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Il existe des lectures dont on ne sort pas indemne, des livres qui nous bouleversent d'émotions et nous laissent le coeur tout chamboulé. Ce roman graphique fait partie de ces lectures là, de celles qui nous marquent durablement. Je l'ai terminé il y a maintenant plus d'une semaine et pourtant, en écrivant quelques mots pour vous raconter cette histoire, j'en ai les larmes aux yeux.

« La vie, comme le jeu d'échecs. Facile à apprendre, amusant à jouer, difficile à gagner...impossible à contrôler ! »

Partez à la rencontre de tous ces personnages, tous plus touchants les uns que les autres. Entrez dans leurs vies, découvrez leurs histoires et imprégnez-vous de tout ce qui fait du bien. Parce que ce livre fait un bien fou ! Tout n'y est pas rose mais l'émotion est d'une telle justesse qu'elle en est prenante. Les personnages deviennent des personnes auxquelles je ne pouvais que m'attacher. À mon sens, tout est parfait dans ce roman graphique ! Les illustrations, les couleurs, les expressions du visage, les émotions, les interactions, les relations, l'enchaînement des histoires... Je pourrais continuer cette liste, je vous l'assure.

Je suis consciente que cette chronique n'en est pas vraiment une, que je pourrais vous résumer un peu plus l'histoire peut-être mais on ne résume pas la vie des gens et puis, ce serait tellement dommage de prendre le risque d'en dire trop alors qu'il y a tant de belles choses à découvrir. Ce livre est une pépite qui m'a laissé avec une indescriptible chaleur dans le coeur. Merci à vous Victor, d'avoir créé un livre aussi criant de vérité, d'avoir insufflé un tel espoir qu'on le referme avec un sourire sincère.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Très belle surprise que ce roman au graphisme attrayant, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.

Madame Dubois n'est pas une gentille petite mamie gâteau; A la maison de retraite, cette «prison » où tout est interdit, elle s'ennuie ferme. Marion, la directrice, s'arrache les cheveux. Mais un programme de visiteurs bénévoles pourrait bien changer la donne…
Commence alors le portrait de multiples personnages avançant dans la vie comme des pions sur un échiquier, dans une grande valse d'histoires amoureuses voués à l'échec.
Les fous se croisent sans jamais se trouver vraiment, les pions sont sacrifiés pour que le jeu avance, le cavalier reste insaisissable, le roi expose sa fragilité.

Depuis qu'une célèbre plateforme ciné a remis au goût du jour le roman de Walter Tevis, le jeu de la dame, on a vu fleurir pas mal de bouquins sur le roi des jeux, et j'avoue être partie un peu à reculons.
Mais l'intérêt de l'histoire que propose Victor L.Pinel tiens à ce jeu complexe des relations humaines, une partie dans laquelle les protagonistes sont tous connectés et où toute action entraîne un enchaînement nouveau.
Comme dans un engrenage géant fait de minuscules rouages, chaque personnes a son rôle à jouer, même minime.
J'ai particulièrement apprécié le trait de crayon de l'auteur, sous lequel chaque personnage prend une coloration propre, avec un univers bien à lui. Tous attachants à leur manière, je me suis surpris à vouloir «jouer » cette partie moi aussi, pour orienter le jeu, aider tel ou tel pion à avancer.

