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sur 91 notes

Un homme banal, 36 ans, vendeur de téléphones mobiles, sans amis, des relations occasionnels avec des femmes de passage et une relation distante avec son père veuf,retraité. Il vient d'apprendre le décès de ce dernier. Il se rend dans la petite ville où vivait le défunt et s'installe le temps des obsèques dans la maison paternelle. le jour méme,"pour ouvrir une de ses fameuses bouteilles" pour honorer la mémoire de son père ,il descend tranquillement dans la sombre cave. Et là il va faire une découverte renversante........s'en suit les cinq jours qui le conduiront au désastre. Dans ce court récit de 125 pages, c'est ces cinq jours qu'il raconte à un psychiatre.
Tout est morbide et apathique dans ce livre, méme le ton et le rythme, qui dans un sens renforce le tourbillon infernal où cet homme se retrouve malgré lui.Bien sûr, on se pose la question, comment aurait-on procédé à sa place ,mais là, du moins moi, on se retrouve dans la méme apathie, sans solution. Donc dans ce sens , le livre est réussi, mais bon, je ne sais pas, quelque chose manque dans le fond. On ne saura jamais la vérité derrière l'Inimaginable, tout reste trop en surface,méme cette image du père qui entre dans le corps et la tête du fils, révélant la fragilité de son identité.Peut-être est-ce le but de l'auteur? Donc avis mitigé......
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Etrange que de commencer un livre par la fin. Si la découverte de l'intrigue a pour but de nous embrouiller, c'est réussi. Si l'idée est de nous perdre à imaginer une fin, c'est réussi. Un peu déçu face à la critique positive générale
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Un jour qu'il travaille dans une boutique de téléphonie mobile, le narrateur reçoit un appel d'un médecin lui annonçant le décès de son père, mort d'hémorragie cérébrale, suite logique d'une rupture d'un anévrisme. le narrateur prend donc le train, vers la maison ou vivait son père. Il se retrouve dans une situation improbable. Son père cachait un très lourd secret dont il deviendra malgré lui prisonnier et complice.
Cette oeuvre en est une qui se lit très rapidement. Tout d'abord, parce qu'elle est très courte (à peine 125 pages), mais également parce qu'elle se lit bien. Alexandre Postel écrit bien. Des phrases sans ambiguïté, sans détour. Une écriture fluide et une histoire très intéressante. Les pages se tournent, et le lecteur ne veut pas déposer le livre, parce qu'il a envie de savoir, de comprendre. Mais Postel ne donne pas tout, ne répond à rien. Ce fait peut peut-être agacer certains, mais moi, ça m'a plu. le livre reste ouvert, plein de questionnements et chacun est libre d'y donner le sens qu'il souhaite.
J'ai beaucoup aimé.
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Le narrateur vient d'apprendre le décès de son père. Depuis quelques années, ces deux personnages ne se voyaient plus guère, l'entente était rompue. le fils se rend cependant dans la maison du père pour organiser les obsèques. Et là, une surprise de taille l'attend. Même si on la découvre dès le début du roman, je ne peux vous dévoiler cette surprise. Dans tous les cas, alors qu'on ressent une certaine pitié pour le narrateur au début de l'histoire, cela n'empêche pas celui-ci de s'identifier à son père et de devenir un être inhumain et cruel. On nage alors dans l'incompréhension. L'atmosphère devient vite étrange et étouffante. Une écriture hors du commun que je recommande vivement.
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Ouvrage lugubre, maîtrisé par une écriture incisive et limpide, se lit aisément (140 pages). Cependant, le livre reste glauque et sans grand intérêt. le lecteur attendait autre chose que l'auteur ne lui apporte pas. Roman inachevé ! ?
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Ce deuxième roman d'Alexandre Postel ne m'a pas autant plu que son premier, Un homme effacé. Lu rapidement (c'est très court), il m'en restera, je crois bien, un souvenir fugace. Une intrigue qui aurait pu être intéressante mais faute de développements sensés, cette histoire d'un fils resté immature et aux comportements erratiques face à une découverte inattendue de la vie de son père a basculé dans une certaine insignifiance.
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Une quatrième de couverture alléchante mais au final un récit que j'ai trouvé un peu lent qui laisse au final trop de questions en suspens. Dommage....
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Un homme de 36 ans, plutôt discret et solitaire apprend la mort de son père, qu'il ne voit qu'épisodiquement.
Il se rend alors à son domicile afin d'effectuer toutes les démarches.
Mais là, dans la cave, il fait une découverte époustouflante.
L'histoire nous est racontée alors qu'il s'entretient avec un psychologue.
Quel étrange ovni littéraire !
Les réactions de l'homme sont plutôt étonnantes.
On a un petit goût d'insatisfaction en refermant le livre.
Il nous manque pas mal d'éléments de compréhension, pas mal d'explications.
C'est ce qu'on peut appeler une lecture ouverte.
Une histoire surprenante, hors des codes classiques.
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C'est une entrée plutôt remarquée qu'avait faite Alexandre Postel en 2013 avec son premier roman, intitulé Un homme effacé (paru aux éditions Gallimard et disponible en livre de poche dans la collection « Folio »). Lauréat du prix Landerneau et Prix Goncourt du premier roman, ce roman mettait en scène un professeur de philosophie, veuf et menant une vie monotone et isolée, qui se voyait accusé par la police après que des images à caractères pédophiles aient été retrouvées sur son ordinateur. Sur un fait divers d'actualité, Alexandre Postel, professeur de lettres en classe préparatoire à Paris, nous livrait un thriller servit par une plume impeccable. le deuxième ouvrage est, dans une carrière, une véritable épreuve, qui déçoit souvent après un premier coup magistral. Ici, il n'en est rien et confirme le réel talent de son auteur.

