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EAN : 9782824623573
256 pages
City Editions (02/05/2024)
3.59/5   28 notes
Résumé :
Après avoir tout quitté pour reconstruire sa vie, Camélia est devenue une brillante créatrice de parfums. Elle a tout pour être heureuse avec son mari et ses enfants, profitant de la grande demeure bretonne héritée de grand-mère Anna.

Mais la vie de Camélia, étouffée par la charge mentale, s'est engluée dans un quotidien fatigant, rythmé par les obligations. Profitant de l’absence de sa famille pendant des vacances, la jeune femme compte bien se resso... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman se passe à l'époque actuelle. Cela se passe dans la région de Saint Paul de Léon en Bretagne. L'ambiance est plutôt sympathique, ce sont des tranches de vie en somme. Nous retrouvons ici le thème de la famille. C'est alors qu'un évènement se passe et le mystère s'installe. le lecteur va donc chercher à en savoir davantage.
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« Être sa propre patronne présente un autre avantage certain, celui de lui octroyer une totale liberté : sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Excepté à ses clients. Et à l'Urssaf. Au centre des impôts. A la chambre de commerce, aussi. Mais passé cela, elle est libre d'accepter ou non un contrat, de choisir ses horaires de travail et, enfin, de s'octroyer une journée de congé. Sauf que Camélia n'a pas le temps pour les congés et les horaires allégés : elle n'arrête pas. »

Camélia est ce qu'on appelle un nez. Un odorat supra développé qui lui permet de créer des parfums uniques.
Elle mène de front son entreprise et sa vie de famille. Avec deux grands garçons, des jumelles en bas âge et mariée à un homme peu entreprenant, Camélia doit planifier sa vie, ses journées à la seconde près. Elle se sent débordée, dépassée, surmenée. Et cette charge mentale qui la stresse autant qui la fatigue, elle aimerait bien la partager avec sa moitié. Trouver un équilibre et ne plus avoir à tout porter sur ses frêles épaules.

Et puis cette grande maison dont ils ont hérités de la grand-mère Anna, demande beaucoup de travaux.
Suite à l'intervention d'un artisan, Camélia et sa cousine découvrent dans les pièces condamnées de nombreuses lettres d'Anna destinées à une certaine Aela. Une mystérieuse destinataire qui porte ce même prénom que l'une de ses filles aussi rare soit-il. Très étrange coïncidence.

Et c'est d'ailleurs un très étrange et mystérieux secret qui englobe l'écriture de toutes ces lettres qui remontent à la guerre. Quel est-il ? Mes chères lectrices et chers lecteurs, soyez prêts à vivre autant dans le passé que dans le présent. D'un temps à l'autre, nous découvrons la vie de femmes combatives. C'est avec leurs secrets, leurs énigmes, leurs lots de souffrances mais aussi leurs plus grands bonheurs que nous sommes invités, nous lecteurs, à suivre leur vie d'un bout à l'autre. Nous puisons leurs forces. Traversons leurs faiblesses. Vivons leur vie qui pourrait-être la nôtre, la vôtre, celle de vos proches... une vie aussi riche qu'enrichissante. Toujours en construction.
J'aime ces livres qui nous racontent des histoires presque ordinaires qu'on pourrait s'identifier à nos personnages. J'aime ces histoires où nous rentrons au coeur même de l'histoire d'une famille, d'une génération toute entière. Une famille dont on fait partie un court instant mais pour des moments et des émotions d'une belle intensité. On aimerait que ça se poursuive encore et encore mais l'histoire doit prendre fin. Pour autant, une partie d'eux reste quand même en nous, dans nos coeurs. C'est le genre d'histoire qui flotte et flottera au-dessus de nous tant elle nous appartient.
Mes chers lecteurs, sentez ce parfum, le parfum des femmes. Laissez-vous submerger par cette odeur enivrante... c'est celle d'une lecture qui accrochera tout vos sens 😉
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"Le coeur d'une femme est un océan de secrets"

Une couverture aux teintes pastel, un titre qui fleure bon la belle saison et le soleil.
Ce texte est un hymne à l'amour,
un hymne à la femme où le parfum s'apparente à la petite madeleine de Proust.
Un récit léger, lumineux, des mots gonflés d'émotions et de fraîcheur, avec pour toile de fond le respect de nos aïeux et leurs précieux souvenirs.
Notons au passage que j'ai adoré que cette douce histoire se déroule en Bretagne, lieu que j'affectionne tout particulièrement.

