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3,87

sur 413 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire se passe pendant la toute dernière offensive allemande en décembre 1944 et janvier 1945 durant un hiver très froid, dans les Ardennes belges.
Des milliers d'Américains , des soldats alliés et des civils y ont laissé la vie face à des SS affichant leurs dernières cruautés et pas des moindres.
Les vieilles personnes et leurs enfants sont toujours sous le choc. Cela se transmet encore oralement.
Les faits du roman commencent par une fillette juive surnommée Renée qu'un prêtre, poursuivi par les Allemands, confie à deux soldats américains, croit-il.
En réalité, ce sont des SS déguisés et infiltrés pour déjouer les plans des soldats américains.
L'un deux décide d'abattre la fillette et au moment où il veut tirer, l'autre soldat, Mathias, l'abat et recueille la fillette dans un sursaut d'humanité.
Ils vont trouver refuge dans une cabane, puis dans une ferme avec des civils et des soldats et une belle relation de protection va s'établir entre eux.
J'ai beaucoup apprécié le personnage de Renée (Rebecca) , 7 ans. L'auteure nous livre ses pensées, ses faits, ses paroles et cela colle bien avec une fillette de cet âge qui a de l'aplomb et de la personnalité. Je l'affirme car j'ai connu ce genre de petite fille.
J'ai moins aimé Mathias, SS sanguinaire qui tout d'un coup donnerait sa chemise pour sauver une petite fille qui compte sur lui mais laissons-nous faire par l'histoire.
L'histoire est très vivante, riche en rebondissements, en détails de cette vie de dénuement où il faut survivre.
Le fond des faits est réel et l'histoire imaginée est rocambolesque. J'adore!
La fin me plaît tout à fait
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Today we live...
Je n'aime pas les longues critiques...
Une jeune juive de 7 ans se retrouve confiée par erreur à un soldat allemand à la fin de la seconde guerre.
Ce livre est fait d'une multitude de rencontres : des soldats allemands, des soldats américains, des civils qui tentent de survivre tant bien que mal.
Personne n'est tout noir ou tout blanc.
Ce livre nous interroge sur ce que l'Humain a en soi. Personne est à 100 % gentil ou à 100 % méchant. On se rend compte qu'en toute personne, il y a de l'inhumanité et de l'humanité...
Le pardon est il possible ? Peut on effacer ce qui a été fait ?
Les bourreaux sont aussi des hommes avant tout...
Les sauveurs sont des hommes avec un passé parfois trouble...
Les innocents sont ils si purs que cela...?
Et par la suite, la vie continue... et cela reste une certitude...
J'ai lu ce livre d'une traite. La narration est fluide, facile, agréable.
J'ai beaucoup cette lecture qui m'interroge, sans donner de réponse toute faite. A nous, lecteurs, de faire notre chemin !
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Durant l'hiver 44, dans les Ardennes belges, les habitants se terrent dans les caves, à la merci des sinistres divisions SS qui répandent la mort dans les derniers soubresauts du nazisme. La progression des Alliés s'effectue par à-coups et personne ne sait, à la vue d'un uniforme, s'il est porteur d'espoir ou de mort. Dans cette période de fin du monde, la rencontre entre Renée, petite Juive de 7 ans, et Mathias, SS infiltré parmi les troupes américaines, prend une allure de conte cruel.

Les situations, les rencontres, les péripéties se déroulent à la frontière du vraisemblable et du merveilleux. Oui, la situation initiale et l'idée qu'un SS puisse être fasciné par le regard d'une petite fille juive nous semblent invraisemblables ! Mais, de la même manière que Renée parvient à faire oublier la réalité par les histoires qu'elle conte, l'auteur nous embarque dans une fiction à laquelle nous adhérons sans jamais oublier qu'il s'agit bien d'une fiction. L'alternance entre l'emploi du présent et celui du passé simple reflète bien ces vibrations entre effet de réel et pure fiction.