« Vous autres gens méthodiques, il vous faut toujours un début » [page 7]. C'est par ces mots que le narrateur, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, débute son histoire, face à une psychiatre qui n'interviendra jamais dans le récit. Il entreprend de raconter ce qu'il s'est passé durant cinq jours, lors du week-end prolongé du 1er mai et qui modifiera en profondeur son existence.

La suite de la critique sur mon blog :
https://unepauselitteraire.wordpress.com/2015/08/10/lascendant-dalexandre-postel/
Lien : https://unepauselitteraire.w..
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🌺Alexandre POSTEL signe ici son deuxième roman, le premier par son titre "un homme effacé" décrit parfaitement ce qui caractèrise le personnage de "l'ascendant". le narrateur qu'on appellera "le narrateur", puisqu'on ne connaît pas son nom, mène une vie assez monotone, est vendeur de téléphonie mobile et a peu de contacts amicaux. Cet homme nous raconte la situation inextricable dans laquelle il s'est trouvé.

Il s'adresse à nous et commence son récit quelques jours avant qu'un appel lui annonce le décès de son père, il doit donc se charger des formalités administratives et va se rendre au domicile de son"ascendant". La relation entre les deux hommes était distante, voire tendue, le père ne s'étant pas remis du décès de son épouse.


                Arrivé dans la maison de son paternel, dans laquelle il va passer quelques jours le temps de régler les démarches liées au décès, le narrateur qui n'a jamais accédé à la cave de cette maison, va s'y rendre et y faire une découverte terrifiante...sa réaction va être stupéfiante et de là l'enlisement dans une suite d'actions inadaptées sera irréversible.


                 Vous comprendrez aisément que je ne peux développer davantage au risque d'atténuer le choc de cette effroyable découverte. Ce que je peux dire c'est que le personnage principal ne vous laissera pas indifférent et suscitera en vous un agacement grandissant au fur et à mesure de son enlisement.

Il conserve une apparente indifférence qui donnera envie  au lecteur de le "secouer". La narration peut paraître terne, en parfait accord avec l'image du narrateur qui donne une impression de passivité, de détachement, d'être assez effacé, peu entreprenant; cela dit peut-on lui accorder un peu de compréhension compte tenu de la situation inattendue à laquelle il est confronté? Pourquoi ne réagit-il pas de façon cohérente? Pourquoi subit-il cette "situation"? 

                   le titre "l'ascendant" est à double sens, d'une part il signifie le parent dont on descend, d'autre part (et c'est cette acception là qui éclaire le caractère du protagoniste) l'autorité morale/la grande influence que l'on exerce sur quelqu'un. L'image du père l'empêche d'agir, d'être un homme à part entière et cela révèle la fragilité de l'identité du narrateur. le pouvoir exercé par le père, même mort sera compris dans les toutes dernières lignes du roman.  

MON AVIS/


Ce roman m'a dérangée, d'une part par ce que va découvrir Monsieur X (le narrateur) dans la cave et par d'autres aspects de cette découverte liés au narrateur, vous me suivez toujours? 
D'autre part, parce qu'il nous met face à un personnage qui ne fait pas preuve de discernement et qui ne parvient pas à agir de façon cohérente...ce qui lui aurait évité de s'enfoncer dans les problèmes.
La force de ce roman est de créer de la tension en si peu de pages, et je suis impatiente de savoir ce que l'auteur nous réservera pour son prochain roman. 
Alexandre POSTEL nous dit que "les lecteurs font aussi le roman dans leur tête", c'est là que réside un des grands intérêts de la lecture...ouvrir les champs de notre imagination, de notre interprétation, de notre réflexion. 

Lien : https://www.Instagram.com/au..
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