Une métaphore joliment filée jusqu'au dénouement, car portée à la fois par un scénario bien construit et par un graphisme vivant et très lisible.
Rien à redire, Échecs est assurément une belle réussite.
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J'ai eu un véritable coup de coeur pour cette BD et remercie vivement Babelio et les éditions Grand Angle qui m'ont permis de la découvrir en avant-première.
J'ai découvert le dessin de Victor L. Pinel lors de ma lecture de la BD de Séverine Vidal, le plongeon. Avec Echecs, le dessin est toujours excellent et arrive à donner de vraies personnalités aux différents personnages que nous allons croiser, qui sont tous liés d'une manière ou d'une autre. L'angle donné à cette histoire, ou plutôt ces histoires, car l'auteur entrecroise plusieurs destins, est très original car tout passe par la métaphore du jeu d'échec.
Une lecture à la fois drôle, émouvante et tendre, réflexion sur la vie à tous les âges et les relations humaines, que j'ai tout simplement adoré et que je ne peux que recommander !
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La porte du tram s'ouvre, un regard et c'est le coup de foudre ! Samir n'a pas eu le temps de faire quoi que ce soit. Lui qui visite les dames âgées à la maison de retraite va apprendre à jouer aux échecs avec Mme Dubois. Il va même apprendre bien plus que ça car finalement, les échecs, c'est un peu comme la vie, non ?
Samir donc, mais aussi Marion, la directrice de la maison de retraite, Mathieu, un acteur célèbre mais perdu, Renaud en manque de son amoureux parti au Costa Rica, le jeune Vincent, star du lycée... et bien d'autres... Autant de pions qui avancent, reculent, hésitent puis se lancent sans jamais être sûr de faire le bon choix. 
Pour son premier album en auteur complet, Victor L. Pinel n'a pas choisi la facilité. Il nous tisse une histoire chorale fine, précise et ciselée qui a dû lui donner pas mal de maux de tête. Les personnages évoluent, se croisent, se mêlent avec leur personnalité, leurs caractéristiques mais tous avec le même objectif: vivre, aimer, être heureux !
Difficile de ne pas tomber sous le charme de ce récit touchant qui nous bluffe jusqu'à la dernière page. Les dessins de Victor L. Pinel, déjà savoureux dans "Le plongeon", sont toujours aussi expressifs et il faut bien admettre qu'il parvient à donner vie habilement à des personnages très différents.
Joli coup de coeur surprise pour un album d'une grande humanité qui parviendra sans mal à se faufiler jusqu'à ton petit coeur !
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Dès la couverture, tout est posé, toutes les pièces sont en place. Mais cela, vous ne le saurez qu'à la fin de ce magnifique roman graphique. Et si regardez la quatrième de couverture, vous découvrirez qui est le maître ou la maîtresse du jeu.

Nous sommes sur une place comme des milliers d'autres, mais la dallage ressemble à un damier ou un échiquier pour être précis. la fontaine est un pièce du jeu d'échecs, le Fou. Les personnages présents sur la couverture sont ceux dont nous allons croiser la trajectoire au fil de la lecture.

Victor L.Pinel réussit à nous entraîner dans une folle partie et c'est lui qui a toujours un coup d'avance. Il propose plusieurs vie qui vont évoluer dans et hors un Epahd. L'histoire pourrait être banale mais ...

L'auteur nous décrit plusieurs personnages à une période charnière de leur vie, une période où il faut faire des choix, où il faut prendre des décisions. Mais quelle est la meilleure décision ? Comment ne pas se tromper ? Comment oser ?

Samir travaille à l'Epahd, il s'occupe d'une vieille dame revêche qui refuse de se plier aux règles collectives de l'établissement. Samir va essayer de l'amadouer et elle, de l'initier au jeu d'échecs. C'est l'axe de l'intrigue et l'axe de la construction du scénario. Axe ou diagonale ?

VictorL.Pinel réussit la prouesse de bâtir son histoire comme une partie d'échec. Les scènes succèdent aux scènes, comme des tranches de vie. Peu à peu les histoires se rapprochent, comme un déplacement sur l'échiquier. Il faudra que l'auteur déconstruise son histoire pour faire le lien avec la partie d'échecs. Chaque histoire correspond au parcours d'une pièce et toute l'intrigue prend son sens. Ce one-shot a dû demander un énorme travail de préparation à Victor L.Pinel pour trouver le lien entre les déplacements des personnages. J'ai aimé cette manière de décrire les sentiments que les personnages éprouvent les uns pour les autres.

Le graphisme de l'auteur touché dès la couverture, la douceur des couleurs achevant de me conquérir. Comme souvent, j'ai apprécié le travail des expressions des visages (mais ça, c'est une constance chez moi). C'est très frais et agréable à lire.

Ce roman graphique est une vraie bulle de fraîcheur : des histoires qui semblent mal embarquées finissent bien. La vieille dame cynique devient même sympathique et semble veiller sur tout ce petit monde.

Juste un bémol, pour gagner, pas besoin de tricher. Il vaut mieux perdre et apprendre d'une défaite en gardant sa moralité.

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Je suis toujours particulièrement touchée par les récits qui racontent la vie dans ce qu'elle a de plus simple et de plus commun. Et en mettant en parallèle les jeux d'échecs avec la vie de personnages ordinaires, Victor Pinel m'a happée dès les premières planches.

