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EAN : 9791091211307
268 pages
Editions de l'Epée (12/12/2014)
3.64/5   35 notes
Résumé :
Héritière d'un empire industriel, richissime, provocante, reine des réseaux sociaux, Cookie Ziegler mène une vie sans entrave ni vertu à New York. Rien ni personne ne saurait se mettre en travers de son chemin futile... Sauf ce braqueur solitaire, qui trouve le moyen de la séquestrer dans sa banque avec des otages issus d'autres milieux que le sien : des gens de la "vraie vie"! La rencontre sera grinçante, faisant émerger pour Cookie des souvenirs douloureux et, peu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Mes premières impressions face à ce roman ? J'ai envie de dire : un gros bof ! le prologue nous met vraiment en appétit pourtant. le problème, c'est que le soufflé retombe dès le premier chapitre.
Au niveau des personnages, j'ai un gros problème. À qui peut-on s'attacher ? Cookie est le genre de fille qu'on ne peut que détester, et j'avoue que si je l'aurais eu face à moi, je l'aurais sûrement giflé de toute mes forces tant elle est égoïste et égocentrique. Tout ce que je déteste … Neal commençait bien. Mais là encore, le soufflé retombe. Il est dépeint comme un homme très intelligent, plein de charisme et très calme. Sa façon de s'exprimer suffit à faire ressentir sa puissance intellectuelle … Il aurait été un tortionnaire particulièrement génial … S'il l'avait été ! Mais non, l'histoire l'a banalisé : un pauvre petit garçon orphelin qui voit la fille adoptive de son père biologique dépenser niaisement l'héritage familial qu'il aurait dû avoir … le voilà remplit de bons sentiments : aider cette pauvre fille perdue et les pays pauvres. Les bons sentiments d'accord, il en faut sûrement un peu. Mais avant tout, il faut des personnages qui ont de la teneur pour pouvoir s'ancrer à une intrigue.
Passons au suspens ! Lequel me direz-vous ? Oui, parce qu'il n'y en a pas ! Dès le départ, on voit bien que Neal est un peu trop renseigné sur Cookie … On voit bien qu'il est rapidement trop proche d'elle … Il n'a pas la même relation avec les autres otages. On a vite comprit que ça allait être l'histoire d'un fils éploré et que la femme de ménage n'était autre que sa complice. Oui, oui ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des personnes prises en otage qui se battent pour rester otage alors qu'on leur propose la liberté ? Et bien sûr, où va ce genre de livre si la pauvre princesse ne tombe pas dans les bras de son preux chevalier ? Oui, même s'il s'avère qu'ils ont des liens de parenté (bien que ce ne soit pas génétiques, mais quand même) … On se demande juste, comment une fille aussi égocentrique peut tout-à-coup trouver de l'intérêt à s'occuper des démunis ? C'est un tantinet incohérent, pour moi ! On ne peut pas changer son caractère profond en claquant des doigts de cette façon …
À mes yeux, ce livre manque cruellement de consistance et de travail. La fin me semble beaucoup trop facile et manque d'explications. J'ai vraiment eu le sentiment de lire une fin bâclée, comme si l'auteur en avait eu assez. Un manque de travail qui se retrouve également dans la répétition exacte (oui, mots pour mots) du prologue, en plein milieu du roman. Et, il a un chapitre à lui tout seul …
Bref, un roman court (heureusement) qui me laisse sur ma faim. Je m'attendais à vraiment, vraiment mieux après avoir lu les critiques qui lui étaient attribuées. Dommage !
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Laurence Peyrin sait y faire pour décrire avec justesse et profondeur la psychologie de ses personnages. Une histoire originale qui réunit deux être que sépare. J'ai aimé.
