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Un titre curieux, n'est-ce pas? Et l'histoire ne se passe même pas dans une région polaire! Quoique...en Ecosse, il ne fait jamais bien chaud.😉

Un emprunt au hasard à la médiathèque qui s'est révélé une superbe lecture!

Vous aimez les îles sauvages? Bienvenue aux Hébrides-extérieures, au large de l'Ecosse. C'est là que Lettie se réfugie , avec ses trois enfants, après le décès ( suspect) de son mari, Nicky, qui travaillait à l'ambassade d'Angleterre à Bonn, en pleine guerre froide, dans les années 80.

Murée dans son chagrin, elle ne s'aperçoit pas vraiment du mal-être de ses deux filles, Georgie, 18 ans, hantée par un secret lié à son père, et Alba la rebelle, qui ne peut pas s'empêcher d'être méchante avec tout le monde et surtout avec son petit frère de 8 ans, Jamie, hypersensible, qui vit dans son monde à lui.

Chacun de ces personnages est émouvant, et l'auteure sait bien montrer les liens complexes qui les unissent. Elle décrit aussi à merveille la lande écossaise envoûtante ( j ai succombé également à son charme âpre, notamment sur l'île de Skye) les marais dangereux, les nombreuses variétés d'oiseaux marins, les coutumes des îliens, repliés sur eux-mêmes. Un souffle magique effleure le lecteur lors de ces évocations.

Ajoutez à cela un soupçon d'espionnage, les dangers d'une base militaire, et un ours au grand coeur perdu sur l'île, ayant échappé à son dresseur qui l'aimait beaucoup ( fait-divers véridique), vous obtenez un livre captivant, vibrant d'émotion et de poésie.

Il est dommage qu'il soit peu chroniqué sur le site, il mérite une plus large diffusion, même s'il date déjà de 2012. Alors, laissez-vous tenter!

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Il est vrai que je ne lis pas ce genre de récit habituellement. Je suis plutôt lectrice de littérature de jeunesse ou jeunes adultes, je ne vais quasiment jamais dans les rayonnages où Bella Pollen et ses confrères pourraient m'attendre. Donc une lecture qui sort de ma zone de confort, mais je suis très contente d'avoir sauté le pas.

L'été de l'ours est l'histoire d'une famille touchée par le deuil comme beaucoup d'autres malheureusement. Une perte brutale et incomprise. Mais chaque membre de la famille ne vit pas ce drame de la même manière, et si Letty, la mère, s'engouffre dans le chagrin, son fils Jaimie, lui, continue de chercher ce père qu'il a perdu. Ses soeurs Alba et Georgie se débattent entre leurs sentiments d'enfants et ceux de jeunes adultes.

Il n'est pas difficile d'entrer dans le vie de cette famille. Il a même été assez déconcertant de voir avec quelle facilité Bella Pollen arrive à nous plonger dans l'univers de ces parfaits inconnus. Les chapitres se suivent, très courts et chaque, à tour de rôle, nous révélant les penser de Letty, Jaimie, Georgie, Alba et de l'ours. J'ai beaucoup aimé cette dynamique. C'était un pari osé car il est difficile de s'attacher à des personnages en si peu de temps. Mais en même temps, les histoires et les pensées s'entrecroisent. Même Nicky, le père, est très présent dans cette histoire. Il l'est d'ailleurs peut-être trop, ce qui empêche le reste de la famille de réellement faire le deuil. Car le roman traite avant tout de cela. Comment gérer la perte tragique et soudaine d'un être cher ?

Letty se perd entre trouver la raison de ce suicide et comment gérer cette perte. Elle, la mère de cette fratrie de trois enfants, qui perd petit à petit son rôle et laisse le chagrin l'engloutir, laissant ses enfants livraient à eux-même. Elle ne réussira à sortir de cette torpeur que grâce à la colère sourde qu'elle laissait enfouie en elle. Sa fille cadette, Alba, est d'ailleurs celle qui représente le plus cette colère. Chacun d'eux représente en fin de compte des étapes du deuil : le dénie de Jaimie, l'acceptation de Georgie, la colère d'Alba, la tristesse de Letty... Mais cette avant tout à leur propre rythme et à travers d'autres épreuves comme la découverte de la vérité que chacun d'eux finira par arriver à la dernière étape : la reconstruction.

Et cela se fait avec douceur et justesse. Chaque membre de la famille progresse à son rythme et rencontre d'autres soucis lié à son âge. Jaimie se débat entre les propres des adultes souvent trop obscurs pour lui. Alba entre dans l'adolescence trop brutalement et n'arrive à s'exprimer que par la colère et la rébellion. Georgie devient adulte, se débattant entre les secrets qu'elle garde et son envie de vivre une vie normale. Et enfin Letty, de retour chez elle, dans celle île perdue à la recherche de la vérité... de sa propre vérité.

