Echecs (BD)

Coup de coeur pour cette belle histoire aux destins croisés.

J'ai adoré cette comparaison de la vie aux jeux d'échecs (que j'aime beaucoup). Tout comme chaque pion à son importance, chaque personnage dans ce récit l'a également, c'est magistralement bien mené. Chacun des personnages est différent, vivent différemment et pourtant chacun fini par se croiser à un moment donné et cela engendre un impact sur leur propre vie ou/et celle des autres. J'ai aimé suivre le chemin de vie de chaque personnage que j'ai trouvé également attachants.

Nous suivons Samir qui est bénévole dans une maison de retraite pour passer du temps avec les personnes âgées. Un jour, on lui propose de tenir compagnie à Mme Dubois qui est en phase terminale et qui est connue pour avoir un sale caractère et être hostile envers les autres. Elle refuse de côtoyer les autres pensionnaires et préfère rester dans sa chambre, sa vie à la maison de retraite va donc se retrouver bouleverser avec l'arrivé de Samir qui est quelqu'un de joviale et d'altruiste. Mme Dubois va alors lui apprendre à jouer aux échecs afin qu'elle puisse jouer également. Au fil des rendez-vous il va s'ouvrir à elle, lui parler de sa dernière relation, de sa rencontre quand il était dans le tram… Mme Dubois, elle, ne loupe jamais un moment pour le charrier/taquiner mais fini par également s'ouvrir sur son passé, et aussi par le conseiller de prendre plus d'initiative, de moins réfléchir et d'agir plus. Une relation amicale et touchante se crée entre les 2, et nous découvrons également différents autres personnages comme Marion, Mathieu, Julie, Renaud, Lys, Vincent ou encore Véro dont les vies s'entremêle.

Le principal thème de ce récit est l'amour. L'amour sous toutes ses formes, l'amour d'une autre personne ou même l'amour de soi-même.  L'acceptation, a également une grande place dans ce récit. Accepter l'échec, accepter l'imprévu, s'accepter soi-même. Mais également la famille, l'amitié, les passions, le travail, la mort, des sujets qui sont universel. J'ai également beaucoup aimé les messages transmit comme le fait de toujours continuer à se créer des opportunités même si on finit par échouer, de trouver un moyen d'avancer et de faire de notre mieux, ou encore de profiter de la vie et de vivre de ses passions. Beaucoup de beaux messages qui donne une jolie leçon de vie. • Chaque scène et rencontre s'entremêle parfaitement, jusqu'à la fin que j'ai trouvé géniale. On découvre un peu plus les personnages et leur relation au fur et à mesure de la lecture, j'aime beaucoup ce petit côté suspens jusqu'à la fin. le scénario est captivant, l'intrigue est bien ficelée, la lecture est fluide et c'est vraiment immersif.

J'ai également beaucoup aimé les dessins aux traits fin. C'est détaillé et les couleurs sont belles et vives, ce qui donne un côté dynamique et colle bien au récit et à son rythme.

C'est un récit qui fait réfléchir sur la vie, les choix et leurs impacts. Une superbe oeuvre tranche de vie que je relirais à coup sûr. Cette histoire m'a touché et rempli d'émotions, je lirais également les autres oeuvres de l'auteur avec plaisir. Je recommande donc ce récit choral à 10000%.

Sacré défi pour le premier roman graphique de Victor Pinel, auteur et dessinateur. Démontrer que la vie sociale est semblable à une partie d'échecs. Les personnages sont ici, les pièces du jeu, tous différents, mais tous importants. Même si on est un pion, on a un rôle à jouer et il peut être déterminant.

On va donc croiser le parcours de Samir, identifié comme un fou, celui de Marion, comme un roi, celui de Lys (magnifique personnage) comme un cheval, et ainsi de suite.
La difficulté est importante, l'ensemble des acteurs doit finir par se rejoindre pour former une seule trame dramatique (principe du roman choral).

