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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteur brosse ici un très beau portait familial. Elle nous présente tout d'abord Pénélope Keeling, une femme agée d'une soixantaine d'années qui vient d'avoir un petit accident cardiaque.
Elle nous dévoile ensuite avec beaucoup de tendresse la réaction de ses trois enfants adultes, Nancy, Olivia et Noël, ils s'inquiètent pour leur mère, s'interrogent sur l'opportunité de la placer dans une maison de retraite ou non, de s'en occuper ou de laisser des professionnels le faire...certains d'entre eux spéculent aussi sur la succession et ce qu'ils espèrent obtenir car leur mère est la fille unique d'un peintre célèbre dont elle possède encore de nombreux tableaux.
Rosamunde Pilcher sait décrire avec finesse ses personnages et nous laisse voir leurs faiblesses et leurs petits travers.
Elle nous emmène dans une atmosphère douce et chaleureuse aux côtés de Pénélope qui vit dans un petit cottage anglais et nous dévoile avec nostalgie et pudeur des pans de son passé, inconnu de ses enfants.
Nous découvrons également le quotidien plus mondain de ses enfants, qu'ils soient avides de notoriété, d'argent ou simplement désireux de profiter des petits plaisirs de la vie.
J'aime ces romans qui font du bien, qui regorgent de bons sentiments sans être trop naïfs ni dégoulinants de guimauve pour autant.
Les descriptions des toiles du père de Pénélope sont remarquables, j'avais vraiment l'impression de les voir et de comprendre l'émotion ressentie par cette femme à chaque fois qu'elle les contemplait.
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J'ai lu "Les pêcheurs de coquillages" dans le cadre du challenge BBC qui regroupe les quelques cent romans les plus plébiscités des Anglais. Je n'avais aucun préjugé concernant cette oeuvre avant de commencer ma lecture ; j'imaginais quelque chose comme une saga familiale en Irlande ou en Cornouailles sous le règne de Victoria. Quelle ne fut donc pas ma surprise en découvrant que j'avais presque tout faux !

Pour la Cornouailles, ok ; pour la famille, ok - sans la saga - mais pour Victoria, dans les choux. "Les pêcheurs de coquillages" désigne en fait un tableau à l'huile peint par Lawrence Stern, peintre fictif et père de Pénélope, personnage principal du récit. A soixante-quatre ans, au début des années 80, Pénélope se souvient de sa vie et ouvre les yeux sur les sentiments que lui inspirent ses trois enfants, et réciproquement. Des enfants très intéressés - dans tous les sens du terme - par la valeur marchande des toiles de leur grand-père.

La narration est très classique, on suit chapitre après chapitre chacun des personnages principaux ou secondaires, le tout tissant une trame de vie faite de souvenirs, d'épreuves, de secrets, de deuils, d'amours et d'espoirs. le style de Rosamunde Pulcher m'a rappelé celui de Kate Atkinson, l'humour en moins, et j'ai surtout eu l'impression de lire le scénario d'un téléfilm du dimanche après-midi, à la fois sans surprise mais tout à fait réconfortant.

C'est un récit que je m'étonne de trouver dans la top-list BBC mais qui, à sa parution en 1987, a dû émouvoir toute une génération pour qui la Seconde Guerre mondiale était encore très présente dans les mémoires, avec ses séquelles et ses échos au sein des familles. Aujourd'hui, je pense que des auteures comme Kathryn Hughes ou encore Annie Barrows assurent la relève du genre, assez reposant au demeurant, avec des romans agréables à lire et plutôt inoffensifs.


