Parfois pour surmonter l'impensable , poser des mots sur ses maux est cette bouffée d'oxygène qui nous permet de ne pas sombrer .
C'est ce qu'a fait Véronique Poivre D'Arvor lorsqu'elle a dû continuer de vivre après le suicide de sa fille Solenn à l'âge de 19 ans alors qu'elle souffrait de troubles de l'alimentation .
Dans son court ouvrage témoignage elle exulte sa détresse .
La détresse d'une mère qui a perdu un enfant .
Elle décrit la descente aux enfers , l'impuissance des proches face à une maladie comme l'anorexie .
La lecture de ce drame familial ne m'a pas touchée comme je l'appréhendai.
L'autrice de par sa plume n'a pas réussi à faire transparaître ses émotions .
J'ai dans ma PAL les récits de son mari Patrick Poivre D'Arvor sur le même sujet douloureux on verra lors d'une prochaine lecture si son écriture me touche différemment .
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Un livre… étrange, ou étranger. Les lecteurs relèvent la distanciation, dans l'écriture. C'est comme si un carnet intime avait été publié, à l'insu de son auteur. le lecteur se trouve, lui, embarrassé. Comme si cette écriture d'un malheur n'était pas destinée à être lue. L'empathie ressentie tourne alors court, comme une impolitesse, une réaction inappropriée. Et l'on referme ce livre, avec culpabilité.
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L'histoire de Solenn est terrible et son combat contre la maladie est poignant mais le livre est mal structuré et s'adresse plutôt à sa famille qu'aux lecteurs ...
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