Les choses évoluent avec douceur et petit à petit tout s'enchaîne avec clairvoyance et fluidité. le fond de guerre froide et d'ambassadeurs donne une petite touche de curiosité à l'ensemble. Ils donnent cette petite part de mystère qui entoure la mort de Nicky beaucoup plus crédible, sans pour autant alourdir cette histoire de famille... Et puis, enfin l'Ours. Personnage si important durant toute ce roman. Un emblème, une lueur d'espoir qui donne au récit de Bella Pollen une dimension un peu magique qui m'a charmée sans aucun doute.

En clair, un roman a découvrir. Une auteur à découvrir. Si jamais Bella Pollen est de nouveau publiée en français, je dois dire que je me laisserai tenter sans trop d'hésitation car cela fait du bien de lire ce roman à l'ambiance douce-amère, et qu'il est toujours bien de lire d'autres univers que ceux qu'on affectionne habituellement.
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Un enfant pas comme les autres, un deuil terrible et un ours sur une île écossaise.

Un enfant triste parce que son père a disparu alors qu'il lui a promis d'aller voir le cirque avec lui, un cirque qui présente un ours apprivoisé qui l'intéresse particulièrement.

On ne dit pas vraiment à l'enfant que son père est mort, car on craint que ce père diplomate ne se soit suicidé à Berlin, après avoir trahi son pays. Autour de l'enfant, une recherche de la vérité, à travers les tiraillements de la famille où chacun vit son chagrin à sa façon.

En parallèle, la narration de l'ours réfugié dans une caverne, qui observe l'agitation de l'île.

Un roman de paysages poétiques, mais aussi sur la tragédie du deuil, avec un brin d'intrigue d'espionnage.
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Pas facile d'écrire une chronique sur ce roman alors que les émotions me bouleversent encore et que l'air océanique retient mon âme et mes pensées sur les Hébrides Extérieures. (Ces îles écossaises figurent d'ores et déjà sur la liste de mes prochaines destinations de vacances.)

Ce roman est un hymne à la Famille (avec un grand F), lorsque celle-ci est blessée, qu'elle tente de se relever, qu'elle affronte les doutes, les incompréhensions, les violences intérieures et extérieures, qu'elle avance, envers et contre tout, vers cet avenir meilleur auquel elle croit.

Ce roman est un hymne à la Vie alors que la violence de la mort vient frapper de plein fouet un écrin familial confortable et enlever un père et un mari tant aimé.

Il est un hymne à la Mer sur ces îles du bout du monde qui se font réceptacle des envies du vent, de la pluie, des marées, de la terre qu'il faut apprivoiser, comprendre, accepter et parfois dompter.

C'est un hymne au Passé et à L Histoire qui mêlent ses fils troubles au quotidien déstructuré de cette famille qui tente de se reconstruire à travers les événements des dernières années et de retrouver sens et équilibre.

Les personnages sont plus bouleversants les uns que les autres :
Letty, la maman, tout à son désespoir ne sachant pas comment rejoindre ses enfants dans leur souffrances respectives.
Georgie, l'aînée, qui rêve de liberté, d'autonomie, d'amour et de fuite.
Alba qui, sous ses airs de rebelle et d'hérisson piquant, cache des blessures si profondes qu'elle rejette tout amour.
Jamie, le petit dernier, ultra sensible, sans filtre, qui accepte tout parce qu'il croit que c'est ça la vie, surprotégé et pourtant le meilleur capteur de sensations, d'étonnements, de vie. Un tourbillon de pensées qui ne s'arrête jamais.
Et puis, il y a l'ours... Ce sauvage aux comportements parfois si humains, si compatissant, si attentif à la détresse des autres qu'il nous fait oublier la peur et le danger.
Il y a tous les autres encore qui, chacun à leur façon, m'ont touchée profondément.

Ce roman est une pépite, une perle, un trésor émouvant. Ce n'est certes pas de la grande littérature mais les mots touchent au coeur et embarquent dans une aventure émotionnelle et sensorielle tous ceux qui sont d'accord de monter à bord. N'hésitez pas ! Le voyage en vaut vraiment la peine !
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La mort de Nicky laisse la famille Fleming très désorientée : que pouvait bien faire ce diplomate anglais sur le toit de l'ambassade de Bonn ? Un décès brutal, qui ouvre la porte à toutes les suppositions en ces temps de guerre froide.