Dans ce roman choral graphique, les thèmes sont universels et chaque lecteur pourra se sentir concerné par l'un ou l'autre, sinon tous. Entre la (fin de) vie en EHPAD, la solitude (même à deux), le couple sous toutes ses dimensions, le sens de sa propre vie.... il y a largement de quoi faire.

L'auteur porte complètement l'ouvrage en tant que dessinateur et scénariste. J'ai trouvé remarquable la manière dont tous les destins sont imbriqués et j'ai beaucoup aimé la finesse des comparaisons entre les pièces d'échec et les personnages. Tout au long de ma lecture, je me suis demandée quelle pièce je pouvais bien être et à quel moment de la partie je me trouvais. Pour ceux que cette métaphore freinerait, je précise que je ne joue pas aux échecs et que je n'en connais pas les règles; comme l'auteur a fait le choix de partir d'une joueuse d'échec qui explique le jeu à un jeune homme, cette méconnaissance n'est absolument pas un handicap pour la lecture.

Les dessins sont doux avec leurs couleurs parfois un peu passées, parfois plus éclatantes, toujours avec une intensité raccord avec les personnages mis en lumière et leur moment de vie. le scénario était complexe et Victor Pinel est parvenu à nous le livrer avec beaucoup de simplicité; ce qui doit demander sans doute énormément de travail de son côté.

Grand merci à Babelio et aux éditions Bamboo pour la confiance. Je vais de ce pas m'intéresser au reste de la production de Victor Pinel.
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Au début de la lecture de "Echecs" de Victor Pinel, on est un peu perdu : plein de personnages, pas de lien entre eux, mais où cela va t'il donc nous mener ?
Et puis après on se prend au jeu, en se rendant compte que chacun représente en fait une pièce d'un jeu d'échecs, avec ses pouvoirs et ses particularités, et qu'une partie est en train de se jouer...
Pas besoin de connaitre les règles (personnellement je suis archi-nulle aux échecs !) pour se retrouver pris dans l'intrigue de ce roman graphique : c'est diablement bien ficelé, et ce jusqu'à la dernière page. J'ai bien aimé les couleurs tirant souvent vers le sépia, et le trait fin.
Bref, un super album que je recommande chaudement !
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Une très belle BD qui met en avant les relations amoureuses où chacun peut agir comme une pièce du jeu d'échecs. La narration est maîtrisée et nous propose différents points de vue : un couple "banal" qui a des tentations, l'homosexualité, les relations sérieuses ou moins, l'emprise du monde professionnel sur sa vie privée, entre autres. C'est actuel et ça fait du bien !
On a vraiment de bonnes idées sur le parallèle entre l'utilisation de chaque pièce de ce jeu de société et la façon dont les gens peuvent interagir entre eux. C'est infiniment complexe et on a rarement deux scénarios identiques !

Finalement, je trouve que ce qui peut manquer dans cet ouvrage, c'est le fait de pouvoir s'épanouir sans forcément aimer quelqu'un. Après tout, on peut aussi jouer aux échecs tout seul.
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RECIT CHORAL
Dans la vie, comme dans un jeu d'échecs, il y a des pions, des chevaux, des fous, des tours, un roi et une reine.
Leurs mouvements obéissent à leurs caractéristiques mais chaque partie rebat les cartes, un coup entraînant le suivant.
Et le temps passant, l'expérience permet parfois de jouer de mieux en mieux...

Dans cette bande dessinée chorale, chaque case est placée au millimètre pour que , comme en horlogerie, les rouages permettent à l'ensemble du mouvement de naître.
L'analogie poétique entre humains et pièces d'échecs hisse de plus le récit à l'échelle philosophique, le rendant bien plus profond qu'attendu.
Un tableau original et très réussi des relations humaines !
A lire absolument !

@doresixtine
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Super découverte que cette bande dessinée. C'était beau, touchant, émouvant, parfois drôle, je suis passé par plusieurs émotions et j'ai vraiment beaucoup aimé.

Les dessins sont très réussis, les personnages très intéressants, intriguant, agaçants parfois mais souvent touchants, tout s'enchaîne avec une grande fluidité et c'était très agréable à lire.

J'ai trouvé le lien fait avec les échecs assez original et bien construit.

Bref c'est une réussite totale, je recommande à fond.
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