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Comment peut-on se comporter lorsqu'on est l'unique héritière d'une des plus grosses fortunes américaines, que l'on est jeune et jolie, et qu'on a de la répartie et un caractère bien trempé ? Cookie Ziegler (oui, c'est bien d'elle qu'il s'agit !) a choisi de faire parler d'elle, de ses innombrables chaussures, de ses tenues de grands couturiers, de ses virées nocturnes, de ses petits amis d'un soir (et même d'une vraie-fausse sexe-tape)…
Mais au fond d'elle-même, Cookie n'a qu'une aspiration : devenir l'épouse de Corbin, ce maître du barreau, connu pour son cynisme et sa grandiloquence, et aléatoirement l'avocat et l'ami de son père. Depuis toujours, Cookie phantasme sur cet homme qui, bien que deux fois plus âgé qu'elle, représente l'idéal masculin par sa prestance, sa virilité et son aura. Et elle a bien l'intention de le faire tomber dans ses filets. Elle et Corbin formeraient ainsi le couple le plus parfait de la sphère médiatique people.
C'est sans compter sur ce foutu rendez-vous à sa banque, cette prise d'otages inattendue et sa séquestration durant 5 jours avec diverses personnes. Qu'attend le ravisseur ? de l'argent ? Ou une revanche sur le passé ? le tempérament de Cookie, sa fierté, son aplomb, ses réactions à l'emporte-pièce vont très vite lui attirer les foudres des autres. de tous les autres ? Non, pas vraiment. Et Cookie va développer peu à peu une relation ambigüe avec Neal, celui qui les nargue avec son flingue et qui maintient ses victimes enfermées contre leur gré.
Le roman de Laurence Peyrin ne laisse aucun doute sur ce qui est en train de se produire entre les deux protagonistes. le titre « Stockholm » est suffisamment évocateur. Mais pour les fidèles de cette auteure (dont je fais partie), ils savent que Laurence Peyrin cache plus d'une histoire dans son sac. Alors, même si le personnage de Kenya Denise Cookie Ziegler peut paraitre cliché, ce roman se lit d'une traite et sans ennui.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Après "La drôle de vie de Zelda Zonk , que j'avais beaucoup aimé, deuxième roman de Laurence Peyrin que je lis, et là encore j'ai beaucoup aimé ! Style vif et fluide, on est vite embarquée dans l'histoire de cette copie de Paris Hilton, qu'on aurait très envie de claquer, mais qu'on découvre - et qui se découvre - au fur et à mesure de l'histoire et de cette curieuse prise d'otage. Cookie est vulnérable, remplie de contradiction, et on finit par vraiment s'y attacher.
Il n'y a que la fin qui m'a déplue - trop téléphonée, caricaturale et franchement peu crédible.
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Une prise d'otage, des gentils victimes, un méchant braqueur, tout est-il aussi simple ?
L'intrigue est originale et la lecture de ce roman assez court m'a beaucoup plus. Quelques longueurs, mais peut-être nécessaire au récit, un fin assez évidente, mais qui ne gâche rien à ce récit intéressant.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait aussi de la sympathie pour les chauffeurs de taxi pakistanais, les serveurs, et les pauvres en général. Comme si une barrière invisible les protégeait d’eux. Comme si leurs mondes respectifs ne pourraient jamais se cogner, se mélanger. Elle ne craignait rien de ces gens-là. Alors autant être sympa, ça la reposait.
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C’est vrai qu’il était beau. Grisonnant, mais à peine. Mince pour son âge, bien entretenu par un coach personnel. Mais la tendresse lui faisait l’œil idiot. Elle, c’était le fauve qu’elle aimait en lui. Celui dont on devait mériter la simple considération. Pas le gros nounours ébahi par une héritière désœuvrée dont la seule gloire était d’avoir la liste de ses cinq cents paires de chaussures échangée sur des blogs. Et une vraie-fausse sex-tape, aussi.
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De temps en temps, elle lui faisait tout de même le coup du jean usé et du tee-shirt casual, histoire qu’il s’émeuve de sa candeur et de la chance qu’il aurait de l’avoir à lui. La différence d’âge ne devait pas le faire freiner des quatre fers, mais galoper, au contraire.
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— En fait, tu as toujours voulu devenir un putain de Robin des Bois ? Et c’est tout ?
— Robin des Bois vole les riches pour donner aux pauvres. Moi je vole les riches. C’est tout.
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Le silence et la trouille déshumanisent ; bavasser, provoquer font de vous une personne bien vivante. On a moins de mal à tuer quelqu’un qui paraît déjà mort.
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