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3.73/5 (sur 39 notes)

Biographie :

Après une enfance passée entre New York et l'Angleterre, Bella Pollen a travaillé treize ans dans la mode, un milieu qu'elle côtoie désormais en tant que journaliste, collaborant pour de grandes revues, telles American Vogue, The Spectator, The Times et The Sunday Telegraph. Écrivain, Bella Pollen a déjà publié quatre romans outre-Manche. L"Été de l'ours, son premier roman à paraître en France, a remporté un vif succès critique lors de sa sortie en Angleterre, en 2010. Elle vit entre Londres et les États-Unis, avec son mari et leurs quatre enfants.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
« Car si Alba pouvait l’aimer, l’impossible devenait possible. On retrouverait l’ours. Son père disparu rentrerait à la maison, et son trou au cœur se réparerait. » (p. 249)
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Discrètement, elle les regarda par la fenêtre alors qu'ils s'entassaient dans la remorque. Alba et Jamie perchés aux coins opposés, Georgie, son livre attachée à elle comme un membre supplémentaire, laissant pendre ses jambes à l'arrière. Dès qu'ils furent hors de vue, elle poussa un soupir de soulagement et pressa un doigt sur le lecteur de cassettes. Verdi. Puccini. Wagner.N'importe quoi ferait l'affaire.L'opéra isolait son cœur du froid de ses autres émotions. "Les hommes trahissent par cupidité, vengeance, dégout d'eux-mêmes, désir...". Alick avait emmené les enfants, la laissant avec un autre après-midi rempli d'heures vides durant lesquelles elle s'efforcerait de comprendre laquelle de ces pulsions avait tué son mari.
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D'ordinaire, quand Jamie ouvrait la bouche en présence de sa soeur, il s'attendait à se faire ridiculiser. Parfois les piques d'Alba étaient si cruelles qu'elle aurait pu tout aussi bien prendre le coeur de Jamie entre ses mains et le serrer jusqu'à ce qu'il ait atteint la taille d'un pépin de pomme. (p. 244)
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C’était l’odeur qui le rendait fou. Comme si l’océan lui-même était une soupe appétissante confectionnée à partir des ingrédients les plus frais qui soient, et qu’il ne pouvait s’en rassasier. Oh, que n’avait-il un croûton de pain assez gros pour saucer cette merveilleuse bouillabaisse – une tête de maquereau, des queues de lieu jaune et noir. A chaque brasse, un nouvel arôme s’offrait à lui : à l’arrière-plan un bouillon parfumé par les coquilles de moules et de bigorneaux ; une pincée d’assaisonnement provenant du jus d’une anémone de mer ; une légère couche de plancton par-dessus pour la texture. Il secoua brusquement la tête, un mouvement involontaire, un simple élan de gourmandise. Pourtant, ce fut suffisant. La corde se rompit et aussitôt la pression se relâcha autour de son cou. Il marqua une pause, puis avança de nouveau, la lumière se faisant lentement dans son esprit.
La liberté. Devant lui s’étendait l’horizon, derrière lui l’île montait et descendait au gré de la houle. Il aperçut la tache floue d’un homme émergeant des lignes d’écume que les vagues avaient laissées sur la plage. Le dresseur se mit debout et leva les bras pour lui faire signe. Pourtant, il hésita encore, déchiré. Il avait beau être un prisonnier heureux, une corde reste une corde, peu importe celui qui la tient. Alors il tourna le dos au gros homme, plongea dans les eaux salées de la Minch et, indifférent à la tempête qui menaçait à l’horizon, continua à nager.
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Il avait beau être un prisonnier heureux, une corde reste une corde, peu importe celui qui la tient.
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D'immenses colonnes de mots et d'expressions, de fragments de chansons et de bouts effilochés de poèmes avaient été soigneusement collationnés dans son cerveau. On y trouvait des histoires à dormir debout et des histoires sans queue ni tête, les vibrations de la vérité et de la tromperie et le pincement de minuscules mensonges entre les deux.
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Letty détestait les frontières. Ces lignes minces comme des traits de crayon où la culture, le pouvoir et la religion étaient destinés à s'opposer interminablement les uns aux autres. Elle détestait l'intolérance qu'elles représentaient, les secrets et les mensonges qu'elles exigeaient, et, surtout, le temps qu'elles avaient volé à Nicky.
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- Jamie, si tu avais sauté de cette falaise et si tu étais mort, tu sais ce que les gens auraient dit ? Ils auraient tous parlé à maman à voix basse en disant : "Je suis désolé que vous ayez perdu votre fils." Personne ne prononce jamais le mot "mort". Personne ne le dit jamais parce que... parce qu'il est trop affreux, voilà.
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« Il existait une faille dans le procès maison de Nicky Fleming. Qu’il soit coupable était accepté comme un fait avéré. Mais de quoi, personne n’en savait rien. » (p. 131)
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C'était comme si chaque phrase contenait un mot de moins et chaque conversation était raccourcie d'une phrase. Pourtant, lentement mais sûrement, des paragraphes entiers commencèrent à disparaître de leur vie, et ils en étaient arrivés au stade où ils n'échangeaient des informations que lorsque c'était nécessaire.
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