Camélia est un personnage touchant au prénom évocateur et dont la note parfumée s'accorde parfaitement au titre de ce livre.
Portrait est dressé d'une femme active, mère de famille surbookée, dont les pensées vont à 100 à l'heure, comme beaucoup d'entre nous. Une femme qui s'oublie au travers des nombreuses tâches sous lesquelles elle croule afin de faire plaisir à tous, car se croyant investie du devoir de tout gérer en tant que bonne mère et épouse accomplie... au détriment de son bien-être.
Parce que tout le monde trouve cela normal, parce qu'elle a toujours fait plusieurs activités à la fois pour faire tourner sa maisonnée...
Pour moi cela reste anormal de nos jours que cette charge mentale sur l'appendice douloureux d'une grande majorité des femmes de notre société.

Autre personnage attachant : Maëlle, la cousine de Camélia. Un personnage haut en couleur avec un sacré caractère et drôle malgré elle. Et qui se bat contre le regard des autres et du "qu'en-dira-t-on" surtout sur son rôle de maman.

Et par dessus tout le portrait d'Anna la grand-mère, qui transparaît en filigrane tout au long du livre. Une femme forte et libre : libre de ses actes, libre de ses pensées, célèbrant par là-même le féminisme à l'état pur.
Ses relations épistolaires avec une mystérieuse correspondante sont au coeur même du livre.

Un livre à savourer un mug à la main, blotti au creux dans un fauteuil moelleux, sous un plaid, et dont la recette est simple.
Un soupçon de cocoon, un zeste de feel good, une touche d'humour acidulé, saupoudrez d'amour. Mélangez le tout et vous aurez la plus douce des fragrances : un camaïeu de vies de femmes qui savent que le Soleil brille toujours derrière les nuages...☀️
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Après Jamais trop tard pour être heureux , j'ai été ravie de retrouver Camélia (et un peu Anna) dans le Parfum des femmes. J'ai adoré l'intrigue que j'ai trouvé douce et intriguante. Un roman feel-good qui encore une fois a adouci mon coeur et m'a entraîné dans un voyage des cinq sens - particulièrement l'odorat cette fois-ci. Camélia, devenue nez pour des entreprises de parfums essaie de retranscrire une fragrance dont elle rêve - tout en s'occupant de ses filles et de la maison. Croulant sous le travail, elle fait un petit burn out ménager. La découverte d'une immense correspondance d'Anna avec une certaine Aela, dans le grenier, va lui rappeler qu'elle doit croquer la vie a pleines dents et la replonger dans les souvenirs de Grand-mère Anna.

Un sublime roman plein de clin d'oeil d'amour et de douceur. Toujours dans le cadre de ma Bretagne natale, je ne m'en lasse pas. Merci à Marie Compagnon pour ce voyage des sens aux côtés de Camélia🌷
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le parfum des femmes

Camélia est submergée et se sent défaillir. Dans sa tête, une multitude de listes de tâches à réaliser, elle planifie, calcule et ne trouve plus le temps de se reposer et vivre pleinement les choses. Il est vrai que se lancer à son compte comme nouveau "nez", gérer une immense demeure et s'occuper de ses petites jumelles commence à faire trop. Ainsi, lorsque sa cousine, Maëlle, débarque pour lui changer les idées (les siennes également par la même occasion), les deux femmes s'accompagnent pour aller mieux. Lors de ces moments, elles découvrent, dans le grenier, des malles de lettres écrites par la grand-mère d'Arthur, le mari de Camélia, la fameuse Anna. Celles-ci sont adressées à une mystérieuse Aela.. Qui était cette dernière et quel lien reliait les deux femmes ?

