Que celui qui contemple se rende semblable à l'objet de sa contemplation, en conformité avec la nature originelle et que, s'étant ainsi rendu pareil à elle, il atteigne pour le présent et pour l'avenir, l'achèvement parfait de la vie que les Dieux ont proposée aux hommes.
Contre ces deux maladies il n'y a qu'un remède : ne mouvoir jamais l'âme sans le corps, ni le corps sans l'âme, afin que, se défendant l'une contre l'autre, ces deux parties gardent leur équilibre et leur santé. Il faut donc que le mathématicien et quiconque exerce énergiquement quelque activité intellectuelle, donne aussi du mouvement à son corps et qu'il pratique la gymnastique.
Il en faut toujours accuser les parents plutôt que les enfants, les éducateurs plutôt que leurs élèves. Mais, dans la mesure où on le peut, il faut s'efforcer par l'éducation, l'exercice et l'acquisition de connaissances appropriées, de fuir la méchanceté et d'atteindre la vertu, son contraire.
Mais il y a deux espèces de démence : l'une est la folie, l'autre l'ignorance.
Entre tous ces instruments, ils ont façonné en premier lieu les yeux porteurs de lumière, et ils les ont implantés dans le visage à peu près pour la raison que voici. Cette sorte de feu, qui n'est point capable de brûler, mais seulement fournir une douce lumière, ils ont fait par leur art qu'elle devînt, chaque jour, un corps approprié.
En effet, c'est le Monde lui-même qui se donne sa propre nourriture, par sa propre destruction.
Or, si ce Monde est beau et si l'ouvrier est bon, il est clair qu'il fixe son regard sur le modèle éternel
Le temps est l’image mobile de l’éternité immobile.
Tout ce qui naît, naît nécessairement par l'action d'une cause,
car il est impossible que quoi que ce soit puisse naître sans cause.
Ainsi, le savant ou celui qui s’applique sérieusement à quelque travail intellectuel, doit donner de l’exercice à son corps, en se livrant à la gymnastique ; et celui qui prend soin de son corps, doit exercer son esprit par l’étude de la musique et de toutes les connaissances philosophiques, si l’un et l’autre veulent mériter à la fois le titre de beau et celui de bon. Il faut prendre un soin égal de toutes les parties de soi-même si on veut imiter l’harmonie de l’univers.