Un conseil pour bien suivre le déroulé de notre partie, sur le terrain de la vie : identifier au plus vite les différents protagonistes pour ne pas être perdu.

C'est une belle leçon de vie : chacun va jusqu'au bout de son parcours quelles que soient les embûches rencontrées, en cheminant avec ce qu'il est, avec ses ratés :
« On apprend plus quand on perd que quand on gagne ».
Un pion n'aura pas le même parcours que le fou, et la tour se déplacera plus facilement que le cheval. le roi est le plus important, mais c'est aussi le plus fragile, l'objet de toutes les convoitises. Peu importe, on se réalise avec ce qu'on est.

Tous les personnages sont attachants, c'est une grande force de Victor Pinel dans ses dessins. Je l'avais déjà constaté dans « le plongeon » dont la scénariste était Séverine Vidal.
Madame Dubois, la vieille dame qui initie Samir aux échecs est odieuse, mais aussi jubilatoire et touchante par son franc-parler. A Samir, qui veut lui tenir compagnie, elle dit :
« Ne perds pas ton temps, gamin. Sors d'ici. Je suis sûre que tu trouveras un autre mourant à emmerder. Il y en a plein ici ! »

J'ai apprécié cette BD pour ce challenge très ambitieux : la mise en place de l'interconnexion des personnages en respectant leur place sur l'échiquier.
Corolaire de cette exigence : le récit manque de fluidité. C'est parfois un peu difficile de se retrouver dans les relations de chacun.
D'autant plus, que les traits de certains protagonistes sont très (trop) proches, comme Samir et Vincent, comme Marion et Julie. Et de fait, rendent la lecture plus ardue.

Mais bon, une partie d'échecs, ce n'est pas facile non plus, et on va se dire (car j'apprécie infiniment Victor Pinel) que le récit est à l'image d'une partie. Si on veut gagner, cela se mérite !

Cela constitue une excellente BD, à mettre entre toutes les mains, et surtout, ceux des passionnés des échecs.

Je remercie Babélio et les Éditions Grand Angle (dont j'apprécie infiniment les publications) de m'avoir permis de « jouer » et de remporter un grand moment de plaisir !

Lien : https://commelaplume.blogspo..

Voici un roman graphique choral, construit comme la métaphore d'un échiquier. Les personnages se croisent, se déplacent, et parfois se capturent, comme sur un plateau d'échecs. La masse des pions, sacrifiables, parfois bloqués, attendent le pas de côté pour repartir jusqu'au bout du plateau. Les fous de couleur différente ne peuvent que se croiser sans jamais se rejoindre. Les cavaliers se déplacent de manière libre et imprévisible. Les tours sont coincées en début de partie, par la suite leurs grands déplacements peuvent changer le cours du jeu. La reine, la pièce la plus puissante du plateau, peut se déplacer et attaquer dans toutes les directions, mais n'est pas moins vulnérable à la capture. Et enfin le roi, décisif, cible de tous les regards et convoitises, mais terriblement vulnérable s'il est isolé.

Pour la première fois aux manettes des dessins et du scénario, l'auteur a particulièrement travaillé son récit, ou plutôt ses récits. Car c'est une série de tranches de vie entremêlées qu'il nous livre, avec des personnages attachants couvrant un large spectre de la société : des lycéens qui se cherchent, des couples qui se séparent, d'autres qui se forment, un couple homosexuel à l'épreuve de la distance, un couple mature à l'épreuve du temps. Il aborde quelques thèmes de société sans trop s'y attarder, comme la masculinité dans le monde audiovisuel, les applications de rencontre, la compétition, ou la fin de vie en maison de retraite. Il y a de belles trouvailles narratives pour maintenir une dose de suspense et connecter les fils de sa toile.

La mise en image est elle aussi soignée. le carrelage apparaît plusieurs fois pour matérialiser l'échiquier. J'ai beaucoup aimé les dessins que j'ai trouvés vivants et réussis, même s'il faut quelque temps pour reconnaître et distinguer l'ensemble des personnages en début de récit. La fin bénéficie d'un traitement graphique particulier pour apporter un éclairage bienvenu.