Tiré du scénario d'un film, le roman d'Emmanuelle Pirotte possède, à mon sens, cette force indicible qui engage le lecteur dans une histoire jusqu'à le faire trembler pour des personnages dont les comportements gardent une part insoluble de mystère.
Mathias, le SS semeur de mort, se laisse attendrir alors que Dan, l'Américain sauveur de la civilisation, se comporte comme une bête sauvage. Ces renversements incessants, cette instabilité des réactions, éloignent les personnages de tout manichéisme. Les frontières entre représentants du Bien ou du Mal en sont brouillées et cette perpétuelle incertitude reflète peut-être celle qu'ont ressentie les gens ayant vécu cette période.

J'aime ce roman pour la belle histoire qu'il me raconte, pour les émotions qu'il provoque, pour son écriture claire et sans arrogance, pour l'espoir qu'il esquisse, pour l'énigme humaine qu'il ne résout pas, pour la part d'enfance qu'il me fait retrouver, pour ce côté "invraisemblable" auquel il me fait croire quand même, pour les images qu'il suscite... Liste non exhaustive !
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Renée est une petite fille juive de 7 ans. Mathias est un soldat allemand, un SS. Tout les oppose, et pourtant… Pour qui sait quelle raison (le saura-t-on avant la fin du récit ?), lorsque leurs routes se croisent, ce qui devait arriver n'arrive pas. Et c'est là que débute une relation très particulière, inattendue, et que l'on voit évoluer tout au long du roman. Parallèlement, de nombreux flash-back viennent donner encore plus de profondeur à l'histoire.
Quel plaisir que cette lecture ! On ne s'ennuie pas une minute, tous les personnages ont quelque chose d'attachant, et on n'a pas envie de lâcher ce livre avant de savoir comment tout cela se terminera.
Voilà un premier roman dont on espère bien qu'il ne sera pas le dernier ! Je remercie Babelio et les Editions du Cherche-Midi de m'avoir permis cette belle découverte.
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Le 16 décembre 1944 débute la contre-offensive allemande dans les Ardennes belges qui doit, selon Hitler, les mener jusqu'au port d'Anvers. Des commandos SS déguisés en soldats américain doivent prendre intacts des ponts sur la Meuse afin de permettre le passage des troupes allemandes. C'est l'opération Greif et elle est l'oeuvre du Waffen-SS Otto Skorzeny. Dans les villages où les Allemands reviennent c'est la panique. Un curé confie ainsi Renée, une petite fille juive cachée ici, afin d'échapper aux déportations, à deux soldats américains qui sont en réalité des SS infiltrés de l'opération Greif. Les deux nazis s'apprêtent à assassiner la fillette mais au dernier moment, l'enfant met une petite poignée de neige dans sa bouche pour étancher sa soif. Ce geste en apparence anodin allié au regard pénétrant de Renée trouble Mathias qui décide d'abattre l'autre soldat. Mathias est décrit par Emmanuelle Pirotte comme étant « une machine à tuer ». Ce n'est pas la pitié qui l'a poussé à épargner l'enfant, c'est autre chose et c'est cette « autre chose » qui est décrite de façon bouleversante dans ce livre sublime au titre de « Today we Live » et qui est signé de l'auteur belge Emmanuelle Pirotte. le style d'écriture est au plus près des émotions ressenties par ces deux êtres que tout oppose et qui pourtant se rencontrent pour ne plus se quitter : un soldat allemand et une petite fille juive. Cette plongée au coeur de cette rencontre improbable en pleine bataille est d'une finesse psychologique et d'une beauté rare. J'ai dévoré ce roman en deux petits jours. La lucidité de Renée nous foudroie car elle a déjà compris que ses parents déportés ne reviendraient pas. La force de vie qui l'habite est proportionnelle à la pulsion de tuer qui tenaille Mathias. Ce dernier tente de comprendre ce qui le touche chez Renée. Lui, le trappeur parti avant la guerre au Canada, lui qui côtoya les Indiens et leur mode de vie, lui l'homme brillant habité par une puissance de destruction abyssale. C'est la force de ce roman : ce lien étrange et puissant entre Renée la petite fille juive et Mathias le SS. On est plongé, immergé au coeur de la bataille, dans cette ferme occupée par des soldats américains où Mathias et l'enfant, pour des raisons différentes, doivent taire leur identité. C'est un très grand roman et je pèse mes mots car rarement j'ai été aussi touché, ému par une histoire. « Today We Live » est un livre envoûtant, marquant, beau tout simplement !
Lien : https://thedude524.com/2019/..
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Résumé:

Décembre 1944, la fin de la guerre est proche. Les Allemands se sentent menacés par les Américains, qui sont de plus en plus nombreux. Plus déterminés que jamais à gagner cette guerre, ils envahissent un petit village dans Les Ardennes belges. Paniqué, un homme confie une jeune juive de 7 ans, Renée, à un curé, qui lui même la confie à deux soldats américains, en les priant de bien vouloir la cacher.
En réalité, se sont deux SS infiltrés, chargés de déjouer les plans des alliés. Ils décident d'exécuter la fillette.
Mais au moment de tirer, Mathias, troublé par le regard de l'enfant, tue son coéquipier.
Démarre alors une cavale, dont le but est de survivre coûte que coûte.



Mon avis:

Je remercie beaucoup les Editions le Cherche Midi et surtout Solène pour l'envoi de ce roman, qui m'intéressait énormément, non pas par voyeurisme, mais pour se rendre compte de ce qu'ont pu vivre ces gens et afin que cela ne bascule pas dans l'oubli. Ayant lu déjà pas mal de récits sur la seconde guerre mondiale, je savais que cette lecture n'allait pas être facile.
Emmanuelle PIROTTE, nous livre dans son premier roman, une histoire poignante, dans laquelle, malgré l'horreur de cette période de l'Histoire, on aperçoit un peu d'humanité.

En effet, c'est un récit peu inhabituel que l'on découvre ici.
Mathias, bien qu'allemand, décide de prendre la défense et de protéger au péril de sa vie, une jeune juive. On se prend tout de suite d'affection pour lui, même si on sait qu'il a commis des meurtres sur des innocents, sur des enfants notamment. On ne peut s'empêcher de penser qu'à cette époque, tous n'étaient peut-être pas si mauvais et qu'il y avait des soldats humains malgré tout, qui ne cautionnés pas ce qu'ils faisaient.
Pourtant, à plusieurs moments dans le livre, la personnalité de Mathias, ses pensées d'allemand, reprennent le dessus et on a peur qu'il commette l'irréparable. Il ne comprend d'ailleurs pas ce qu'il lui a pris de sauver cette petite fille, qui a osé le regarder dans les yeux, sans avoir peur, au moment de son exécution.

J'ai été effectivement étonnée de la maturité et du courage de cette gamine. Elle semble ne jamais paniquer face aux allemands, alors qu'elle a vu sa famille se faire arrêter pendant qu'elle était cachée. Très maligne et dotée d'une grande ouverture d'esprit, elle a su voir de la bonté en Mathias.

On s'attache donc à ce couple improbable, qui va tenter de survivre jusqu'à la fin de la guerre. Ils se trouvent dans une situation assez compliquée, car d'un côté, Mathias ne peut pas rejoindre son unité avec Renée et de l'autre il ne peut pas aller trouver les américains, de peur que sa véritable identité soit découverte, ou qu'ils soient attaqués ensuite par des allemands. Il se rend compte qu'il n'y a qu'avec lui qu'elle est en sécurité.

Bien que leurs conditions de vie soient difficiles, ils ne perdent pas espoir et se raccrochent aux moindres petits moments de bonheur. Il y a des passages magnifiques, comme le jour de noël, où ils font une crèche, dansent et célèbrent cette fête chrétienne, afin d' essayer d'oublier pour quelques instants la guerre.

Pour conclure:
J'ai littéralement adoré ce livre. On retient son souffle comme tétanisé à l'idée qu'ils soient arrêtés,séparés et même tués. Pour son premier roman, Emmanuelle PIROTTE a su m'émouvoir avec des mots emprunts de réalisme. On ressent leur peur et on ne peut que continuer sa lecture jusqu'à la dernière page, en espérant que tout se termine bien pour eux. Un ouvrage qu'il faut absolument lire et avoir dans sa bibliothèque.

