Les Schtroumpfs, tome 11 : Les Schtroumpfs olympiques

Dans cet opus, le Grand Schtroumpf se sent pousser des ailes de Pierre de Coubertin. Il trouve ses petits Schtroumpfs un peu mous du genou - sauf le Schtroumpf costaud naturellement. Pour instaurer une saine émulation, il organise les jeux olympiques.
Mais voilà, quand on s'appelle Schtroumpf chétif, difficile de pouvoir se rêver en grand athlète...

Le scénario est tout simple, gentil et prévisible. Mais enfant, j'ai aimé cette conquête de la victoire en dépit de difficultés à surmonter. Peyo devient ici fabuliste à l'image de Lafontaine, donnant une morale dans sa conclusion.

Les dessins restent très agréables et joyeusement colorés. On adore détester le Schtroumpf à lunettes dans son rôle d'arbitre insupportable (portant moi-même des lunettes depuis toute petite, cette vision des binoclards est mi-figue mi-raisin parfois). Et heureusement, l'affreux Gargamel a d'autres chats à schtroumpfs et ne vient pas pourrir l'ambiance de ces jeux olympiques.

A faire découvrir ou redécouvrir à de nouveaux petits lecteurs.

Trois nouvelles histoires de nos amis les Schtroumpfs

Les Schtroumpfs olympiques est une très bonne aventure, une nouvelle leçon de vie, et un très bon moment

Pâques Schtroumpfqntes, une petite anecdote, une histoire courte, un petit gag sympathique

Et enfin, le jardin des Schtroumpfs, une nouvelle tentative de Gargamel de capturer des petits bonshommes mais vous pensez bien, il n'y arrivera pas non plus cette fois !

Malgré une morale simpliste, Peyo nous livre une BD qui se distingue par son inventivité et sa fraîcheur ; quoique loin d'être indispensable, ce livre est plutôt distrayant.

Encore un album plus qu'agréable, où sous couvert d'une petite histoire amusante, on découvre que l'esprit domine le corps... Vive la confiture! ;)

Une belle morale pour la première histoire où le schtroumpf chétif participe aux jeux olympiques organisé par le schtroumpf costaud.
La seconde histoire est un gag entre le schtroumpf à lunettes, le schtroumpf pâtissier et le schtroumpf farceur qui est assez bien construit et qui permet de voir (pour la première fois?) le Grand Schtroumpf très en colère.
Enfin la troisième histoire, plutôt classique, avec un Gargamel usant d'un nouveau stratagème pour attraper des schtroumpfs.

Encore une très belle histoire, j'adore !

Le schtroumpf costaud est le seul du village à pratiquer des activités sportives. le fait de n'avoir aucun adversaire lui enlève toute motivation. Comme il l'avoue lui-même : « à schtroumpfer sans péril, on schtroumpfe sans gloire ». le grand schtroumpf lui propose d'organiser des jeux pour créer une émulation au sein de la communauté. Cette perspective n'enchante pas grand monde. Il faut la promesse d'un baiser de la schtroumpfette au vainqueur pour que les candidatures se multiplient. Et c'est après un entraînement pas toujours très sérieux que les jeux sont enfin ouverts. le schtroumpf chétif, de loin le moins sportif des participants, multiplie les succès. Faut-il y voir un lien avec l'étrange mixture confectionnée par le grand schtroumpf qu'il porte sur le nez ? (qui a dit dopage ?)

Pour beaucoup de fans des schtroumpfs, ce 11ème épisode marque un tournant. Avec cet album, la qualité baisse de plusieurs crans. Comme si la série basculait de façon définitive dans la médiocrité, son créateur étant plus attiré par les produits dérivés et les revenus publicitaires que par la création artistique. Je ne partage pas totalement cette analyse. Pour moi, c'est avec le bébé schtroumpf (l'album suivant) que le niveau a franchement baissé. C'est un fait, Les schtroumpfs olympiques ne brille pas par la folle originalité de son scénario. Tout y est très gentillet et cousu de fil blanc. Et contrairement aux chefs-d'oeuvre de la série (Le schtroupfissime, Schtroumpf vert et vert schtroumpf), le propos n'a aucune épaisseur et ne contient pas plusieurs niveaux de lecture. Mais tout de même, l'humour est toujours présent (les runing gags autour de l'arbitre schtroumpf à lunettes sont franchement drôles) et la narration d'une grande fluidité. Niveau dessin, Peyo fait du Peyo et c'est du haut niveau : mimiques des schtroumpfs, dynamisme des scènes où se déroulent les épreuves sportives, précision des décors… l'ensemble reste très fignolé.

Je garde un excellent souvenir de cet album. J'avais 8 ou 9 ans quand je l'ai lu la première fois et aujourd'hui encore je me rappelle par coeur de certains passages. Cela montre à quel point les schtroumpfs ont « imprégné » ma mémoire de jeune lecteur. Je veux bien que les adultes considèrent avec un certain mépris Les schtroumpfs olympiques, mais il ne faut pas oublier que cet album à remporté le prix Essentiel Jeunesse à Angoulême en 1984, un prix décerné par les enfants eux-mêmes. Une BD jeunesse récompensée par le public auquel elle s'adresse, n'est-ce pas là un solide gage de qualité ?
Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Cette fois les Schtroumpfs ont décidé d'organiser des Jeux Olympiques! Mais le moins que l'on puisse dire c'est que les débuts ne sont pas simples et il y a du travail, ce qui promet de nombreux gags. Il y a aussi une belle leçon avec le Schtroumpf chétif. Ma seule déception avec cette album est que les deux histoires suivantes étaient déjà parues dans des tomes précédents, ce qui est un peu dommage. Mais bon la première histoire est tellement bien que cela reste un excellent album.

Les schroumpfs se mettent au sport pour faire plaisir au Schtroumpf Costaud.
C'est toujours plaisant, une lecture bon enfant à l'humour léger.

3 courtes histoires assez drôles. On y retrouve tout ce qui fait qu'on aime les petits hommes bleus, de l'aventure, des gags, un peu d'égocentrisme et surtout le vilain Gargamel...