Sans véritable attache en Allemagne, Letty décide de rejoindre le Royaume Uni et plus précisément les Hébrides extérieures : elle a toujours vu la maison de Ballanish comme un sanctuaire et c'est là qu'elle souhaite se reconstruire, entourée de ses enfants.




Des trois enfants du couple, chacun vit les événements et s'acclimate à sa nouvelle vie à sa manière : Georgie, l'aînée, est très concernée par ses responsabilités. Elle a été très marquée par un voyage à Berlin Est, en compagnie de son père. Alba au caractère rebelle semble en vouloir au monde entier et tout spécialement à son jeune frère Jamie. Jamie est un enfant particulier, attachant : il évolue dans un univers bien à lui; tout y est possible... Même de retrouver son père dans l'ours qui, échappant à son dresseur, se terre dans l'île.




Découverte avec ce premier récit en français, Bella Pollen nous livre ici un joli roman, tout en finesse et en poésie, en accord avec le monde que se construit Jamie. A tour de rôle, elle laisse la parole aux différents membres de la famille Fleming et à l'ours. L'ensemble nous permet de découvrir les secrets de Nicky et d'élucider les circonstances de sa mort. le décor est superbe, un peu tourmenté, à l'image des pensées de Letty et de ses enfants. Un texte empreint d'émotions qui m'a beaucoup plu et que je vous invite à découvrir à votre tour.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Georgie, Alba et Jamie se retrouvent désormais sans père et sont obligés de s'exiler sur une île des Hébrides Extérieures, en Ecosse. Nicky Fleming, leur père est tombé du toit de l'ambassade. Mais on ne leur dit rien de plus. Est-ce un suicide ? un accident ? Une nouvelle vie de famille, amputé d'un membre, qui essaye de continuer leur vie tant bien que mal…
L'entrée dans le monde des Fleming se fait en douceur mais en flashs-backs enchevêtrés, on découvre petit à petit chacun des membres de la famille : Georgie, l'ainée dont on sent le mal-être, Alba, pleine de rancoeur et méchante avec son frère, Jamie, le petit dernier qui a sa façon de voir les choses mais aussi leur mère, Letty triste mais aussi désorientée par toutes les insinuations du gouvernement. J'ai apprécié découvrir cette famille mais je n'ai pas réussi à m'intéresser au côté diplomatique.
La partie sur l'ours m'a un peu partagé, j'ai eu du mal à comprendre que l'auteur parlait de l'ours au début (je n'ai plus pensé au titre), certains moments sont assez émouvants, d'autres moins mais les références entre l'ours et le père sont assez poétiques et donnent à l'histoire une allure de conte. J'ai trouvé intéressant que l'auteur s'est basé sur quelques faits réels pour démarrer son histoire. La fin m'a un peu déstabilisée parce que j'avais l'impression d'être dans une sorte de brouillard puis d'un coup, tout est dévoilé !
Je retiens cette auteure, j'ai apprécié de suivre cette famille, d'imaginer ces endroits.
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Nicky Fleming, diplomate anglais à Bonn, a été retrouvé mort. Tout laisse supposer un suicide, mais il y a des inconnues dans la disparition de cet agent. Était-il un espion passé à l'Est ? A-t-il trahi son pays en pleine Guerre froide ? « Il existait une faille dans le procès maison de Nicky Fleming. Qu'il soit coupable était accepté comme un fait avéré. Mais de quoi, personne n'en savait rien. » (p. 131) Pour surmonter la perte de Nicky, son épouse Letty décide de s'installer sur une île isolée des Hébrides-extérieures. « Par le passé, cette île désolée des Hébrides avait été le refuge de toutes sortes d'âmes perdues. » (p. 33)

À leur arrivée, toute l'île se passionne pour un ours de foire qui s'est échappé et qui rôde dans les environs. Personne n'a vu le plantigrade, mais Jamie s'est mis en tête de le trouver, comme une ultime promesse qui le lie à son père. Cet ours n'a plus rien du fauve : capable de réflexion et d'émotion, il se laisse mourir de faim dans une grotte plutôt que de manger des charognes. Et il ne peut s'empêcher d'observer le petit garçon qui le cherche sur la falaise.

