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EAN : 9782234093799
288 pages
Stock (23/08/2023)
4.04/5   82 notes
Résumé :
" Il y a les adieux, et puis on pêche les corps - entre les deux, tout n'est que spéculation. " Sur le sable d'une plage hongkongaise, une main anonyme soulève des draps. La jeune Anh, 16 ans, reconnaît sans hésiter les beaux cheveux de sa mère, le visage de son père et de quatre de ses frères et soeurs. Noyés. Anh, et ses deux frères, Thanh et Minh, sont maintenant seuls au monde. Pourtant, il y a quelques mois seulement, ils étaient encore une famille.
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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°°° Rentrée littéraire 2023 # 48 °°°

Ce beau roman s'ouvre en 1978. Trois ans après le retrait des troupes américaines du Vietnam et de la chute de Saïgon, un exode massif se met en place, celui des boat people. Anh, seize ans, ses frères Minh, treize ans, et Thanh, dix ans, partent en éclaireur vers Hong-Kong, attendant que leurs parents et les plus petits les rejoignent avant de partir tous ensemble aux Etats-Unis, mais ils mourront noyés. Cécile Pin raconte l'histoire de Anh et ses frères, de camps de réfugiés, demandeurs d'asile, à leur nouvelle vie dans une Grande-Bretagne thatchérienne hostile aux immigrés.

Le récit semble très classique au départ, centré sur des personnages forts avec lequel on entre immédiatement en empathie. On est admiratif du courage de ces réfugiés qui endurent, survivent, accomplissent, notamment Anh devenue mère de substitution renonçant à ses études pour devenir ouvrière et ainsi permettre à ses petits frères d'étudier, eux.

Ces personnages, on les aime d'autant plus que l'autrice évite tout misérabilisme, et sans renoncer à parler des épreuves ou du racisme subi, elle met au coeur de son récit des scènes chaleureuses de repas partagés ou d'autres célébrant les petits triomphes du quotidien lorsqu'il faut s'intégrer à une société nouvelle. La prose est claire, lucide, lisible, presque en retrait comme par refus de capituler devant l'écueil de la sentimentalité. Et pourtant, elle nous touche, nous émeut et fait couler quelques larmes à la fin.

Et puis le récit commence à multiplier les perspectives en une narration fragmentée très pertinente pour développer le roman au-delà de simples trajectoires personnelles touchantes. Au parcours de Anh et ses frères, s'entrelace la voix de leur petit-frère mort, Dao, petit fantôme qui erre dans les limbes ; puis s'intercalent des articles de faits historiques liés à l'histoire de la guerre du Vietnam et des boat people ; arrive un fil narratif centré sur des soldats américains ayant combattu. Cécile Pin maitrise parfaitement sa structure polyvocale qui peut rappeler Julie Otsuka ( Certaines n'avaient jamais vu la mer ).

Jusqu'à l'intervention d'un narrateur anonyme ( nous ne connaîtrons son identité qu'à la toute fin ) qui parle à la première personne. C'est cette dernière voix, la plus singulière, qui ouvre le roman sur autre chose, permettant de réfléchir sur les enjeux de l'écriture : comment raconter les histoire de réfugiés ? pour quelles raisons ? à qui ? que devons nous faire lorsque les années ont passé et que les témoins sont partis ?

C'est là que le titre du roman ( en version originale et française ) prend tout son sens, né d'une croyance vietnamienne qui raconte que si vous mourrez loin de chez vous, votre âme agitée ne partira pas pour l'au-delà mais sera maudite à parcourir la terre comme un fantôme. Tout le roman ne fait que questionner sur la mémoire : pour les survivants, hantés par la culpabilité du rescapé qui a l'injonction de réussir pour que le sacrifice des siens aient un sens ; mais aussi pour les suivants, un traumatisme héréditaire, transgénérationnel pouvant créer un cercle vicieux du mal-être.