Ma note: 18/20.
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En cette fin d'année 44, la dernière offensive allemande dans les Ardennes belges pousse la population locale à se réfugier dans les caves. Dans la ferme de la famille Paquet, débarque soudainement un soldat américain Mathias, accompagné d'une enfant juive de 7 ans qu'il doit soustraire à la vindicte allemande. Mais la réalité est tout autre et Renée, la fillette le sait. Elle connait le double-jeu de son protecteur qui n'est autre qu'un soldat de la Waffen-SS infiltré. Alors pourquoi ne le dénonce-t-elle pas aux autres GI's présents dans cette cachette ? Quant à Mathias, quelle est la raison pour laquelle il n'a pas tué la fillette quant elle lui a été confiée par un prêtre belge dupé par son uniforme, préférant abattre son compagnon de combat ? Emmanuelle Pirotte a bâti toute son histoire sur l'ambiguïté de cette relation.

Son roman m'a fait découvrir un aspect de la seconde guerre mondiale que je ne connaissais pas avec cette opération d'infiltration nommée opération Greif, où de très bons éléments de l'armée allemande se glissaient dans les troupes alliées pour les désorganiser. Même si c'est un roman sur la guerre, ce n'est pas un roman d'action. Il se déroule dans un presque huis-clos, qui est le microcosme idéal pour exacerber les sentiments. L'auteure a tout misé sur les personnages et sur leur dualité. Ballottée de main en main depuis sa plus tendre enfance, Renée a vu son innocence céder la place à un instinct de survie presque animal qui l'aide à voir clair dans l'âme de ceux que le hasard met sur son chemin. Quant à Mathias, c'est un aventurier qui ne s'est pas engagé dans l'armée par adhésion à la doctrine hitlérienne mais par besoin d'adrénaline, par opportunisme et parce qu'il n'accorde pas beaucoup d'importance à la valeur de la vie. Toute la beauté du livre est contenue dans la relation ambivalente qui va s'établir entre ces deux solitaires. Cette gamine juive va réveiller en lui le peu d'humanité qu'il reste. J'ai beaucoup aimé l'ambiance tendue qui règne entre les occupants de cette cave, dans l'attente de la fin de cette guerre. Les arrivées successives des américains puis des allemands réveillent des penchants vils pour les uns ou courageux pour les autres. Des scènes très fortes émaillent le récit. L'écriture de l'auteure est juste et sait s'adapter à la situation. Elle permet par exemple au lecteur d' échapper ponctuellement à cette tension, en narrant le passé de trappeur de Mathias (sa mère était canadienne) et son sauvetage par une chamane indienne.

Un premier roman auquel j'accorde un 18/20, petit par la taille mais grand par le kaléidoscope d'émotions qu'il déclenche chez le lecteur. Un roman qui interroge sur le fond de la nature humaine, sur sa propre réaction face aux évènements rencontrés et qui laisse un agréable goût d'espoir.
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En Wallonie en décembre 1944, quand un allemand se cache dans un uniforme américain, que les américains ne sont pas que des anges libérateurs, que les civils tentent de survivre malgré tout… et qu'ils rencontrent une petite fille juive perdue et seule au monde.
Voilà un résumé très succinct de ce roman qui ne peut se résumer tellement il aborde des thèmes fondamentaux et mène à des réflexions sur la nature humaine, le monde, l'Histoire...

