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Elle était la reine du lycée. Elle se rêvait mannequin. Elle aimait s'étourdir, braver les interdits, s'éclater. La vie d'Eva s'est arrêtée sur les bords du Tibre, une nuit de septembre. Sauvagement assassinée, l'adolescente laisse derrière elle une mère folle de douleur, un amant bouleversé et une meilleure amie, Leonora, anéantie.
C'est Mariella de Luca, tout juste rentrée d'une escapade amoureuse avec Paolo sur l'île de Stromboli, qui est chargée de l'enquête. A elle de démêler le vrai du faux et de découvrir les secrets d'Eva et Leonora, deux lycéennes sans histoires, bonnes élèves…en apparence.

Quatrième tome des saisons meurtrières où l'on retrouve Mariella qui s'est installée chez Paolo mais a conservé son studio afin de préserver son indépendance. Elle collabore toujours avec Silvia, leur duo est efficace. Elles sont différentes mais complémentaires. Pour cette enquête difficile, en raison du jeune âge de la victime, elles vont creuser derrière les apparences pour découvrir la vraie vie des deux amies pas si filles modèles que cela : sexe, drogue, fascination pour la mort, trafiquants russes, manipulations et autres joyeusetés.
Outre l'intrigue policière, c'est aussi à la vie de Mariella que l'on s'intéresse et si sa relation avec Paolo n'est toujours pas un long fleuve tranquille, elle finit par trouver des réponses à la présence mystérieuse qu'elle ressent dans son studio.
Ce tome qui, comme toujours, nous fait découvrir des facettes de la belle ville de Rome, clôt le premier cycle des saisons meurtrières. Espérons que la suite soit aussi passionnante.
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Je suis toujours fidèle au rendez-vous de Mai du Mois Italien que Martine anime avec enthousiasme. En revanche, j'ai fait quelques infidélités à nos policiers vedettes, Brunetti et Montalbano pour découvrir une nouvelle héroïne : Mariella de Luca, inspectrice principale romaine qui fait équipe avec sa collègue Silvia à la Questure de Rome. L'auteure, Gilda Piersanti,   née en Italie, vit à Paris et écrit en français. 

Jaune Caravage fait partie d'une série Les saisons meurtrières que je découvre à l'occasion. Peut être eût-il été judicieux de commencer par les premiers, qui ont aussi un titre coloré : Rouge abattoir, Vert Palatino et Bleu Catacombes. Les allusions aux épisodes précédents n'entravent pas la compréhension. J'ai été attirée par la couverture avec une belle photo du Tibre. 

254 pages qui se tournent toutes seules pour une enquête bien embrouillée avec des rebondissements et une chute déconcertante (dont je ne vous dirai rien). Lecture distrayante avec ce qu'il faut de meurtres, de sexe et de drogue en filigrane. Passions adolescentes. Amitiés de lycée. Rêves de photos de mode et de gloire.

Et le Caravage dans tout cela? vous le trouverez à S. Luigi dei Francesi :

"Eva l'avait sortie de l'ombre comme le Christ de Caravage sort Mathieu de son tripot obscur et l'inonde de lumière jaune. Jaune Caravage."

et à la Villa Borghese .

L'intrigue se déroule d'abord vers la Via Ostiense près du Gazomètre, un peu à l'écart de la Rome pour touristes. Si c'est la Rome touristique que vous connaissez,  vous retrouverez les bords du Tibre et le Castel  Sant Angelo et le pont qui y conduit. Vous imaginerez les traversées de Rome sur la Vespa rouge d'Eva...

