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4,11

sur 1426 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les Enchantements d'Ambremer est le 1er tome du Paris des Merveilles, une trilogie de littérature fantastique écrite par le français Pierre Pevel. Imaginez un Paris des années 1900 où les chapeaux melons, corsets et locomotives à vapeur cohabitent avec des gnomes malicieux et des chats ailés. Tandis que les sirènes nagent dans la Seine, les chênes parlent et le métro parisien mène au pays des fées.

Nous suivons les aventures de Griffont, magicien qui enquête sur un trafic d'objets enchantés. de fil en aiguille, il se retrouve mêlé à un complot impliquant des puissances maléfiques … et doit collaborer avec Isabel de Saint-Gil, une baronne au caractère bien trempé, espionne et cambrioleuse à ses heures.

Ce roman est une enquête policière qui plonge peu à peu dans le fantastique, mais aussi une immersion dans l'ambiance raffinée de la Belle Époque. C'est toujours fin et bien écrit. J'ai apprécié la multitude de détails sur les vêtements et éléments décoratifs, qui font de cet univers rétro un petit bijou d'élégance.

Le roman permet de flâner avec Griffont dans les rues de Paris, on y apprend même quelques anecdotes historiques sur la capitale. J'aurais d'ailleurs bien aimé voir plus de scènes se dérouler dans les lieux emblématiques de la ville …

Concernant le rythme de lecture, j'ai trouvé l'intrigue assez lente à démarrer. Dédiée à l'enquête policière, la première moitié du roman se traîne un peu. Il y a des longueurs (par exemple, l'explication des règles d'un jeu de cartes, le Vingt-et-un, s'étale sur plusieurs pages). Notons aussi qu'il y a beaucoup de personnages secondaires et pas mal de noms à retenir.

Heureusement, l'intrigue s'emballe dans la seconde moitié, et l'histoire laisse plus de place à la fantaisie, à l'imaginaire. J'ai bien aimé les créatures surnaturelles imaginées par l'auteur, comme les flegmatiques chats ailés, ou les effrayantes gargouilles dotées de vie. Autre atout du roman, la relation entre Isabel et Griffont sort de l'ordinaire, et leurs échanges sont aussi pétillants qu'amusants.

C'est donc une lecture plaisante et raffinée que je vous conseille, malgré quelques longueurs, si vous voulez découvrir le Paris de la Belle Époque peuplé de gnomes et de magiciens.
Lien : http://www.laparentheseimagi..
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Faut s'imaginer ce monde fantasy avec plein de perso plus ou moins chelou dragon gnome... Une touche de magie, de creature.
J'achèterai la version bd si elle existe. Au moins le spinoff
J'ai adoré me ballader dans les rues de paris
Mélange thriller fantasy

J'ai un peu gâcher ma lecture dommage,
Une semaine bien crevante
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J'ai passé plutôt un bon moment avec ce livre qui mêle du Steampunk (Belle époque année 1909) avec de la Fantasy.
Le pari sans être osé m'a beaucoup intriguée. Comment serait notre monde si la magie existait ? Et mieux encore, s'il elle était connue de tous ?
Le côté Steampunk est bien travaillé et développé contrairement à la Fantasy qui est sous exploitée. Alors que l'auteur est prolifique dans ses descriptions de Paris à la belle époque on effleure tout juste « l'Outremonde » (le monde magique) sans jamais parvenir à y entrer.
C'est dommage parce qu'on sent bien tout le travail de recherche qu'a dû effectuer l'auteur pour être aussi précis.
Même si j'ai bien aimé suivre les personnages principaux dans leur « enquête », j'ai trouvé l'intrigue faiblarde et un peu simpliste...

Lu dans le cadre du CWC 2018-2019


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Paris, 1909. Mais pas tout à fait le Paris que nous connaissons, puisqu'il communique avec Ambremer, le monde des fées, et que des créatures magiques cohabitent avec les hommes. Griffont, mage du Cercle Cyan, va se retrouver mêlé à un trafic d'objets enchantés, tandis que la baronne de Saint-Gil est poursuivie par les services secrets russes.

Si vous n'avez jamais entendu parler de cette série de Pierre Pevel, vous devez vivre dans une grotte, parce que les avis enthousiastes fleurissent un peu partout sur la blogo/booktubosphère depuis sa réédition chez Bragelonne il y a quelques années. J'avais repéré Les Enchantements d'Ambremer à cause des sublimes couvertures de ladite réédition, qui n'est finalement pas celle dans laquelle j'ai trouvé par hasard ce tome 1 sur une brocante.

Bref, tout ça pour dire que je voulais lire cette saga depuis longtemps, mais l'enthousiasme de « tout le monde » avait fait que je n'avais jamais franchi le pas par peur d'être déçue.

Bilan des courses? Je n'ai pas été déçue, parce que c'est effectivement un bon livre, bourré d'idées originales, de personnages intéressants, d'aventures et de merveilleux, soit tout à fait le genre de choses qui me plaît. Malgré tout, tous les avis dithyrambiques lus et entendus ont fait que mes attentes étaient extrêmement élevées et qu'en conséquence je ne suis pas aussi enthousiaste que je l'avais espéré.