Marie Compagnon nous délivre un roman teinté de secrets de famille sur un fond de senteurs entêtantes et d'histoires de vie. Sa plume est légère et les pages se tournent facilement.

Le fait qu'il s'agisse de la suite de son roman "Jamais trop tard pour être heureux" ne m'a absolument pas dérangé dans ma lecture. Toutefois, je pense que j'aurais aimé le lire avant pour en apprendre davantage sur grand-mère Anna qui m'a tout l'air d'être un personnage atypique et farfelu ! Sa personnalité transparaît bien à travers les lettres que j'aurais aimé voir apparaître un peu plus tôt dans le récit car elles me semblaient être au coeur du roman en lisant le résumé.

Avec les copinettes 🐸 @douceurplume et @toiledemots , nous avons réussi à percer le mystère des lettres et avons apprécié en discuter ensemble au fur et à mesure de notre avancée.

Un roman léger qui vous plongera dans l'histoire de femmes, de vies, dans le monde saisissant de la parfumerie et vous donnera envie d'analyser les différentes senteurs.

Merci Marie pour ta confiance ainsi qu'aux éditions City, j'ai apprécié ce moment de lecture !











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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Camélia agite une fois de plus une languette en papier sur laquelle elle vient de déposer quelques gouttes d’un nouvel accord. Ce n’est pas une commande, mais une recherche qu’elle fait juste pour elle, juste comme ça. Une odeur qui lui trotte dans la tête depuis un moment déjà, qui l’accompagne parfois en journée et vient la cueillir jusque dans ses rêves. Où a-t-elle déjà pu la sentir ? Est-ce un parfum connu ? Non, Camélia pourrait le jurer. Cette senteur est apparue avec le printemps, elle avait donc pensé qu’elle puisait son origine dans l’accord naturel de certaines fleurs qui venaient d’éclore. À cette occasion, elle avait donc entrepris un travail de détective olfactif. Quand bien même elle connaissait toutes les plantes, les fleurs et les arbres de sa propriété, elle était allée tous les renifler. Elle avait poussé l’investigation jusqu’à gratter une écorce, écraser une feuille ou deux, arracher un pétale. Rien. Seulement cet effluve, léger mais tenace, qui flotte encore par instants autour d’elle. Camélia ne met plus de parfum pour ne pas brouiller son odorat, et n’utilise que des produits d’hygiène neutre : cela ne provient pas d’elle, c’est là sa seule certitude. Elle a demandé de l’aide à Arthur, sauf que lui ne sent rien. Peut-être est-ce seulement une odeur qu’elle a en tête et que son inconscient la pousse à recréer, persuadé que ce sera un succès.
Camélia inspire une nouvelle fois la fragrance qui émane de la languette. C’est semblable… tout en étant encore un peu différent. Au moins, elle se rapproche.
Désormais, la lumière inonde le jardin et les cascades bleutées des lobélias profitent d’un agréable bain de soleil : il est bientôt midi, et Camélia a oublié d’appeler son fournisseur. Elle ouvre son carnet qui fait office de répertoire et se charge aussitôt de contacter Benoît, d’Arômonde. Sa commande partira jeudi prochain et la jeune femme pourra bientôt découvrir un nouvel extrait, tiré de la sève d’encens oliban. Un produit d’exception en direct d’une petite coopérative du sultanat d’Oman. Camélia aime les fragrances lourdes, épicées et chaleureuses qu’on ne trouve nulle part ailleurs qu’en Orient. Quand elle les respire, elle a aussitôt l’impression de se retrouver dans un cocon, dans lequel rien ne peut lui arriver. Une odeur qui la transporte dans ses souvenirs les plus douillets et rassurants, comme si elle se retrouvait de nouveau enfant, assise confortablement dans un vieux fauteuil qu’elle a toujours connu, enroulée dans un grand plaid familier. Ai-je de quoi cuisiner un gratin dauphinois pour ce soir ?