Pour l'ambiance :  des vers, des chansons, des poèmes et même des évocations artistiques plus sophistiquées, musique et peinture. Comme les pages se tournent vite, c'est bien amené, pas prétentieux. 
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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J'ai dit, lors d'un précédent billet, que l'erreur était humaine et que j'avais eu raison de lire un autre roman de cette auteur. Je le confirme : ce roman policier est vraiment extrêmement bon.
Surtout, l'auteur ne fait pas l'erreur de faire se suivre les enquêtes les unes après les autres. Cinq ans séparent ce roman de Vert Palatino, trois de Bleu catacombes et depuis, les relations entre Mariella et Paolo sont restées relativement stables, même si la jeune femme tient à garder son indépendance… deux jours par semaine. Elle fait toujours équipe avec Silvia, et gare au collègue un peu lourdaud qui voudrait séparer ce duo : les deux jeunes femmes, si différentes, pas forcément d'accord sur la manière de mener un interrogatoire, se complètent parfaitement.
Les affaires en cours sont tous sauf faciles, dans cet été finissant (nous sommes début septembre). Eva est une jeune adolescente, et sa mort est affreuse. Ses proches, que ce soit sa mère, le compagnon de sa mère ou sa meilleure amie, sont anéantis. Même le vieil homme qui a découvert le corps en promenant Bella, son fidèle berger, a dû être hospitalisé devant la violence de ce qu'il a découvert. Et pourtant, il en avait vécu d'autres, pendant la guerre, notamment l'horreur d'un massacre que Mariella rappelle à notre mémoire, dans ce tome ou dans Bleu catacombe ou la rafle de tous les habitants du ghetto. le passé retient toute son attention, même si elle ne parle jamais de « devoir de mémoire », l'emploi de ce terme n'est pas utile ici.
Mais revenons à l'enquête, qui est le sujet principal de tout roman policier. Ou plutôt, les enquêtes, car il est faut de croire qu'une équipe peut se concentrer sur une seule et unique affaire, aussi médiatisée soit-elle. Aucune piste ne reste inexplorée, surtout pas celles qui semblent terriblement d'actualité, comme le règlement de compte ou le trafic de drogues. La réalité sera encore plus sordide, s'il est possible, mais toujours à rechercher dans la personnalité de la victime, pas ailleurs. Dans les romans de Gilda Piersanti, les tueurs en série supprimant aveuglément de parfaits inconnus n'ont pas droit de cité. Parfois, même, le meurtrier est plus victime que ceux à qui il a ôté la vie – et celui-ci ne fait pas exception, véritable cas d'école, coincé entre l'indifférence des uns, et la perversité manipulatrice des autres.
Je suis allée au bout des Quatre saisons de Gilda Piersanti, premier cycle. Je m'attacherai bientôt au second cycle.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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Le dimanche 10 septembre, Eugenio part se promener le long du Tibre avec sa chienne Bella. Il remarque un corps allongé au bord du fleuve et pense aux débordements de la « nuit blanche ». Sans doute un jeune, assommé par les excès d'alcool ou de drogue, voire des deux, sera-t-il venu s'échouer là pour y terminer sa nuit.
Pourtant, Bella a une attitude étrange. Après quelques allers-retours, elle se met à tousser et finit par recracher une chaîne en or. Eugenio s'approche de la forme allongée. C'est alors qu'il a un malaise et s'écroule à son tour.
Le commissaire D'Innocenzo confie l'enquête à Mariella de Luca, secondée par Silvia di Santo.
Les recherches se déroulent en une semaine. Chaque chapitre ne compte que deux à huit pages, le rythme et donc plutôt soutenu. L'atmosphère est pesante et glauque. En apparence, Eva et Leonora sont des lycéennes bonnes élèves, aimées par tous, menant une vie sans histoire. Chacune vit seule avec une mère qu'elle adore et dont elle s'occupe.
L'envers du décor est tout autre pourtant et on s'aperçoit qu'on aurait tort de se fier aux apparences.
La ville de Rome offre un cadre grandiose omniprésent à cette enquête très violente, dont certains épisodes plongent le lecteur dans des visions de pure horreur.
Pour ma part, je découvrais l'univers de Gilda Piersanti avec ce roman, malheureusement le quatrième d'une série de « Saisons meurtrières ». Je me sentais donc assez frustrée de ne pas très bien comprendre les rapports de Mariella avec le commissaire D'Innocenzo, ou pourquoi sa relation avec Paolo avait l'air si compliquée.
C'est ce qui m'a donné l'envie de découvrir le début de l'histoire et de lire les autres volets de la tétralogie.
Malheureusement pour moi, dès les premiers mots, j'avais déjà la puce à l'oreille : « Nevermore ». le mot s'afficha dans sa mémoire en lettres fluo, comme un néon à l'intérieur d'une vitrine. » Cela m'a tout de suite fait penser à un poème que je connaissais. Les indices disséminés par la suite ont corroboré mon intuition et j'avais assez vite trouvé la clef de l'énigme. Cela dit, mon plaisir n'en a pas été altéré pour autant, et, maintenant que j'ai bouclé la première série, je vais m'attaquer aux nouvelles saisons en les espérant aussi passionnantes.
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J'ai beaucoup aimé la série des couleurs de Gilda Piersanti. Ce quatrième volume débute avec la découverte du cadavre d'une adolescente sur les bords du Tibre. Les personnages découverts dans les deux premiers romans ont gagné en maturité en même temps que l'auteur, et nous prenons plaisir à marcher dans leurs pas. Bien enlevé, bien structuré, un bon moment.
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[Livre audio lu par Hélène Lausseur]