Un premier roman très riche et poignant, portrait sincère et sensible de l'expérience de réfugiés, explorant avec intelligence les conséquences émotionnelles de la survie et de l'assimilation culturelle.
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Intriguée par ce titre très poétique j'ai pris ce livre à la bibliothèque sans même en lire la quatrième de couverture et sans me laisser arrêter par la couverture rose bonbon. C'est dire l'impact que ces petits mots ont eu sur moi.

Sur la forme je me suis retrouvée devant un roman choral assez surprenant. Il alterne entre des extraits d'articles de journaux, des passages sur la vie de la narratrice, des documents officiels du gouvernement Thatcher, des interventions de soldats américains, d'autres du fantôme d'un enfant et pour la plus grande partie du récit les différentes étapes du voyage clandestin de Anh, Minh et Thanh, enfants boat peoples ayant quitté le Vietnam, avec en ligne de mire les États Unis.

Cette histoire est présentée comme celle de la mère de la narratrice, ce qui donne au récit un côté biographie très marqué. Il s'agit pourtant d'une fiction mais derrière laquelle on sent un travail de recherche solide et poussé. Tant sur l'aspect culturel, historique, politique et humain. Cécile PIN nous met dans la peau de trois enfants Vietnamiens jetés sur une embarcation de fortune dans l'espoir d'une vie. Pas d'une vie meilleure, juste dans l'espoir de vivre, sans être en danger constamment, sans risquer de perdre la vie à chaque instant.

En compagnie de ces trois enfants j'ai ressenti toute la violence d'être contrainte à l'errance. le provisoire devient permanent. Passer d'un voyage en mer qui a faillit vous tuer, à une mise en quarantaine, puis à un camp de réfugié et un autre, avec ses grilles, ses portes ; une prison qui ne dit pas son nom. Porter des vêtements donnés, manger ce qu'on vous donne, être reconnaissant pour tout, dépendant tout le temps ; sans foyer. Se sentir inférieur, ne pas comprendre la culture, la langue, ne pas savoir cuisiner ces légumes et ces fruits jamais vus avant.

Quitter son pays c'est être déraciné, entrer en errance. Une course en avant qui ne permet que la survie. C'est subir la charité, le racisme ordinaire. Celui qui s'ignore et se dissimule sous un voile de bienveillance.

Être réfugié, immigré, sans papier, boat people, peu importe le nom qu'on leur donne, c'est aussi renoncer à faire son deuil. le deuil de ceux qui sont morts pendant le voyage et pour lesquels aucun rite n'a été respecté. Laissant les morts et les vivants l'âme en peine.

A travers l'histoire de cette famille, l'autrice interroge sur la transmission des traumatismes entre les générations, sur l'importance des rites funéraires et du deuil. Elle redonne à ces générations d'émigrés le droit à la souffrance et à la tristesse. le droit à se débarrasser de leur culpabilité d'avoir survécu et d'avoir trouvé une terre d'accueil.

Je découvrirais au fil des pages les multiples explications à ce titre qui m'a tant intrigué, et l'une d'entre elle est surprenante.

Une histoire poignante qui ne sombre pas dans le pathos, très instructive et abordé sous différents angles ce qui rend le récit instructif et touchant à la fois.

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Des embarcations de fortune aux premiers pas sur une terre étrangère, en passant par les camps de transit, le voyage est une lutte perpétuelle pour la survie et une blessure indélébile qui donnera une teinte grise à l'avenir, même porté par les promesses faites aux disparus.

La guerre du Vietnam a initié ces traversées de tous les dangers, obtenues pour des sommes considérables, pour fuir une mort certaine dans le pays d'origine. Après une première étape à Hong-Kong et déjà la découverte du pire, Anh et ses deux jeunes frères vivent l'exil et ses déconvenues. L'Amérique tant convoitée restera un rêve finalement rejeté, et c'est en Angleterre que la vie suivra son cours.

A la manière de cette photo d'une petit garçon échoué sur une plage de Méditerranée, les mots qui construisent le récit créent une proximité avec les victimes de ces drames, que malheureusement leur fréquence et leur évocation entre d'autres faits divers ont banalisé. A travers le destin tragique de la famille d'Anh, c'est à chacun des émigrants que l'on rend hommage.

