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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Elle était la reine du lycée. Elle se rêvait mannequin. Elle aimait s'étourdir, braver les interdits, s'éclater. La vie d'Eva s'est arrêtée sur les bords du Tibre, une nuit de septembre. Sauvagement assassinée, l'adolescente laisse derrière elle une mère folle de douleur, un amant bouleversé et une meilleure amie, Leonora, anéantie.
C'est Mariella de Luca, tout juste rentrée d'une escapade amoureuse avec Paolo sur l'île de Stromboli, qui est chargée de l'enquête. A elle de démêler le vrai du faux et de découvrir les secrets d'Eva et Leonora, deux lycéennes sans histoires, bonnes élèves…en apparence.

Quatrième tome des saisons meurtrières où l'on retrouve Mariella qui s'est installée chez Paolo mais a conservé son studio afin de préserver son indépendance. Elle collabore toujours avec Silvia, leur duo est efficace. Elles sont différentes mais complémentaires. Pour cette enquête difficile, en raison du jeune âge de la victime, elles vont creuser derrière les apparences pour découvrir la vraie vie des deux amies pas si filles modèles que cela : sexe, drogue, fascination pour la mort, trafiquants russes, manipulations et autres joyeusetés.
Outre l'intrigue policière, c'est aussi à la vie de Mariella que l'on s'intéresse et si sa relation avec Paolo n'est toujours pas un long fleuve tranquille, elle finit par trouver des réponses à la présence mystérieuse qu'elle ressent dans son studio.
Ce tome qui, comme toujours, nous fait découvrir des facettes de la belle ville de Rome, clôt le premier cycle des saisons meurtrières. Espérons que la suite soit aussi passionnante.
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Le dimanche 10 septembre, Eugenio part se promener le long du Tibre avec sa chienne Bella. Il remarque un corps allongé au bord du fleuve et pense aux débordements de la « nuit blanche ». Sans doute un jeune, assommé par les excès d'alcool ou de drogue, voire des deux, sera-t-il venu s'échouer là pour y terminer sa nuit.
Pourtant, Bella a une attitude étrange. Après quelques allers-retours, elle se met à tousser et finit par recracher une chaîne en or. Eugenio s'approche de la forme allongée. C'est alors qu'il a un malaise et s'écroule à son tour.
Le commissaire D'Innocenzo confie l'enquête à Mariella de Luca, secondée par Silvia di Santo.
Les recherches se déroulent en une semaine. Chaque chapitre ne compte que deux à huit pages, le rythme et donc plutôt soutenu. L'atmosphère est pesante et glauque. En apparence, Eva et Leonora sont des lycéennes bonnes élèves, aimées par tous, menant une vie sans histoire. Chacune vit seule avec une mère qu'elle adore et dont elle s'occupe.
L'envers du décor est tout autre pourtant et on s'aperçoit qu'on aurait tort de se fier aux apparences.
La ville de Rome offre un cadre grandiose omniprésent à cette enquête très violente, dont certains épisodes plongent le lecteur dans des visions de pure horreur.
Pour ma part, je découvrais l'univers de Gilda Piersanti avec ce roman, malheureusement le quatrième d'une série de « Saisons meurtrières ». Je me sentais donc assez frustrée de ne pas très bien comprendre les rapports de Mariella avec le commissaire D'Innocenzo, ou pourquoi sa relation avec Paolo avait l'air si compliquée.
C'est ce qui m'a donné l'envie de découvrir le début de l'histoire et de lire les autres volets de la tétralogie.
Malheureusement pour moi, dès les premiers mots, j'avais déjà la puce à l'oreille : « Nevermore ». le mot s'afficha dans sa mémoire en lettres fluo, comme un néon à l'intérieur d'une vitrine. » Cela m'a tout de suite fait penser à un poème que je connaissais. Les indices disséminés par la suite ont corroboré mon intuition et j'avais assez vite trouvé la clef de l'énigme. Cela dit, mon plaisir n'en a pas été altéré pour autant, et, maintenant que j'ai bouclé la première série, je vais m'attaquer aux nouvelles saisons en les espérant aussi passionnantes.
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[Livre audio lu par Hélène Lausseur]

Je retrouve une lectrice délicieuse, aux intonations italiennes impeccables. Une inspectrice moins délurée que d'habitude, mais grognon. Une enquête qui tient la route. J'ai brodé, voyagé, fait la vaisselle, le repassage, la cuisine avec ce polar dans les oreilles. Peu de suspens, mais les personnages et leurs interactions ont une densité suffisante pour que cela n'ait pas d'importance. Une atmosphère, une bonne histoire, Gilda Piersanti a tenu une fois de plus toutes ses promesses.

La photo de couverture est un peu maladroite...
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Ce troisième tome des saisons meurtrières nous offre encore une histoire sombre, ou tout oscille dans les ombres. Une histoire menée de main de maître, une enquête prenante, il est difficile d'abandonner la lecture avant la fin !
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C'est le quatrième roman d'une série très colorée après Rouge abattoir, Vert Palatino et Bleu catacombes (Prix du Polar Méditerranéen 2007, Prix SNCF du polar européen 2007). Les sous-titres en sont Un hiver meurtrier , Un printemps meurtrier et ainsi de suite… Je n'avais lu aucun des autres, donc Jaune Caravage m'a fait faire la connaissance de l'inspecteur Mariella de Luca. C'est un personnage récurrent que j'aurai plaisir à retrouver à l'occasion, l'enquête se révèle vite intéressante, les personnages ont de l'épaisseur et Rome est un élément essentiel. Cette enquête se concentre sur les bords du Tibre, le quartier du Castel Sant' Angelo et les friches industrielles du Gazomètre, lieux de fête de la jeunesse romaine. Les principaux acteurs du drame sont des lycéens et notamment la trop jolie Eva, qui est retrouvée morte au bord du fleuve. L'enquête fait découvrir peu à peu sa personnalité et les causes de sa mort. J'ai promené ce roman partout jusqu'à ce que j'ai réussi à le terminer, c'est un bon critère de réussite, non ?
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Jaune caravage est le dernier volet des aventures de l'inspecteur Mariella de Luca; ce livre marque la fin du premier cycle des "Saisons meurtières" de Gilda Piersanti après Rouge abattoir, Vert Palatino (Prix Polar dans la ville 2006) et Bleu catacombes (Prix du Polar méditerranéen 2007, Prix SNCF du polar européen). Nous y retrouvons l'inspecteur De Luca face au cadavre de la jeune Eva, atrocement mutilé.

La suite sur mon blog...
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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