et bien construite, les dialogues teintés d'humour et d'ironie, les scènes d'action palpitantes.

Je suis épatée par l'imaginaire et la créativité de Pierre Pevel ; et pourtant...je n'ai pas réussi à adhérer pleinement au style, à l'intrigue, aux personnages, sauf peut-être Griffont presqu'à la fin du roman.

Je n'ai aucun reproche à faire à ce roman, simplement, je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'histoire malgré les appels du pied du narrateur et mon absence d'a priori (conscient en tout cas) par rapport à la fantasy.

Je ne sais pas encore si je vais lire la suite ou essayer un autre roman de fantasy.

Ça ne m'a pas déplu, mais les styles littéraires qui me plaisent sont déjà suffisamment nombreux.

Wait and see...

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Depuis que ce livre dont j avais entendu parler était sur mes étagères je l ai enfin ouvert
Pour être franche j ai eu un peu de mal à adhérer à l histoire mais une fois ce cap franchi je me suis surprise à tourner les pages avec beaucoup d intetets
Je suis allee de surprise en surprise
Faut dire que je ne suis pas habitué à ce type de roman
La Magie a opéré et je vais lire le tome suivant des que possible et ce sera bientôt il suffit de claquer des doigts pour que le miracle (disposer de plein temps) arrive.
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Moins conquise que d'autres lecteurs par ce roman
J'ai bien aimé la création de ce monde alternatif où on reconnaît Paris sans le reconnaître, où la magie existe, où les mages côtoient les simples mortels, où on croise dans un clin d'oeil George Meliès ou Joseph Balsamo, où les gargouilles en pierre prennent vie…
J'ai aimé aussi les personnages principaux qui sont convaincants.
Ce qui m'a moins plu : j'ai été noyée par le nombre de personnages et par l'action rebondissante, je me suis mélangée les ponceaux avec Isabelle et Cécile de Brescieux, j'ai eu du mal à suivre l'intrigue trop complexe ….
Triste d'avoir raté le rendez-vous avec le premier tome de cette trilogie qui a un fort succès…
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Ce roman est assez particulier, et pourra sans doute plaire à un grand nombre.

On y retrouve le personnage de Griffont, qui évolue dans un Paris du XXème siècle alternatif peuplé de fées, de mages et de dragons. Alors qu'il enquête sur une histoire d'apparence anodine d'enchantement d'objets, il va se voir confronté à un mystère bien plus complexe.

J'ai tout d'abord adoré l'univers qui est pour moi le véritable point fort de ce récit. Ce Paris alternatif inspiré de fantasy est tout simplement grandiose. Qui ne révérai pas d'y vivre ? Aller se balader sur le bord de la Seine pour voir les sirènes nager à dans une eau mystique, manger un morceau avec un chat ailé avec lequel vous discuterez philosophie et vision du monde, ou encore aller à Ambremer rencontrer les fées et leur bibliothèque si bien achalandée. Tout simplement magique !

Les personnages sont eux aussi plutôt bien trouvés. Aucun d'entre eux ne ressemblent à un archétype de personnage de fantasy lambda, ce qui leur permet de totalement s'individualiser. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Balthazar et D Azincourt.

Malheureusement pour moi, malgré tous ces bons éléments, je n'ai pas réussi à complètement entrer dans le roman. J'ai eu l'impression de rester spectateur des scènes qui se déroulaient, sans jamais réussir à m'identifier à un des personnages ou tout simplement à m'attacher véritablement à eux.

En conclusion, ce roman est pour moi un bon roman que je conseille à tous les amateurs de roman de l'imaginaire. Je pense que si je n'ai pas réussi à apprécier ce roman à sa juste valeur, d'autres en seront capables.
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