Rosamunde Pilcher prend le temps d'installer ses personnages, de nous dévoiler leurs pensées bonnes ou mauvaises, leurs craintes, leurs aspirations. le roman est donc un peu lent, mais il n'y a pas de longueurs, on n'a pas envie de sauter des pages. Au contraire, ces longues descriptions de ce qui se passe dans la tête des personnages font qu'on se les approprie petit à petit, et qu'on a l'impression de les connaître, comme si on les côtoyait tous les jours.
En outre, l'auteur ne se cantonne pas à une tranche d'âge, comme c'est souvent le cas chez celles qui s'essaient à ce type de roman. Tout comme dans «
September» (écrit après, mais que j'ai lu avant), on retrouve des sexagénaires, des personnes d'âge mûr, des jeunes adultes, des adolescents. La romancière arrive à nous faire ressentir pareillement les émotions de chacun d'entre eux. C'est une preuve de son talent: elle sait se glisser dans la peau de n'importe quel genre de personnages.
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