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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sur la couverture, il est indiqué "un pan de la mémoire ouvrière" et effectivement c'est le cas...

On suit l'arrivée de Sonja dans une usine de filage de viscose, en 1929.
Conditions de travail désastreuses, produits chimiques qui rendent malades les ouvriers, horaires de travail à n'en plus finir, salaires au plus bas... et le début des grèves, du syndicalisme.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre mais j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs.

En tout cas un thème qui change, et qui fait réfléchir aussi à notre époque.
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En 1929, des volontaires venus de la Hongrie débarquent à Lyon, Gare Perrache, pour aller travailler dans les usines de viscose.
Szonja fait partie de ces femmes, mais la vie qui l'attend ne sera certainement pas idyllique.

Roman sociétal, travaillé, historique, avec une prise dans le quotidien des années 30 à Lyon, ce livre est vraiment très intéressant !
Si j'ai parfois eu un peu du mal, avec tous les personnages et le ton du roman qui ne retenait pas toujours pas concentration, c'était malgré tout instructif (d'autant plus quand on vit dans la région !).
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« Et ils dansaient le dimanche » nous replonge dans la France des années trente, la lutte ouvrière, l'immigration, le fascisme, les chemises noires, l'industrie textile et les conditions de travail impensables de nos jours. Une cadence de 60 heures/ semaine où on s'use avant l'âge, où la protection sociale n'existe pas, où les accidents de travail arrivent souvent, non indemnisés ou si peu, où on vous retient sur le salaire le moindre faux pas.
« Il n'oublie pas le temps passé entre les bacs de cellulose et les filières, les wagonnets à pousser dans l'humidité acide et le mépris des chefs qui lui assénaient des amendes pour ses maladresses. «

Être employé à l'usine revenait à être esclave de l'entreprise. Il était interdit de refuser les heures supplémentaires et on venait jusque chez vous vous chercher pour en effectuer. Pas d'aération dans les espaces de travail même si vous respiriez des vapeurs toxiques. Aucune protection malgré les produits toxiques dans lesquels on trempait ses mains plusieurs fois par jours ni les risques d'incendies (et ces incendies firent de nombreuses victimes). Les ouvriers vieillissaient prématurément, s'abîmaient et étaient renvoyés dès qu'ils n'étaient plus rentables.

Paola Pigani signe un 4ème roman vivant, sensible qui nous offre un véritable portrait impressionniste de la vie de ces hommes et de ces femmes invisibles, de ces étrangers venus de toute l'Europe avec trois fois rien pour travailler, dans l'espoir d'une vie meilleure.

« Szonja suffoque, de plus en plus... SUITE sur https://blogapostrophe.wordpress.com/2022/04/04/et-ils-dansaient-le-dimanche-de-paola-pigani/
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