L'important était de laisser passer l'orage. La colère des parents ne dure jamais bien longtemps.
J'appris tout d'un coup ce qu'était le vrai chagrin, celui qu'on ressent lorsque quelqu'un qu'on aime nous abandonne à jamais ; celui qui nous vole l'air qu'on respire et fait comme un grand trou brûlant dans la poitrine.
Le bonheur, quand ça vous envahit la poitrine, ça donne envie de faire des folies.
Ce n'était peut-être pas très malin, mais ça faisait rire. Quand on travaille dur, on a aussi besoin de ces petits riens pour tenir le coup.
S'il avait construit la tour entre deux gigantesques marronniers, ce n'était pas pour des prunes.
Je dus me bagarrer pour leur expliquer qu'on ne pouvait pas finir une guerre comme ça :
- Il faut gagner ou faire la paix ! Pour le moment, c'est l'armistice.