Un livre de comédie humaine, facile à lire et captivant. Un petit moment de bonheur de lecture, entre instants anodins et tournants de vie.

Merci à Babelio et aux éditions Bamboo Grand Angle pour cette jolie découverte dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Au coeur de ce récit, nous suivons le parcours de divers individus, une vieille dame malade résidant dans une maison de retraite, un jeune homme altruiste consacrant son temps aux autres, une jeune musicienne insouciante, deux étudiants découvrant la vie, un acteur désabusé, un couple uni depuis de nombreuses années ainsi qu'une quarantenaire en plein divorce. Telles des pièces d'échecs, ces protagonistes se croisent et s'entrecroisent, jouant sans le savoir au jeu des rendez-vous manqués ou pas...

À travers l'objet du jeu d'échecs, se déploient des thèmes universels tels que l'amour, la famille, la reconstruction, le bonheur, la joie de vivre, la confiance en soi, le sens de l'existence, la fidélité, la peur d'aller de l'avant, l'engagement, le destin, les sacrifices, les défaites, les changements et bouleversements de vie. On y explore également la manière dont les rencontres peuvent être manquées ou fortuites.

« La vie, comme le jeu d'échecs. Facile à apprendre, amusant à jouer, difficiles à gagner... Impossible à contrôler ! »

L'auteur établit un parallèle à travers l'analogie des échecs pour illustrer les trajectoires des personnages, révélant comment le hasard peut les rapprocher ou les éloigner. L'histoire est très actuelle, avec des tranches de vies émouvantes et remplies de sentiments. Son scénario est ingénieusement structuré et intéressant. le graphisme est quant à lui réaliste et doux avec de belles expressions sur les visages. Nous nous sommes rapidement attachés aux différents protagonistes et avons aimé découvrir où leurs chemins allaient les mener. de plus, le dénouement est surprenant dans sa façon de remettre les éléments en place. C'est une lecture plaisir qui fait du bien et dont le propos porte un message profond sur les liens humains et la quête du bonheur.

En bref, nous avons eu un joli coup de coeur pour cette belle histoire

Un album qui séduira les amateurs de récits mettant en scène des vies entremêlées, des destins qui se croisent, des histoires d'amour et des réflexions profondes sur l'existence.
Lien : https://www.instagram.com/bd..

C'est une belle BD déjà, avec de doux dessins que j'ai aimé regarder...
Le texte est simple. Ce sont, si j'ai tout compris, des tranches de vie que l'auteur rapproche des pièces du jeu d'échec et fait l'hypothèse que la vie est un grand échiquier. pas bête!
Je ne sais pas jouer aux échecs mais j'ai trouvé très subtile cette description des pièces, comparée aux personnages nombreux -et fort attachants- de la BD.
Les personnages se croisent et se souviennent, c'est plein d'espoir et le regard posé sur les protagonistes est bienveillant.

Merci beaucoup à Babelio pour m'avoir envoyé cette BD en service presse à travers l'opération Mass Critique ! C'était une très belle découverte et une bonne lecture, que j'ai apprécié de la première à la dernière page.

J'ai eu un peu peur avec le premier chapitre, car les personnages étaient très nombreux. L'organisation des pages et la séparation entre les personnages me semblaient confuses, mais le second chapitre m'a vraiment rassurée, et la suite n'a été que plaisir. Les personnages étaient tous attachants à leur manière et, chose assez incroyable, tous différents : différents dans leurs métiers, dans leur vie, dans leur apparence, dans leur âge, leurs choix, etc. Rien n'était manichéen, tout blanc ou tout noir, tout était humain et bien pensé, j'y ai cru à chaque seconde.