L'univers imaginé par Pierre Pevel est réellement magique et sa plume vraiment très agréable. C'est bien mené, plein d'humour et de détails très bien trouvés. Les personnages sont sympas et il y a un tas de références à la culture du début du 20e siècle qui sont bien utilisées. le tout mâtiné de merveilleux et de magie.

A noter que l'intrigue, si elle se termine sur une fin ouverte, est conclue à la fin de ce tome, qui peut être lu comme un one-shot. Ce qui fait que je n'ai pas d'impatience à lire la suite, même si je compte bien le faire un jour ou l'autre, peut-être quand la hype autour de cette série sera un peu retombée.

Une réussite, donc, et une bonne lecture, même si quelques jours après je ne me sens pas particulièrement marquée par ce que j'ai lu, mais que j'aurais encore mieux appréciée si j'avais lu ce livre AVANT d'en entendre autant parler.
(...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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SI vous aimez Jules Vernes, Georges Méliès qui sais-je encore... Ce livre est fait pour vous !
Participez à un tour du Grand Paris en 80 jours grâce à ce merveilleux ouvrage. Ce n'est pas l'histoire exceptionelle de l'année mais on passe un très bon moments et on souhaite lire les tome 2 et 3 pour connaître le destin de Monsieur Griffins, mage/détective, de la célèbre Isabel de St Gil, agent secret/espionne de l'Etat et leur chat-ailé Azincourt... Une histoire déjà plus ou moins vu d'où cette note de 3/5 mais un déroulement très sympathique.

L'histoire est assez simple, dans un Paris "victorien" (en effet, l'époque victorienne se rapporte au règne de Victoria en Angleterre, cependant nous pouvons l'adapter au style de vie, à la mode et à l'industrialisation française) un célèbre mage centenaire se trouve au coeur d'une affaire de vol, d'assassinat et de statuettes de licorne... Paris est divisé de manière magique entre le monde commun où se mêle humains, gnomes, ogres ou encore magiciens et l'outre-monde, le royaume des fées. Une guerre semble pointée le bout de son arme

Voyagez à l'intérieur de magnifique fiacre, découvrez le Nautilus, profitez de la crue de 1910 lorsque la Seine sortie de son lit, prenez le métro sur la ligne 1...

En soit, passez un bon moment avec Pierre Pevel !
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Très bien écrit.
L'auteur maitrise la structure narrative. On n'a pas de mal à imaginer le Paris de la belle époque teintée par la magie de l'OutreMonde. Mais je ne me suis pas attachée à l'histoire et aux personnages. L'histoire se déroule sans véritable surprise.
En somme une histoire très bien écrite, mais sans plus pour moi.
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Une sympathique uchronie, riche en rebondissements et en aventures, dans le décor charmant d'un Paris 1900 enchanté. Comme les grands romans populaires du XIXe siècle, en hommage auxquels il a été conçu, ce roman se dévore vite et bien, avec plaisir.

Toutefois, on regrette qu'il soit un peu trop facile. L'écriture est inégale, les décors semés d'un peu trop de clichés, notamment sur le Paris de l'époque, certaines péripéties un peu trop attendues. Et les personnages, bien que fort sympathiques, manquent de cette ambiguité, de cette complexité, qui fait justement la force des meilleurs héros de Féval, Leroux ou Dumas.

Un point d'honneur particuliuer, toutefois, pour le Troisième Monde où e réfugient un temps nos héros : Onirie, ses cauchemars, son train baroque et son Petit-Maitre sont un délice, où l'on retournerait volontiers se perdre !
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Si vous saviez à quel point je suis déçue d'avoir été déçue... Ma lecture s'annonçait bien: je suis rentrée assez facilement dans l'histoire, l'univers m'a charmé, et les personnages m'ont conquise mais au bout d'une centaine de pages j'ai totalement décroché. L'intrigue m'a perdue en route et plus j'avançais moins j'appréciais... Je ne saurais dire ce que m'a déplu car j'ai retrouvé dans ce récit un petit air du "Garret, détective privé" de Glen Cook que j'affectionne tout particulièrement. Mais là, je me suis sentie totalement étrangère à l'enquête et aux différents mystères qui ont pu entourer nos personnages...

Pourtant, comme je le disais, c'était plutôt bien parti. L'univers extrêmement riche mêlant mondes parallèles, créatures fantastiques, magie est tout ce que j'aime. (Non puis avouez: des chats qui parlent et qui volent, c'est juste la classe !) C'est d'ailleurs ce côté merveilleux qui m'a empêché d'abandonner ma lecture. Je dois admettre que Pierre Pevel maitrise son univers et ses créatures, ils me suffisait de fermer les yeux pour m'imaginer dans ce Paris alternatif. Cependant, bien vite ce côté magique est délaissé au détriment de l'enquête mise en place ce que j'ai trouvé bien dommage.