Je retrouve une lectrice délicieuse, aux intonations italiennes impeccables. Une inspectrice moins délurée que d'habitude, mais grognon. Une enquête qui tient la route. J'ai brodé, voyagé, fait la vaisselle, le repassage, la cuisine avec ce polar dans les oreilles. Peu de suspens, mais les personnages et leurs interactions ont une densité suffisante pour que cela n'ait pas d'importance. Une atmosphère, une bonne histoire, Gilda Piersanti a tenu une fois de plus toutes ses promesses.

La photo de couverture est un peu maladroite...
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Ce troisième tome des saisons meurtrières nous offre encore une histoire sombre, ou tout oscille dans les ombres. Une histoire menée de main de maître, une enquête prenante, il est difficile d'abandonner la lecture avant la fin !
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L'intrigue était intéressante mais ce n'est tout de même pas le livre que j'ai préféré de Gilda Piersanti. La passion peut amener à faire des choses vraiment terrible surtout lorsqu'on a été trahi. Qui a bien pu tuer, Eva, cette jeune femme retrouvée morte le long du Tibre, puis, peu de temps après, Boris, son amant? Mariella et Silvia, de retour de vacances, vont résoudre peu à peu l'énigme.
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C'est le quatrième roman d'une série très colorée après Rouge abattoir, Vert Palatino et Bleu catacombes (Prix du Polar Méditerranéen 2007, Prix SNCF du polar européen 2007). Les sous-titres en sont Un hiver meurtrier , Un printemps meurtrier et ainsi de suite… Je n'avais lu aucun des autres, donc Jaune Caravage m'a fait faire la connaissance de l'inspecteur Mariella de Luca. C'est un personnage récurrent que j'aurai plaisir à retrouver à l'occasion, l'enquête se révèle vite intéressante, les personnages ont de l'épaisseur et Rome est un élément essentiel. Cette enquête se concentre sur les bords du Tibre, le quartier du Castel Sant' Angelo et les friches industrielles du Gazomètre, lieux de fête de la jeunesse romaine. Les principaux acteurs du drame sont des lycéens et notamment la trop jolie Eva, qui est retrouvée morte au bord du fleuve. L'enquête fait découvrir peu à peu sa personnalité et les causes de sa mort. J'ai promené ce roman partout jusqu'à ce que j'ai réussi à le terminer, c'est un bon critère de réussite, non ?
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Automne mafieux et gothique à Rome, avec Mariella de Luca.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/01/24/note-de-lecture-jaune-caravage-gilda-piersanti/
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