Challenge PAVES 2020
Challenge BBC
Challenge MULTI-DEFIS 2020
Challenge XXème siècle 2020
Challenge des 50 objets
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J'entame avec entrain ma lecture " reposante " mais j'ai immédiatement une sensation de déjà lu. Surprise, je regarde la date de publication : 2016. Je cherche plus avant et je m'aperçois que ce livre a déjà été publié en 1987. Alors là, c'est sûr, je l'ai déjà lu, mais à l'époque, je ne notais pas mes lectures.
Et puis, c'était il y a longtemps.
Je décide donc de poursuivre ma lecture. Car c'est très agréable à lire et le personnage principal, Pénélope est tellement adorable que j'aimerais l'avoir pour amie. Sa vie n'a pas été facile, mais elle a su voir et profiter des bons côtés des choses.
Elle n'a pas de chance avec ses enfants, surtout Nancy, jamais satisfaite, toujours jalouse et Noël, toujours en quête d'argent pour ses projets fumeux.
Tous deux harcèlent leur mère pour obtenir d'elle la vente du tableau qui donne le titre au livre « Les pêcheurs de coquillages ». Ce tableau, peint par son père , prend soudain de la valeur. Son père le lui a offert offert pour son mariage. Elle y tient donc beaucoup.
Sa fille Olivia, elle la voit peu, celle-ci étant accaparée par sa carrière.
C'est peu de dire que ses relations avec ses enfants ne sont pas simples. Elle ne représente pour eux qu'un porte-monnaie et les reproches pleuvent sur sa tête car elle ne veut à aucun prix vendre ce tableau.
D'autres personnages, très attachants, font aussi leur entrée dans l'univers de Pénélope.
Le dénouement, inattendu pour ses enfants aura lieu, bien sûr.
Pénélope n'a pas d'oeillères, elle est capable de juger ses propres enfants et elle ne fait que ce qu'elle estime le meilleur pour chacun, même si ceux-ci, il fallait s'y attendre, ruent dans les brancards en apprenant ses décisions.
J'ai passé un bon moment de lecture et me suis félicitée d'avoir des enfants adorables, contrairement à ceux de Pénélope.
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Penelope Keeling, 64 ans, apprécie sa vie paisible dans son cottage au toit de chaume, et ses journées passées à s'occuper de son jardin.
Elle est la fille de Lawrence Stern, qui était peintre et dont les tableaux, et notamment Les Pêcheurs de coquillage, semblent prendre beaucoup de valeur aux yeux des connaisseurs ... et de ses enfants, qui jusque là n'avaient pas grand chose à faire.
Cette attention portée à cette "relique" du passé pousse Penelope à replonger dans le passé : son enfance un peu bohème entre Paris, Londres et la Cornouailles, la guerre et son mariage avec Ambrose, ses trois enfants si différents, ses amis , ...
Découvert grâce au challenge BBC (et un génial bouquiniste qui stockait des trésors en anglais dans son grenier!) j'ai beaucoup apprécié ce roman, plein de nostalgie et de douceur.
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J'avoue que je n'avais jamais lu un livre de Rosamunde Pilcher ayant des préjugés un rien négatifs à son sujet. J'avais une amie qui ne lisait que de la littérature rose et elle m'avait conseillé cet auteur à de nombreuses reprises. Cependant, comme je ne pensais lire qu'un énième auteur à l'eau de rose, je ne me suis jamais lancée dans la découverte de l'oeuvre ou d'un livre de madame Pilcher.
Mais, comme « Les pêcheurs de coquillages » font partie des 110 romans les plus plébiscités des Anglais ces dernières années ( CF challenge BBC animé par Gwen ), je me suis petit à petit mis à changer d'avis au sujet de ce livre ( et surtout de cet auteur ). Pour en avoir le coeur net, il fallait ensuite que je vérifie par moi-même et voilà, enfin, ça y est ! C'est fait !
Je me suis donc lancée dans cette lecture avec plus de curiosité que d'à priori. Et j'avoue que je ressors plutôt charmée de ma lecture.
C'est un voyage dans l'Angleterre des années quatre-vingt à laquelle nous convie Rosamunde Pilcher. Penelope Keeling est une charmante sexagénaire qui habite un cottage baptisé Podmore's Tatch. Apres une courte hospitalisation pour des problèmes cardiaques, elle réintègre tranquillement sa maison en pleine forme. Nous allons aussi découvrir ses trois enfants qui ont tous des rapports différents avec leur mère. Même si leurs intérêts au sujet de sa santé semblent sincères, deux de ses enfants ne cachent pas le fait que leur futur héritage est loin de les laisser indifférents. En effet, Penelope Keelling est la fille d'un peintre victorien et possède encore trois de ses oeuvres, dont le tableau intitulé « les pêcheurs de coquillages « …
A travers les souvenirs de Penelope et sa fille Olivia, nous allons découvrir cette famille et surtout le passé de Penelope, qui après une enfance que certains qualifieraient de bohème a vécu les affres de la seconde guerre mondiale alors qu'elle avait à peine dix-neuf ans.
Une belle histoire, avec de beaux portraits de femmes. Rosamunde Pilcher est dotée d'une jolie plume et son style est très agréable à lire.