Les personnages de Griffont et Isabel m'ont également beaucoup plu. Il est intéressant de rencontrer des personnages assez mûrs, cela change des ados habituels. Très différents tous les deux, ils se complètent néanmoins parfaitement. Si Griffont est plutôt discret, la baronne est tout l'inverse et sait user et abuser de ses charmes enchanteurs...Ensemble ils ont des airs de duo comique très plaisant et leur complicité m'a fait sourire plus d'une fois.

L'écriture de l'auteur m'a plutôt désarçonnée... Si je me suis laissée transportée au début par son écriture fluide, simple tout en étant rythmée je n'ai pas du tout appréciée les petits apartés qu'il fait au lecteur. Dans ce style de récit, je ne supporte pas que le narrateur s'imagine penser ce que l'on pense. Et lorsque j'y pense, il me semble que c'est après cette première interpellation que je me suis désintéressée de l'histoire...

En conclusion, ce premier tome de "Le Paris des merveilles" n'a pas eu l'effet escompté. Je m'attendais à en prendre plein les yeux et cette explosion de magie a été de courte durée au détriment d'une intrigue dont je ne me suis pas sentie concernée. Les personnages ont eux su me charmer et je lirais le T2 pour le seul plaisir de les retrouver. J'ai l'impression d 'être passée à côté de cette lecture mais en y réfléchissant, la plume de l'auteur doit y être pour beaucoup.
Lien : http://un--monde--livresque...
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Dans un Paris du début du XXème siècle, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, est entraîné dans une enquête sur un trafic d'objets magiques…
Car le Paris de Pierre PEVEL n'a pas grand chose à voir avec le Paris que tout esprit cartésien est en droit d'imaginer. Certes dans ce Paris là l'architecture, la mode et la technologie sont conformes à la réalité historique. Mais une ligne de métro relie aussi la capitale française à Ambremer, la capitale d'OutreMonde, le pays des fées. Et de fait, les rues et les habitations parisiennes ne sont pas peuplées que d'être humains, mais également de créatures en tout genre, tels des chats ailés et parlants, des farfadets, des gnomes ou encore des magiciens, ou plutôt des gentlemen-magiciens.
En effet cet univers original est aussi une façon pour Pierre PEVEL de rendre hommage à une certaine littérature de la Belle Epoque, celles de Maurice Leblanc et de Gaston Leroux en tête. Cela se ressent tout au long de l'intrigue des Enchantements d'Ambremer, puisque celle-ci est construite comme une enquête policière, résolue par un personnage proche de la condition d'Arsène Lupin, et dans un univers empreint de Fantasy, à l'instar des univers fantastiques dans lesquels évolue Rouletabille. de même on croise au détour de quelques chapitres quelques personnages emblématiques de l'époque, comme le réalisateur français Georges Méliès ou l'écrivain britannique Lord Dunsany.
C'est dans ce cadre pittoresque que le lecteur est plongé dans une histoire simple, bien rythmée et somme toute très plaisante, notamment pour l'humour dont elle est empreinte. Certes on ne trouvera pas ici la complexité que les développements à partir d'un tel univers auraient pu engendrer. Il s'agit seulement de répondre à l'invitation de Pierre PEVEL dans son introduction des Enchantements d'Ambremer : "Imaginez tout cela et vous commencerez à vous faire une petite idée du Paris des Merveilles…".
En l'acceptant comme tel, et en ne cherchant pas à comprendre pourquoi il est comme cela, on entre donc dans le jeu de l'auteur et on passe un excellent moment de lecture.
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Lisant surtout de la fantasy jeunesse, je n'avais encore jamais lu de romans de Pierre Pevel, plutôt destinés à un public adulte. J'avais cependant beaucoup entendu parler de cet auteur. Lorsqu'on m'a offert le premier tome du "Paris des merveilles", je me suis dit : "Chic ! Voilà l'occasion de découvrir cet auteur !"

Moi qui ai l'habitude lire plutôt rapidement, j'avoue avoir mis quelques semaines à lire ce premier tome. Non pas parce que la lecture en a été ardue, mais plutôt parce que je n'ai pas vraiment réussi à me plonger dedans, ce qui fait que je l'ai "picoré", lu en plusieurs fois. Dis comme cela, on pourrait croire que je n'ai pas pris plaisir à lire "Les enchantements d'Ambremer" mais ce n'est pas le cas. J'ai aimé ce premier tome. Simplement, il ne m'a pas autant captivée que je l'espérais.

L'un des éléments qui ne m'a pas plu réside dans ce qui est peut-être l'une des caractéristiques de l'écriture de Pierre Pevel. A plusieurs reprises dans le récit, l'auteur interpelle directement le lecteur afin de faire remarquer sur le ton de l'humour telle ou telle chose. Ces remarques m'ont un peu gênées car elles m'ont donné le sentiment d'être interrompue dans ma lecture. Mis à part ce détail, j'ai surtout trouvé le rythme de l'intrigue assez inégal. L'histoire peine à se mettre en route, on a le sentiment que toute l'action est concentrée dans la seconde moitié du roman. Sinon, dans les points positifs, on peut relever un univers facile à appréhender et une galerie de personnages sympathiques. J'ai apprécié la dynamique créée par le couple Griffont/Aurélia oscillant entre amour, amitié et rivalité.
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