Des potes homos, une copine nympho, un mec marié, un frère ennuyeux, un père fini, une mère insupportable.. Et Elsa.
Pas facile de se construire, de grandir, d'envisager son avenir … sur des non-dits, sur une confiance en soi à géométrie variable… Elle sent qu'elle s'effrite, qu'elle s'éloigne d'elle-même, elle voudrait défier la vie, quitter son boulot, se reprendre en mains mais elle n'y arrive pas.
Pour comprendre Elsa, il faut remonter à son enfance, ses rapports avec sa mère… Sur 20 chapitres,
Jean-Christophe Morandeau brosse le portrait d'une jeune femme qui s'accroche, qui veut croire en ses rêves même si elle ne sait plus comment s'y prendre.
300 pages en noir et blanc, un dessin très expressif, une utilisation de la page très libre qui rend la lecture facile, aérée et une héroïne très attachante, un peu paumée mais sincère.
«
Rien ne sert de m'aimer », on est sûrement quelques uns à avoir eu ces mots en tête, un jour ou l'autre. Elsa a combattu ses peurs, elle a affronté le vide… Ce livre raconte son histoire, ça peut être aussi celle de chacun de nous.