Avec ses trois enfants, Georgie, Alba et Jamie, Letty tente de faire front, mais se laisse submerger par le chagrin et l'incompréhension. « Ils ne semblaient plus former une famille. Plutôt un ramassis d'âmes endommagées liées les uns aux autres par une série de rites et de rythmes qu'ils contrôlaient mal. Mais peut-être était-ce la définition d'une famille. » (p. 24) Georgie, douce jeune fille, ne rêve que de changer de vie et se laisse aller à ses premiers émois amoureux. Alba est une adolescente féroce qui nourrit une haine tenace du monde et des gens, prenant son petit frère pour cible principale. Quant à Jamie, il vit dans un monde imaginaire et attend patiemment le retour de son père. « Car si Alba pouvait l'aimer, l'impossible devenait possible. On retrouverait l'ours. Son père disparu rentrerait à la maison, et son trou au coeur se réparerait. » (p. 249)

L'intrigue de ce roman est intéressante, mais la narration chaotique en rend la lecture pénible. On oscille sans cesse entre passé et présent et les évènements qui précédent la mort de Nicky se mêlent à la nouvelle vie de la famille Fleming. À force de me perdre dans le temps, j'ai fini par m'ennuyer et c'est sans grand intérêt que j'ai suivi la résolution du mystère politico-diplomatique qui entoure le suicide de Nicky. J'aurais aimé que les chapitres consacrés à l'ours soient plus longs, plus fouillés. Aussi touchante que soit l'histoire de cette famille endeuillée qui doit réapprendre à vivre et à faire confiance, elle n'a pas su m'émouvoir. Dommage, car cette histoire avait bien des choses pour me plaire. Mais la panne de lecture est toujours là. Rien ne me plaît vraiment et je compare tout au grand Zola, ce qui est une barre trop haute pour beaucoup de livres.
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Letty appelle son mari Nicky. Nicky travaille à l'ambassade d'Angleterre. Nicky et Letty sont parents de trois enfants. Nicky se suicide. Nicky était-il un traitre ?

L'été de l'ours est le genre de roman qui s'enroule autour de vous comme une couverture. Les pages, douces-amères, racontent la vie d'une famille dont le monde s'écroule. Plus de repères, terminé les certitudes, ceux sur qui l'on croyait compter, la vie avant et après.

J'ai aimé cette personnalisation du deuil, la façon dont chacun l'interprète, le vit, l'imagine pour pouvoir survivre. Les fantasmes d'un petit garçon, d'une adolescente et d'une adulte à partir de ce que l'on sait ou croit savoir.

La quête de la pièce manquante, la recherche de sens à tout prix. L'enfermement dans sa propre souffrance, ne plus pouvoir voir le monde autrement qu'avec ses propres filtres. Et cette belle métaphore de l'ours, poétique, onirique et pourtant tellement logique.

Un roman à prendre dans ses valises.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Nous sommes en 1980, époque de la Guerre Froide. Nicky Fleming, diplomate anglais en poste à Bonn en Allemagne, est mort dans des conditions inexpliquées, il serait tombé du toit de l'Ambassade. Sa femme Letty décide de quitter Bonn avec ses trois enfants, pour sa maison d'enfance dans une petite île au nord de l'Écosse dans les Hébrides Extérieures.
La mort de Nicky est un choc pour chacun des membres de la famille. Et chacun ne vit pas ce drame de la même manière.
(...)
Les chapitres sont très courts et révèlent tour à tour les pensées de Letty, de Jamie, de Georgie, d'Alba et même de l'ours. Ils évoquent également des évènements en Allemagne ou en Grande-Bretagne, avant ou après la mort de Nicky.
Une histoire belle et très forte en émotions avec des personnages attachants se débattant avec la perte brutale d'un mari ou d'un père. Ce livre est un coup de coeur pour moi.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Voici un très beau roman plein de bons sentiments où les gentils auront des réponses à leurs questions et dans lequel le méchant gouvernement n'aura pas le dernier mot.

Mais que cette histoire est racontée de façon embrouillée : oui, il y a des falsh-back avec ce qui s'est passé à Bonn avant la mort du père, puis des retours en arrière de flash-back pendant lesquels Georgie se souvient de ce qui s'est passé lors de son voyage à Berlin-Est avec son père. Sans oublier la façon si particulière de réfléchir de Jamie.

Et puis il y a l'ours, également, qui est parfois le narrateur de certains chapitres.

Le gouvernement britannique qui est méchant, fait parti intégrante de l'histoire : il ne veut rien expliquer à propos de la mort du père et construire un centre de lancement de missiles nucléaires sur la fameuse île.

Bref, (comme dirait certains) tout ceci ne m'a pas franchement permis de m'émouvoir à la lecture de ce roman.

Je fais donc ce triste constat : j'ai perdu mon âme d'enfant (bouououou....)

L'image que je retiendrai :

Il est beaucoup question d'ours (Lystig, tu vas adoré) à telle point que je me suis demandée pourquoi le récit ne se déroulait pas à Berne.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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