J'ai beaucoup aimé le style, le dessin : les personnages n'étaient physiquement pas parfaits mais ils étaient tous beaux, à leur manière. Les yeux étaient doux, le style très propre et beau, j'y ai vraiment trouvé ce que je voulais et ça s'associait très bien avec l'histoire.

Cette histoire, qui d'ailleurs prend je trouve un sens encore plus grand dans les derniers chapitres qui m'ont surpris. Je me suis surprise à tourner les pages de plus en plus rapidement et quand je suis enfin arrivée à la fin, j'étais triste de tous les quitter. Je pense sincèrement que n'importe qui pourrait se trouver un personnage qui le touche plus qu'un autre tant la diversité est intéressante.

Merci beaucoup pour cette découverte, et si je ne suis absolument pas une spécialiste en BD j'apprécie énormément découvrir de jolies choses comme ça de temps en temps. Je recommande !

La vie est un peu comme une gigantesque partie d'échecs. Cette idée et cette couverture font immédiatement mouche. L'album est aussi doux qu'amer à l'image de la vie. Il y a des moments
sacrément âpres et difficiles. Elle est imprévisible, on essaye quand même d'établir un plan, de prévoir. On joue, on gagne, on perd. On ne ne peut pas toujours gagner, pourtant il faudra bien se relever. Les différentes personnes que nous allons rencontré sont comparés aux différentes pièces d'échecs, en même temps une vieille dame intelligente et acariâtre va initier un jeune homme aux échecs.
Nous allons suivre des gens de différentes origines, âges et professions, même s'il y a des liens entre tout ce monde là.
La construction est très intelligente, bien faite, nous avons des gens qui font chacun leur choix de vie, il n'y a pas vraiment de bonne réponse. Et tout du long, cela se laisse bien lire, c'est intéressant, ça percute, c'est fluide. Mais c'est toute la dernière partie qui emmène cet album au sommet, et lui fait prendre plus de valeur, c'est le moment où tout prend sens, se relie, et c'est magistral. Chaque mouvement provoque toujours le suivant.
Ce sont les éditions Bamboo dans leur collection Grand Angle qui nous propose cet one-shot. La maître d'oeuvre est Victor L. Pinel. Il a déjà fait "Plongeon" (que je n'ai pas encore
pu lire). En général, une collection à retenir et surveiller.
Le dessin est agréable, très réaliste, il capture bien la vie des gens avec leurs hauts et leurs bas.
La majeure partie des chapitres sont séparés avec quelques pièces d'échecs en illustration.
Tout commence alors qu'un jeune homme sort du tram, il est tout rouge. Puis nous nous retrouvons dans une maison de retraite où travaille pas mal de nos personnages. La directrice
est aux abois avec madame Dubois qui ne veut rien écouter, toujours fumer, toujours boire, ne pas aller dans la salle commune etc.
Et elle campe sur ses positions. Samir, un jeune bénévole, celui qu'on a rencontré dès le début, va essayer d'interagir avec elle. Il lui faudra bien de la patience, elle ne veut rien écouter, répond, ne parle pas d'elle, mais elle acceptera de lui apprendre les échecs. Elle gagne toujours, a-t-elle un secret ? A travers elle, nous aurons quelques enseignements de la vie. Puis nous verrons ces gens et leurs soucis.
Quelques petits exemples, notre directrice est une acharnée du travail, une fille collectionne les aventures sans lendemain (elle a son petit rituel aussi), un acteur n'en peut plus de son image, une jeune lycéenne commence dans un nouveau lycée, une jeune femme se questionne sur son futur mariage, un vieux couple solidaire a des passions différentes, un couple
se retrouve via internet, un travaille loin etc.
Des personnages très variés, des réflexions intéressantes, et une partie la plus endiablée qui soit : la vie.
Mais parfois, il faudrait penser à mieux observer aussi. On a trop la tête dans le guidon pour y voir clair.
Alors prêt à faire leurs rencontres, les découvrir, les suivre dans leurs vies et voir comment tout se relie ?
C'est très juste, sensible, touchant, sans jugement.