Challenge BBC
Challenge Pavés 2019
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Un très beau portrait de femmme, digne septuagénaire, qui revient sur une vie riche et trépidente, de sa jeunesse dans les années trente à nos jours. Des personnages secondaires très bien croqués dans lequels se dévoilent les bassesses et less grandeurs de la nature humaine.
De la très bonne littérature anglaise.
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On rencontre l'héroïne de ce roman, Pénélope Keeling, à sa sortie de l'hôpital. Au fil des chapitres, on fait la connaissance de chacun de ses trois enfants, Nancy, Olivia et Noël, mais aussi, lors de retours en arrière, de ses parents, et de son enfance et de sa jeunesse avec eux.

Pénélope donc, sort de l'hôpital, et son aînée Nancy, veut absolument qu'elle prenne une dame de compagnie. Au cas où. D'abord réfractaire, Pénélope change cependant d'avis pour accueillir Antonia, la fille désormais orpheline de Cosmo, l'homme avec lequel Olivia avait vécu un an, et chez qui Pénélope était allée passer quelques semaines de vacances. Pénélope a aussi engagé un jardinier, le jeune et touchant Danus. Mais ce qui l'embête, au fond, c'est que ses enfants ne cessent de lui rebattre les oreilles avec ses tableaux, ceux que son père, Lawrence Stern, lui a laissés, et dont la côte vient de monter d'un coup. le clou de sa "petite" collection paternelle : le magnifique Pêcheurs de coquillages, son cadeau de mariage, sur lequel elle est même représentée, enfant. Pénélope nourrit aussi un désir brûlant de retourner en Cornouailles, dans son village natal.

Voilà tous les ingrédients de ce magnifique roman, qui ne cesse de nous faire naviguer de l'enfance et la jeunesse de Pénélope, avec un gros focus sur la période de la seconde guerre mondiale, où son destin s'est joué, au présent, où il lui reste à décider ce qu'elle va faire du reste de sa vie - et comment elle va gérer sa progéniture !

Choix, liberté, libre-arbitre, et pied-de-nez à ceux qui pensent pouvoir la diriger, Pénélope est un sacré personnage, et elle gagne beaucoup à être connue !

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Pénélope Keeling est née dans les années 1910/20. Auprès de son père peintre et de sa mère d'origine française, elle a eu une enfance heureuse et bohème, son existence étant rapidement bouleversée par la Seconde Guerre Mondiale. Au crépuscule de sa vie dans les années 80, l'intérêt de ses enfants pour les oeuvres de son père du fait de l'augmentation de leur valeur et la rencontre avec deux jeunes gens la font remonter dans ses souvenirs, à l'époque de son mariage raté et de l'amour de sa vie.

En 560 pages, c'est une très belle mosaïque familiale que Rosamunde Pilcher nous dépeint. Que ce soit Pénélope et sa vie sans concessions, ses trois enfants avec lesquels elle entretient des relations plus ou moins heureuses et les jeunes Antonia et Danus auxquel.le.s on s'attache, j'ai aimé m'attarder sur chaque personnage et chaque époque du roman, à aucun moment je n'ai été lassée ou ai eu hâte de revenir à un certain aspect de l'histoire.

L'autrice a su dépeindre à merveille quantité de petits détails psychologiques qui constituent une famille, entre non-dits, incompréhensions, frustrations, ingratitude, reproches… Cela m'a plu de retrouver cela dans un roman, c'est rare qu'une famille soit décrite avec autant de finesse, sans être idéalisée ou au contraire être décrite de manière horrible.
Dans l'histoire d'amour de Pénélope, j'ai aimé retrouver un tout petit peu de Danser au bord de l'abîme. Et globalement j'ai retrouvé tout ce que j'aime chez les romancières britanniques, cette cozyness, cette décontraction, bref ce petit charme british !

Je n'hésiterai pas à lire d'autres romans de cette écrivaine si je tombe dessus, ce fut un moment très agréable !
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Un livre qui tire vers le haut.

Roman d'amour ou sentimental, oui, d'accord... mais “pas que” !
L'intérêt est surtout dans les caractères décrits, des personnalités fortes, avec des valeurs qui tirent vers le haut, ouverture aux autres, honnêteté et courage.
A côté, quelques personnages font tache, cupides et faibles, mais aussi criants de vérité. C'est peut-être un peu manichéen mais le principal, c'est que cela tient la route et vaut mieux que la réputation du genre littéraire sentimental.
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lu en 1998C'est l'un de mes romans préférés de Rosamunde Pilher. J'adore ce portrait d'une femme qui évoque son passé...
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