« Savoir permet de se souvenir, et se souvenir c'est rendre hommage, je veux que tous les morts soient honorés . Je veux des monuments, des statues, des poèmes en leur mémoire. Je veux des podcasts, des séries documentaires en dix épisodes, je veux notre Apocalypse Now à nous. »

Entre les chapitres de l'histoire familiale, la parole superbement est donnée aux âmes errantes, perdues sur le chemin, et à qui ce récit rend hommage.
Pour inscrire le roman dans le contexte, l'autrice intercale également des extraits de reportages ou des documents officiels qui attestent de la réalité de ce que l'on lit.


Triste et nécessaire, à la fois pour se souvenir d'un passé pas si lointain mais ne pas oublier que le sujet est encore et toujours d'actualité.

Merci à Netgalley et aux éditions Stock.


288 pages Stock 23 août 2023
Traduction : Carine Chichereau
#Lesâmeserrantes #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Cécile Pin imagine trois adolescents déracinés, âmes errantes vagabondant du Vietnam à l'ailleurs trop différent, plat et vide, aux plats trop sucrés. Tous trois font front tandis que Anh, la grande soeur, grandit trop vite, guide ses frères sur une voie où elle tâtonne autant qu'eux. La vie de ces héros touchants est entrecoupée de quelques bribes d'articles, de quelques interventions de la primo-romancière, tout aussi émouvantes que le destin de ses protagonistes (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/11/01/les-ames-errantes-cecile-pin/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Novembre 1978 Vung Tham, Vietnam : c'est la dernière soirée, le dernier repas en famille d'Anh. Saïgon est tombée, depuis trois environ et les dernières troupes américaines se sont retirées pour laisser place au nouveau régime.

Le père, professeur d'anglais, a décidé qu'il était temps pour la famille de quitter le Vietnam, où l'emprise communiste s'installe traquant toutes les personnes suspectées d'entente avec l'ennemi, les USA. Il compte rejoindre avec les siens et leurs économies son frère qui vit en « Amérique où la vie semble merveilleuse ». Il envoie d'abord Anh, son aînée et les garçons, Thanh et Minh et compte les rejoindre ensuite.

Après un voyage difficile, où la frêle embarcation menace à tout moment de chavirer, dans la mer de Chine, ils arrivent épuisés, leurs habits en loques à Hong Kong où ils sont examinés par des médecins qui ne parlent pas leur langue et se retrouvent dans des « bungalows » entassés dans des conditions d'hygiène précaires. Mais d'autres ont eu moins de chances, des malfrats de l'île de Ko Kra ayant tué les hommes et voué les femmes à la prostitution…

Là ils sauront si on leur permet de partir vers l'Occident ou si on risque de les renvoyer au Vietnam. Quelques mois plus tard, le reste de la famille est retrouvée morte, noyée pendant la tempête qui a fait chavirer le bateau : le père la mère, les frères et soeurs parmi lesquels Dao dont le fantôme va veiller sur les aînés et c'est Anh qui doit reconnaître les corps.

Anh sent la colère montée contre l'idée de son père d'avoir décidé cet exil sans l'avoir assez préparé, et surtout contre son oncle d'Amérique qu'elle juge responsable de cette folie et lorsqu'on lui demande si elle et ses frères doivent rejoindre de la famille quelque part, elle répond qu'ils sont tout seuls. Alors ce sera la Grande Bretagne.

Anh se trouve propulsée brutalement dans le monde des adultes et devra prendre soin de ses frères et tenter de construire une nouvelle vie, rencontrant au passage des personnes, des associations qui vont les aider, mais aussi d'autres exilés. Sopley Hampshire. On imagine la frilosité de Mme Thatcher pour recevoir ces migrants issus des boat people sur l'insistance du Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés.

L'histoire se déroule sur plusieurs périodes, entre 1967, 1978, jusqu'à nos jours. On suit le périple de la famille, en ajoutant des descriptions de scènes pendant la guerre, notamment l'opération « Âmes errantes » en 1967, basée sur les rituels : la nécessité d'enterrer les morts dignement sinon, ils deviennent des fantômes, des âmes errantes.