Aux dernier.e.s réfractaires qui regardent de manière un peu snob la bédé sous toutes ses formes, en la jugeant parfois puérile, pas à la hauteur, dédiée aux fainéants et bien en deçà d'une littérature jugée plus noble, il faudrait probablement placer entre leurs mains cet incroyable roman graphique de Victor L. Pinel.

Obtenu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio et alors que ma collègue du rayon bédé m'en avait déjà fait la recension moult fois depuis qu'elle avait lu son service de presse, j'ai dévoré cette magnifique histoire où les destins s'entremêlent et s'entrechoquent. le dessin est évidemment très beau, mais l'histoire est plus belle encore, pleine de mignonnerie sans jamais tomber dans les facilités, totalement en phase avec nos vies contemporaines et la diversité d'une société.

C'est un coup de coeur évidemment et si vous en avez l'occasion, rendez-vous chez votre libraire pour la découvrir car elle mérite largement et partir à la rencontre de cette galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres.

Échecs

Superbe roman graphique de Victor L. Pinel qui est pour la première fois aux pinceaux et au scénario. J'avais adoré "Le Plongeon" l'an passé en duo avec Séverine Vidal et je me suis régalée avec cette BD !

Le pari est réussi : une histoire chorale avec plusieurs personnages qui se croisent et dont la vie et les relations vont être comparées à une partie d'échecs. Madame Dubois qui plante le décor dans l'Ehpad où elle réside avec son caractère bien trempé et son échiquier.

On se promène dans Bordeaux, que les amateurs de cette belle ville reconnaîtront dès les premières pages.
On se plait à suivre ces personnages de tout âge.
On parle de succès et d'échecs, de relations amoureuses, de fidélité, de bonheurs et de déceptions.
De la complexité des relations personnelles, où chacun fait comme il peut.
Essentiellement de la vie, et de ces rencontres qui valent le coup d'être vécues malgré les difficultés.

"On apprend plus quand on perd que quand on gagne."

Le scénario est très bien ficelé, on lit avec grand plaisir cette histoire en voyant les liens se tisser sur les cases de l'échiquier pour un dénouement surprenant et plaisant.
Les personnages sont aboutis et attachants avec leur caractères et leurs expressions. Les dessins sont précis délicats avec des couleurs douces dans lesquelles on se sent bien et plusieurs clins d'oeil aux échecs dans les décors se sont glissés.

Bravo pour cet ouvrage qui représente un travail colossal et minutieux. le rendu est une réussite ! Il sort le 23 août et je vous le recommande vivement 🤍.

Merci à Babelio pour cet ouvrage que j'ai eu la chance de recevoir en avant-première dans le cadre de la masse critique.

Dans un jeu d'échecs, chaque pièce est différente, chacun à ses propres conditions de déplacement, ses avantages et ses inconvénients. Victor L. Pinel (puisqu'il faut des hommes, le plongeon) transpose cela dans la vie réelle. En effet, faire des rencontres ne serait-il pas une véritable partie d'échecs. On peut également transposer cela à l'effet papillon. Un événement anodin peut avoir des répercussions importantes. 
L'auteur donne à chacun de ses personnages le rôle d'une pièce de l'échiquier. Au fil de l'histoire, les mouvements des uns et des autres vont avoir une incidence future pour la suite et former un tout. Cela sera parfois tantôt un succès, tantôt un échec. Les relations sont compliquées mais belles. Elles méritent toutes d'être vécues. On fait tous du mieux que l'on peut. 
Échecs est une excellente bd qui brasse de nombreux thèmes liés aux bonnes et/ou mauvaises rencontres. L'auteur madrilène réussit un album convaincant dans un style épuré qui a dû être un véritable casse-tête à mettre en page. 
Un très bel album à ne pas manquer et qui est disponible chez Grand Angle (Bamboo Édition) à partir du 23 août 2023.