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3,26

sur 171 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comment écrire un roman avec rien ou presque ? Eh bien Pauline Peyrade y est parvenue...
J'ai pensé que l'histoire des deux gamines, Elsa, l'héroïne du roman, et Issa, son amie, allait se prolonger,  se développer,  revenir après leur brouille pour nous emmener vers d'autres connivences. Je me suis trompé !
Alors la suite se poursuit dans ce quasi huis-clos entre la mère et la fille, à quelque chose près si l'on exclut la grand-mère, avec quelque chose de toxique malgré le vide sidéral de l'histoire. Leurs relations ne sont que conflits larvés, incompréhensions mutuelles et reproches calamiteux de la mère.
Les hommes sont exclus de l'histoire, comme si Elsa n'avait jamais eu de père. Les seuls dont il est question, subrepticement, sont ceux qu'Elsa devine, entend vaguement,  dans un autre appartement...
J'ai attendu, tout au long des pages, un sursaut, un tournant... et rien n'est venu,
et ce malgré un brutal regain de haine dans un dernier geste bref en point final.
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"Elsa ? Tu dors ?"

C'est l'histoire d'une violence qui passe de mère en fille, un cycle infernal dont il est difficile pour Elsa, la narratrice, de s'échapper.

" J'entends ma mère qui entre dans la chambre. Ses pas sont lents. Elle marche sur la pointe des pieds. Elle effleure les barreaux de l'échelle, suit le bord de la couchette du haut jusqu'au milieu du matelas. Je me terre dans l'angle. Elle grimpe sur le rebord du lit, plie son coude autour de la barrière, elle se tient, le corps tendu dans le vide. Je sens ses yeux, ils scrutent les reliefs à travers le garde-corps ajouré. Elle tâte la couette à ma recherche. Quand elle me trouve, ses doigts se referment, ils tentent d'identifier leur prise. Une masse de cheveux, une fesse, un talon. Sa main s'arrête sur mon épaule. Elle reste là, sans bouger."

Sur le thème de l'hérédité de la violence un récit tendu, étrange, pesant et tellement dérangeant que cette lecture m'a été pénible. Une écriture qui ne manque pas d'intérêt (très axée sur le sensoriel, voire trop) mais tellement répétitive qu'elle semble s'essouffler rendant la lecture assez monotone.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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4) P : L'âge de détruire
Heureusement qu'il était court ! Sans cela, je n'aurais pas fini ! Ce roman ne raconte rien !!! On ressent une pesanteur, une relation très spéciale entre mère et fille (que ce soit la narratrice avec sa mère ou bien la mère avec la grand-mère) mais on n'arrive pas bien à en déterminer la cause. On ne sait pas qui doit porter la faute. Tout est noué et reste noué ! Il y a beaucoup trop de descriptions à mon goût (dès les premières pages avec l'arrivée dans le nouvel appartement), de nombreux épisodes inutiles (les courses au marché, la visite avec la tarte aux myrtilles…). Les éléments intéressants sont présentés de façon superficielle (la nuit avec la copine, la dispute avec la grand-mère…) ; certes ce peut-être parce qu'on veut faire entendre le point de vue de l'enfant mais cela me gêne de ne pas avoir le recul de l'âge sur ces événements alors même qu'on quitte la narratrice adulte, vivant une relation autre avec sa mère sans avoir compris le comment du pourquoi. Je le dis rarement mais selon moi, ce roman est à fuir.
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