Au départ je me suis dit : « oh non, encore un roman sur la guerre… » et je n'avais plus très envie de le lire en cette période. Puis les premières pages m'ont happée car l'action démarre dès la première ligne avec un fort suspens. J'ai suivi ces personnages pris de panique, essayant de comprendre la situation. Une petite fille est un des personnages secondaires car elle ne s'exprime pas, puis soudain dans un moment critique elle se retourne et le lecteur la rencontre tout autant que le personnage présent : elle devient alors le personnage principal de cette histoire. C'est là que j'ai compris que je lirai le livre jusqu'au bout ! Quel formidable personnage que cette petite fille étonnante qui ne laisse personne indifférent. Il émane d'elle une humanité forte, de la tendresse, de la poésie, la vérité également car elle est incapable de bercer les autres d'illusion : elle dit ce qu'elle pense.
Un couple improbable se forme alors entre elle et l'allemand déguisé en américain. Lui aussi est touchant à sa façon. On comprend peu à peu sa duplicité, ses contradictions. On s'apprête à le détester mais son humanité apparait. de nombreux flash-back permettent de mieux cerner les personnages, d'approfondir leurs traits de caractère.
Le lecteur plonge dans la bataille des Ardennes : débâcle allemande, dernières atrocités, stress américain. La population ne peut que subir les invasions de soldats de tout bord et les nourrir alors qu'elle se prive déjà avec des vivres quasiment épuisées. L'instinct de survie dévoile alors les caractères entre les lâches prêts à dénoncer, les courageux qui gardent la tête haute, les affaiblis qui suivent le mouvement. Mais jamais l'auteur ne juge : il n'y a pas le bien et le mal, il n'y a que des hommes et des femmes pris dans la tourmente de la guerre.

Ce roman est donc porteur d'espoir, nous montre, malgré les horreurs, la poésie de la vie et que l'amour l'emporte. Une lecture positive avec un sujet angoissant au départ. C'est tout le talent d'écrivain d'Emmanuelle Pirotte dans son premier roman. Quand le prochain ?
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Ce livre est un vrai coup de coeur...C'est le livre d'une rencontre, d'un regard échangé qui va changer la destinée de deux êtres que tout oppose en apparence. Mathias, SS pur et dur, qui tue sans état d'âme, croise le regard franc de la petite Renée et sans comprendre ce qui se joue à ce moment-là, il choisit de l'épargner. Incapable d'exprimer le moindre sentiment, se refusant à les ressentir, il va peu à peu se laisser apprivoiser par cette fillette pas comme les autres. C'est leur lucidité sur ce monde, ce refus de l'espoir qui va les unir à jamais. Ensemble, ils apprendront à baisser la garde...Pour le meilleur et pour le pire car la terrible machine de guerre est en route et n'épargnera personne dans sa chair et dans son âme...Un roman troublant, une écriture fluide, des personnages contrastés, oscillant entre gris clair et gris foncé...Pour résumé un très beau moment de lecture tout en sensibilité
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J'ai vu Emmanuelle Pirotte lors de son passage à La Grande Librairie pour la présentation de son premier roman. J'ai bien aimé cette présentation et la personnalité qu'elle dégageait. Petit plus, elle est la fille du poète et écrivain belge Jean-Claude Pirotte.
J'étais curieuse de lire cette histoire étrange entre une petite fille, juive, Renée et Mathias, un soldat allemand, infiltré comme soldat américain, durant la deuxième guerre. Une relation improbable et incroyable entre ces 2 êtres que tout sépare à priori. Et contre toute attente, au moment de la tuer d'un coup de pistolet en pleine forêt sous la neige, l'Allemand tue son comparse et sauve, sans savoir pourquoi, cette petite fille si différente.
J'avoue que j'ai été subjuguée par ce « couple » improbable, plein d'incompréhension, de dureté, de complicité, de tendresse, d'humour aussi, de survie….
Ce roman sort vraiment des sentiers battus. Très bien écrit, je me suis laissée emportée par Renée et son soldat. Jusqu'au bout, je n'ai pas vraiment deviné la fin, une fois démarrée, difficile de le lâcher. J'ai été fort émue par moment. Un vrai gros coup de coeur ! petit bémol, le titre qui ne donne pas la vraie teneur de ce livre qui se passe dans les Ardennes belges (quelques expressions délicieuses en patois) et n'a vraiment pas besoin d'anglais pour exister. D'ailleurs, si je n'avais pas aimé et vu la présentation faite à La Grande Librairie, avec un titre comme ça, je ne l'aurais jamais lu. Cela aurait franchement dommage !
Petit bonus pour moi, l'Allemand a une mère québécoise, et il a été un temps trappeur dans le grand nord canadien, et a vécu avec les indiens Cris. Evidemment j'ai apprécié.
Vraiment un roman frais et différent à découvrir !
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