"D'une manière obscure et mystérieuse, la nature mortelle de ce lieu n'a fait que renforcer l'emprise de l'Everest sur l'imagination du monde entier."
David F. Breashears, membre de dix expéditions à l'Everest, dans National Geographic de septembre 1997
En contemplant ces géants qui m'entouraient, j'étais convaincu qu'ils resteraient pour toujours inaccessibles à l'homme. (Sir Francis Younghusband, Le défi, 1936)
Réception royale
Après avoir marché pendant quinze jours à travers les contreforts de l'Himalaya, les alpinistes sont reçus par le roi du Népal. Ils se sont préparés soigneusement pour cette expédition, mais ils n'ont pas de tenue de réception. Hillary, Hunt et Tenzing assistent donc à la somptueuse réception en chaussures de montagne, survêtement et chemise sale.
"La possibilité de pénétrer dans l'inconnu, le simple fait qu'il s'agisse du point le plus élevé du globe... tout cela nous poussait à continuer... C'était le grand défi, et nous étions prêts à mettre tout le reste de côté pour le relever."
John Hunt, L'ascension de l'Everest, 1953
L'italien Reinhold Messner et l'autrichien Peter Habeler entrent dans l'histoire en 1978 en gravissant l'Everest sans oxygène.
Les alpinistes qui ont tenté l'ascension de l'Everest en 1924 ont surnommé les "Tigres" leurs Sherpas montés à plus de 8000 m.
"Parce qu'il est là". Réponse de Georges Mallory à qui on demandait, en 1923, pourquoi il voulait gravir l'Everest.
Au Népal, cette montagne porte le nom de Sagarmatha, ce qui signifie "dont la tête touche le ciel" ; les Tibétains la nomment Chomolungma, "déesse mère du monde".
Au XIXe siècle l'alpinisme devient un sport à part entière et les alpinistes mettent au point des techniques nouvelles.
Sur les pentes les plus raides couvertes de glace ou de neige, les crampons n'offrent pas de prise suffisante. Les alpinistes taillent alors des marches avec leur piolet.