De temps en temps, le récit est interrompu par une réflexion, on devine que quelqu'un essaie de raconter l'histoire de ces réfugiés ou de cette famille, car cette personne évoque les clichés pris à l'époque des boat people, des exactions au Vietnam, ou encore la notion de stress post traumatique, la capacité à faire le deuil mais l'auteure fait durer le suspense. Or, Anh en a dit le minimum sur son odyssée, préférant l'action et l'oubli mais l'oubli est-il vraiment possible et on sait bien que les souvenirs referont surface un jour ou l'autre…

J'ai beaucoup aimé suivre le parcours d'Anh, la manière dont elle tente de protéger ses frères, de les stimuler pour qu'ils fassent des études, qu'elle n'aura pas pu faire, il faut travailler pour nourrir les garçons qui se rebellent parfois « tu n'es pas ma mère » … Sa capacité de résilience force l'admiration, sa manière de prendre la vie à bras le corps malgré l'accueil mitigé réservé aux « Chinois » ! les réflexions racistes parfois, la culpabilité d'avoir survécu et malgré tout l'envie de se construire une nouvelle vie de femme, fonder une famille…

Ce récit m'a beaucoup touchée, je connaissais bien l'histoire des boat people qui faisaient la une des journaux et des JT à l'époque, images qui nous laissaient impuissants parfois même voyeurs et commençaient à nous faire prendre en grippe celle qui deviendra plus tard premier ministre.

Cécile Pin a très bien su, par la méthode narrative qu'elle utilise, nous raconter l'histoire de cette famille, (il s'agit, je pense de l'histoire de sa propre mère, étant donnée la précision des évènements, les détails) en se livrant en parallèle à une réflexion historique et philosophique sur l'époque et cela dans le contexte migratoire actuel qui génère tant de propos haineux au nom du populisme…

Parmi les évènements qui m'ont marqué : le rituel funéraire, avec la nourriture posée sur l'autel destinée aux défunts, sous la fumée de l'encens… ou encore la scène où le chauffeur de car trouve des cadavres de migrants dans son camion …

Ce premier roman est passionnant et très prometteur. Il laissera une empreinte particulière dans ma mémoire, c'est certain.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Stock qui m'ont permis de découvrir ce livre et la plume de son auteure.

#Lesâmeserrantes #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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critiques presse (4)
Bibliobs
21 décembre 2023
Dans ce très beau premier roman, inspirée de l’histoire de sa mère, l’autrice retrace la tragédie des réfugiés vietnamiens et invoque les esprits des disparus.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
20 novembre 2023
Offrant une sépulture aux « âmes ­errantes » des disparus, le premier ­roman de Cécile Pin impressionne autant par l’habileté de sa construction que par sa délicatesse d’écriture.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
28 septembre 2023
Ce beau roman polyphonique suit le parcours d’une fratrie d’orphelins vietnamiens dans l’Angleterre des années 80.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaCroix
14 septembre 2023
Un très beau premier roman fait revivre le drame des boat people vietnamiens, récit d’une brûlante actualité.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il y a les adieux, et puis on repêche les corps – entre les deux, tout est spéculation.
Dans les années à venir, Thi Anh laisserait les souvenirs atroces du bateau et du camp s’en aller, goutte à goutte, jusqu’à n’être plus que murmures. En revanche, elle s’accrocherait à cette ultime soirée de toutes ses forces, depuis l’odeur du riz fumant dans la cuisine, jusqu’au contact de la peau de sa mère quand elle la serra dans ses bras pour la dernière fois.