— Oh Benoît, pourriez-vous ajouter de la rose de Damas ? Je n’en ai plus.
— Très bien.
— Et j’ai failli oublier : il me faut également du jasmin !
— En arôme ou en absolu ?
— Benoît, êtes-vous sérieux ?
À l’autre bout du téléphone, son fournisseur rit.
— Cela ne coûte rien de demander. Attendez…
Elle entend Benoît pianoter sur son clavier.
— Dans votre fichier, je vois que je vous ai déjà envoyé de l’absolu il y a deux mois, remarque-t-il.
— C’est exact, répond Camélia. Je travaille en ce moment sur un projet qui me tient à cœur et je l’utilise en grandes quantités.
— Et parce que vous êtes mon nez préféré, je ferai en sorte que vous ayez tout ce que vous désirez dans votre colis.
Camélia aime bien Benoît, ancien chef cuisinier ayant laissé couteaux et casseroles sur un coup de tête pour aller chasser les senteurs du monde. Cinq minutes plus tard, après un brin de conversation légère, elle raccroche. Même s’il est presque l’heure d’aller déjeuner, elle essaie de nouveau de contacter monsieur Fontana. Encore une fois, les mêmes sonneries sans que personne ne daigne décrocher. Camélia repose le combiné, dépitée. Son entreprise est encore un bébé qui doit engranger davantage de contrats pour se consolider. Elle pourrait entreprendre des démarches contre ce client, vu qu’il a accepté et signé le devis. Mais ce dossier lui a déjà fait perdre assez de temps, elle ne peut se permettre d’en gaspiller plus en lui courant après. D’autant que, pour cela, elle devrait mettre la main au portefeuille en engageant un avocat et en lançant une procédure. Au moins, je n’avais pas encore trop planché sur son projet…
L’entrepreneuse se lève et étire rapidement ses épaules endolories quand son téléphone sonne.
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Naïvement, Camélia avait pensé que ces instants de félicité pourraient durer toute la vie… Illusoire quand on s’occupe d’une nonagénaire. Camélia était pourtant restée en Bretagne et si le monde de l’entreprise n’était pas venu à elle, c’est elle qui s’y était infiltrée en montant sa propre société. Passionnée depuis toujours par les arômes et les odeurs, elle avait donc eu l’idée de reprendre son destin en main et de créer sa propre structure. Et, après quelques stages de formation complémentaires à son précédent diplôme en chimie, elle était devenue nez en free-lance. Elle avait travaillé à l’élaboration de parfums et de parfums d’intérieur, et même récemment, de cosmétiques.
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Quand bien même ils avaient abordé le tournant de la préadolescence, ses fils ne lui avaient pas laissé un seul week-end de répit avant qu’ils ne deviennent pensionnaires d’un internat assez éloigné. Que ce soit des cris devant un jeu de console ou le ballon de basket qui résonnait contre la façade, pendant des années, Camélia avait conservé l’espoir secret d’un futur composé de matinées dominicales passées à flemmarder au lit ou sur un canapé. Enfin, cela, c’était avant la création de son entreprise et la venue au monde des jumelles, à l’aube de ses quarante ans.
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Je pense que les classes préparatoires ne sont pas faites pour être agréables, juste pour écrémer. Gaspard a pourtant l’air de se plaire, en physique-chimie. Je crois que c’est plus dur pour Nicolas : il aurait aimé quelque chose de plus concret.
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Les paysages sont à couper le souffle. Et même quand on ne voit rien, je veux dire quand on n’est pas à proximité des côtes, le simple fait d’être perdu dans cette immensité bleue est déjà un cadeau, lui explique sa mère, extatique.
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