« Je ne suis pas mécontente d’être rentrée saine et sauve de cette expérience de spontanéité. Mais comment font ceux qui ne planifient jamais rien ? Ils fatiguent leur cœur, c’est certain, et viennent ensuite grossir les rangs de ceux qui font des crises cardiaques. Lutter contre l’imprévu, c’est le meilleur médicament que je connaisse. »
Paul croit se rappeler que c’est elle qu’il a entendue à la radio dans une émission en soirée, elle y recevait un écrivain venu parler de son premier roman, Avec des si et des peut-être. Il s’en souvient parce qu’il avait trouvé que le titre était quand même un peu facile et qu’ils n’avaient pas beaucoup d’imagination, ces écrivains modernes… Victor Hugo, c’était tout de même autre chose. Les Misérables, voilà un titre autrement plus recherché !
Nan, tu avais raison. Je t’en veux comme un pou sur un peigne après un shampoing, mais tu avais raison.
Mais la vie est ainsi faite que, parfois, les choses ne vont pas dans le sens qu'on aimerait. Même dans les romans.
Toute cette activité, ce remplissage, cette absence de temps mort, ce besoin de programmer demain avant même de vivre aujourd'hui...
Tu as beau tout prévoir, tout penser, tout régler, aucun logiciel ni aucune formule mathématique ne peuvent te prémunir contre l'imprévu. Parce que c'est ça, la vie.
Au détour de moments difficiles, il y a parfois une bonne surprise à laquelle on ne s'attend pas. Comme une noisette dans un chocolat.
Si Jack et Rose étaient montés sur le Titanic après quelques années de vie de couple, est-ce qu'il l'aurait laissée sur sa planche, ou l'aurait-il lamentablement poussée dans l'eau glacée pour mettre ses miches au chaud ?
L’imprévu peut te paraître effrayant, mais il peut avoir un sourire à tomber par terre,
Au détour de moments difficiles, il y a parfois une surprise à laquelle on ne s'attend pas. Comme une noisette dans le chocolat.