Incipit
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Elle avait eu beau tenter de protéger ses enfants de la tragédie en évitant de leur raconter les moments les plus horribles de ce qu'elle avait vécu, elle comprenait qu'elle leur avait transmis malgré tout certaines choses à travers son comportement, les pores de sa peau, ou bien ce lien invisible qui unit les mères à leurs enfants.
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Après avoir appris ce qui s'était passé sur l'île de Ko Kra, je n'ai pas fermé l'œil pendant trois jours, et à nouveau, je me suis interrogée : Pourquoi est-ce que je veux écrire ça?
Il s'agit sans doute plus d'un besoin que d'un désir.
Je veux tout savoir.
Je veux faire vivre cette histoire dans mon esprit.
Et plus je sais de choses, plus je ressens la nécessité de transmettre, comme si cette histoire était mon héritage, qu'elle était désormais placée sous ma responsabilité: je me dois d'en prendre soin.
Je ne peux pas la laisser s'effacer; je ne peux pas la laisser mourir.
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Il existe une manière acceptable de porter le deuil : ni trop ni trop peu. Mais une partie de ce deuil se passe loin du regard des autres, et cette partie concerne seulement la personne et celle ou celui qu'elle a perdue. Et je pense que c'est dans cet instant de communion privée, loin des foules et des jugements, que nous trouvons la paix.
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Dans les années à venir, Thi Anh lasserait les souvenirs atroces du bateau et du camp s'en aller, goutte à goutte, jusqu'à n'être plus que murmures. En revanche, elle s'accrocherait à cette ultime soirée de toute ses forces, depuis l'odeur du riz fumant dans la cuisine, jusqu'au contact de la peau de sa mère quand elle la serra dans ses bras pour la dernière fois.
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Vidéo de Cecile Pin
Michaël, Laure, Rozenn et Julien, libraires à Dialogues, présentent leurs coups de coeur parmi les nouveautés de cette rentrée littéraire 2023.
Voici les romans présentés au cours de cette rencontre : - Perspective(s), de Laurent Binet (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22535980-perspective-s--laurent-binet-grasset ; - le Grand Secours, de Thomas B. Reverdy (éd. Flammarion) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22534463-le-grand-secours-thomas-reverdy-flammarion ; - le Colère et l'Envie, d'Alice Renard (éd. Héloïse d'Ormesson) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22541525-la-colere-et-l-envie-alice-renard-heloise-d-ormesson ; - Trust, d'Hernan Diaz (éd. de l'Olivier) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22507721-trust-hernan-diaz-editions-de-l-olivier ; - Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andréa (éd. L'Iconoclaste) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540075-veiller-sur-elle-jean-baptiste-andrea-l-iconoclaste ; - le Grand Feu, de Léonor de Récondo (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22536025-le-grand-feu-leonor-de-recondo-grasset ; - le Portrait de mariage, de Maggie O'Farrell (éd. Belfond) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540050-le-portrait-de-mariage-maggie-o-farrell-belfond ; - Vous ne connaissez rien de moi, de Julie Héraclès (éd. JC Lattès) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22547629-vous-ne-connaissez-rien-de-moi-julie-heracles-jc-lattes ; - Sauvage, de Julia Kerninon (éd. L'Iconoclaste) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22541172-sauvage-julia-kerninon-l-iconoclaste ; - le Plus Court Chemin, d'Antoine Wauters (éd. Verdier) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22451137-le-plus-court-chemin-antoine-wauters-verdier ; - Les Femmes de Bidibidi, de Charline Effah (éd. Emmanuelle Collas) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22507305-les-femmes-de-bidibidi-charline-effah-emmanuelle-collas ; - le Chien des étoiles, de Dimitri Rouchon-Borie (éd. le Tripode) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22540128-le-chien-des-etoiles-dimitri-rouchon-borie-le-tripode ; - Les Âmes errantes, de Cécile Pin (éd. Stock) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22542465-les-ames-errantes-cecile-pin-stock ; - Les Silences des pères, de Rachid Benzine (éd. Seuil) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22508263-les-silences-des-peres-rachid-benzine-seuil ; - Une odeur de sainteté, de Franck Maubert (éd. Mercure de France) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22344217-une-odeur-de-saintete-franck-maubert-mercure-de-france ; - Plus jamais, de Megan Nolan (éd. de l'Oliv
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